Wall Street: soutenu par une détente de taux, puis Oracle information fournie par Cercle Finance 13/06/2025 à 07:32
(CercleFinance.com) - Wall Street s'est installé dans le vert jeudi, malgré un contexte géopolitique tendu (au Proche-Orient) : le Dow Jones et le Nasdaq engrangent près de +0,25%, le S&P500 pas loin de +0,4% vers 6.045... à 100 points de son record absolu du 19 février. Un retour sur les sommets qui témoigne de la confiance inaltérable dans l'avenir des investisseurs.
Wall Street continue d'ignorer les vents contraires et de se trouver tous les bons prétextes pour grimper : ce soir, c'est Oracle (+13,3%) qui se montre très confiant dans le potentiel de développement de l'IA dans les entreprises.
Les semiconducteurs restent également en tête des listes d'achat (On Semi prend +2,3%, Marvell Techno +2,1%), mais les énergéticiens sont également recherchés (ce sont en priorité les fournisseurs des géants de la tech).
Les prix à la production (PPI) publiés par le Département du Travail ont été bien accueillis : ils n'ont augmenté que de 0,1% en mai par rapport au mois précédent, en données globales comme en données 'core'. Exprimée en variation annuelle, leur hausse ressort à 2,6% en données brutes et à 2,7% en 'core' (soit -0,2 point).
Si après le CPI (mercredi) et le PPI (ce jour), les marchés semblent désormais moins préoccupés par le choc tarifaire et la persistance de l'inflation (la hausse des droits de douane semble étrangement 'transparente'), l'inquiétude grandit autour d'autres thématiques, comme la croissance mondiale ou le déficit budgétaire (Trump souhaite le déplafonnement définitif de la dette).
'Des déficits élevés réduisent la marge de manoeuvre pour le soutien de l'économie en période difficile, ce qui accentue les risques économiques et renforce la dépendance à la politique monétaire des banques centrales', avertissaient récemment les équipes de Pimco.
Les marchés obligataires se sont nettement détendus, le '10 ans' US effaçant -6 points de base vers 4,352%, le '30 ans' -5 points de base vers 4,86%, le '2 ans' -4 points de base à 3,905%.
Enfin, Boeing a brusquement perdu -4,8% après le crash d'un 787 'Dreamliner' de la compagnie aérienne Air India qui a fait plus de 280 victimes (240 passagers et une quarantaine de personnes vivant dans une résidence étudiante sur laquelle l'avion s'est écrasé).
Wall Street continue d'ignorer les vents contraires et de se trouver tous les bons prétextes pour grimper : ce soir, c'est Oracle (+13,3%) qui se montre très confiant dans le potentiel de développement de l'IA dans les entreprises.
Les semiconducteurs restent également en tête des listes d'achat (On Semi prend +2,3%, Marvell Techno +2,1%), mais les énergéticiens sont également recherchés (ce sont en priorité les fournisseurs des géants de la tech).
Les prix à la production (PPI) publiés par le Département du Travail ont été bien accueillis : ils n'ont augmenté que de 0,1% en mai par rapport au mois précédent, en données globales comme en données 'core'. Exprimée en variation annuelle, leur hausse ressort à 2,6% en données brutes et à 2,7% en 'core' (soit -0,2 point).
Si après le CPI (mercredi) et le PPI (ce jour), les marchés semblent désormais moins préoccupés par le choc tarifaire et la persistance de l'inflation (la hausse des droits de douane semble étrangement 'transparente'), l'inquiétude grandit autour d'autres thématiques, comme la croissance mondiale ou le déficit budgétaire (Trump souhaite le déplafonnement définitif de la dette).
'Des déficits élevés réduisent la marge de manoeuvre pour le soutien de l'économie en période difficile, ce qui accentue les risques économiques et renforce la dépendance à la politique monétaire des banques centrales', avertissaient récemment les équipes de Pimco.
Les marchés obligataires se sont nettement détendus, le '10 ans' US effaçant -6 points de base vers 4,352%, le '30 ans' -5 points de base vers 4,86%, le '2 ans' -4 points de base à 3,905%.
Enfin, Boeing a brusquement perdu -4,8% après le crash d'un 787 'Dreamliner' de la compagnie aérienne Air India qui a fait plus de 280 victimes (240 passagers et une quarantaine de personnes vivant dans une résidence étudiante sur laquelle l'avion s'est écrasé).