Wall Street: semaine 'flat' (un exploit), trimestre brillant information fournie par Cercle Finance 20/06/2025 à 23:21
(CercleFinance.com) - La bourse de New York conclut le 2ème trimestre sur une séance de '4 sorcières' indécise où le rouge a dominé à partir de 16H -et jusqu'à 22H- alors que la Maison Blanche indique qu'elle compte dissuader les alliés des Etats Unis d'exporter des semiconducteurs et des technologies avancées en direction de la Chine.
Voilà probablement un manque à gagner pour les géants de la 'tech' californiens et ce n'est pas un hasard si le Nasdaq recule de -0,45% dans le sillage de Nvidia -1,2%, Applied Materials -2%, KLA Corp -2,5%, Cognizant -4,6%.
Notons que c'est le titre Alphabet qui a le plus pesé sur l'ensemble des indices avec ses -3,9%... et le S&P500 (-0,2%) aurait en effet fini à l'équilibre sans le lourd repli de 'Google'.
Le 'S&P' rate également de peu une hausse hebdomadaire (il s'effrite de -0,15%), le Nasdaq préserve un gain de +0,2% et le Dow Jones, pour le symbole affiche +0,02% par rapport au 13 juin.
C'est dont une 'semaine pour rien', mais c'est quasiment un exploit : ce fut sans aucun doute la semaine la plus calme de l'histoire dans un contexte de guerre au Proche Orient.
Un conflit qui ne constitue pas un simulacre (certes brutal) comme les échanges de tirs de drones et de missiles d'avril et de mi-octobre 2024, lesquels n'avaient fait aucune victime en Israël et très peu de dégâts matériel sur les infrastructures civiles (pour les sites 'militaire' évidemment, c'était 'secret défense').
Mais cette journée des '4 sorcières' est venue en conclusion d'un second trimestre où les indices US ont pris une éclatante revanche sur leurs homologues européens: +5% pour le S&P500, +10% pour le Nasdaq (contre -3,5% pour l'E-Stoxx50, -5,6% pour le CAC40 depuis le 16 mars dernier).
Même si depuis le 13 juin, les variations boursières sont étrangement absentes, l'éventualité d'une intervention des USA dans le conflit israélo-iranien pourrait entrainer une escalade où la Chine et la Russie seraient tentés de s'impliquer -pas de façon militaire- mais en compliquant l'agenda géopolitique américain en Ukraine ou en Mer de Chine (pressions sur Taïwan).
Donald Trump a entretenu ce climat de flou hier en déclarant qu'il se donnait 'deux semaines' afin de décider d'une possible implication des Etats-Unis: cela laisse le temps aux 2 protagonistes de s'infliger des dégâts réciproques capables d'affecter lourdement ou de couler leurs économies respectives.
S'ajoutent à cela les menaces proférées par Téhéran concernant un éventuel blocage du détroit d'Ormuz, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial.
Si les installation pétrolières iraniennes étaient détruites, Téhéran n'aurait plus grand chose et à perdre... et une flambée du pétrole ferait les affaires de l'Arabie Saoudite (qui peut continuer d'exporter par pipe-lines), de la Russie, et de façon tout aussi cynique, des producteurs Texans.
Dans ce contexte tendu, le prix du baril de WTI s'est maintenu au contact des 74$ à New York et affiche +4% sur la semaine.
Côté chiffres 'macro', l'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer l'évolution de l'activité économique aux Etats-Unis, est ressorti en légère baisse au mois de mai, a annoncé vendredi le Conference Board, qui dit y voir malgré tout un signe que de ralentissement économique.
L'indice précurseur a baissé de 0,1% le mois dernier, à 99, après avoir essuyé un repli de 1,4% en avril, selon le chiffre révisé.
La remontée des marchés d'actions américains est le seul indicateur à avoir progressé, indique le ConfBoard, qui précise que la morosité des consommateurs, la faiblesse des commandes à l'industrie, le rebond des inscriptions au chômage et la baisse des permis de construire ont au contraire pesé sur l'indicateur, précise l'organisation professionnelle.
Si le Conference Board dit ne pas anticiper de récession, l'association indique s'attendre à un ralentissement 'significatif' de l'activité en 2025 en comparaison de 2024.
Son estimation de croissance pour cette année s'établit ainsi à 1,6%, avec un nouveau ralentissement attendu en 2026 en raison des répercussions liées au nouveau régime des droits de douane américains.
Côté marchés de taux, les T-Bonds affichent ce soir une petite détente de -1,7Pt sur le '30 ans' à 4,89% et de -2Pts sur le '10 ans' à 4,377%.
Un des gouverneurs de la FED, Christopher Waller, estimait dans une interview sur CNBC que 'les conditions d'une baisse de taux -y compris dès juillet- n'étaient pas loin d'être réunies'.
Mary Daly, Présidente de la FED de San Francisco a tenu des propos similaires : les 2 appartiennent au clan des 'colombes' qui n'est pas majoritaire parmi les membres de la FED.
Voilà probablement un manque à gagner pour les géants de la 'tech' californiens et ce n'est pas un hasard si le Nasdaq recule de -0,45% dans le sillage de Nvidia -1,2%, Applied Materials -2%, KLA Corp -2,5%, Cognizant -4,6%.
Notons que c'est le titre Alphabet qui a le plus pesé sur l'ensemble des indices avec ses -3,9%... et le S&P500 (-0,2%) aurait en effet fini à l'équilibre sans le lourd repli de 'Google'.
Le 'S&P' rate également de peu une hausse hebdomadaire (il s'effrite de -0,15%), le Nasdaq préserve un gain de +0,2% et le Dow Jones, pour le symbole affiche +0,02% par rapport au 13 juin.
C'est dont une 'semaine pour rien', mais c'est quasiment un exploit : ce fut sans aucun doute la semaine la plus calme de l'histoire dans un contexte de guerre au Proche Orient.
Un conflit qui ne constitue pas un simulacre (certes brutal) comme les échanges de tirs de drones et de missiles d'avril et de mi-octobre 2024, lesquels n'avaient fait aucune victime en Israël et très peu de dégâts matériel sur les infrastructures civiles (pour les sites 'militaire' évidemment, c'était 'secret défense').
Mais cette journée des '4 sorcières' est venue en conclusion d'un second trimestre où les indices US ont pris une éclatante revanche sur leurs homologues européens: +5% pour le S&P500, +10% pour le Nasdaq (contre -3,5% pour l'E-Stoxx50, -5,6% pour le CAC40 depuis le 16 mars dernier).
Même si depuis le 13 juin, les variations boursières sont étrangement absentes, l'éventualité d'une intervention des USA dans le conflit israélo-iranien pourrait entrainer une escalade où la Chine et la Russie seraient tentés de s'impliquer -pas de façon militaire- mais en compliquant l'agenda géopolitique américain en Ukraine ou en Mer de Chine (pressions sur Taïwan).
Donald Trump a entretenu ce climat de flou hier en déclarant qu'il se donnait 'deux semaines' afin de décider d'une possible implication des Etats-Unis: cela laisse le temps aux 2 protagonistes de s'infliger des dégâts réciproques capables d'affecter lourdement ou de couler leurs économies respectives.
S'ajoutent à cela les menaces proférées par Téhéran concernant un éventuel blocage du détroit d'Ormuz, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial.
Si les installation pétrolières iraniennes étaient détruites, Téhéran n'aurait plus grand chose et à perdre... et une flambée du pétrole ferait les affaires de l'Arabie Saoudite (qui peut continuer d'exporter par pipe-lines), de la Russie, et de façon tout aussi cynique, des producteurs Texans.
Dans ce contexte tendu, le prix du baril de WTI s'est maintenu au contact des 74$ à New York et affiche +4% sur la semaine.
Côté chiffres 'macro', l'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer l'évolution de l'activité économique aux Etats-Unis, est ressorti en légère baisse au mois de mai, a annoncé vendredi le Conference Board, qui dit y voir malgré tout un signe que de ralentissement économique.
L'indice précurseur a baissé de 0,1% le mois dernier, à 99, après avoir essuyé un repli de 1,4% en avril, selon le chiffre révisé.
La remontée des marchés d'actions américains est le seul indicateur à avoir progressé, indique le ConfBoard, qui précise que la morosité des consommateurs, la faiblesse des commandes à l'industrie, le rebond des inscriptions au chômage et la baisse des permis de construire ont au contraire pesé sur l'indicateur, précise l'organisation professionnelle.
Si le Conference Board dit ne pas anticiper de récession, l'association indique s'attendre à un ralentissement 'significatif' de l'activité en 2025 en comparaison de 2024.
Son estimation de croissance pour cette année s'établit ainsi à 1,6%, avec un nouveau ralentissement attendu en 2026 en raison des répercussions liées au nouveau régime des droits de douane américains.
Côté marchés de taux, les T-Bonds affichent ce soir une petite détente de -1,7Pt sur le '30 ans' à 4,89% et de -2Pts sur le '10 ans' à 4,377%.
Un des gouverneurs de la FED, Christopher Waller, estimait dans une interview sur CNBC que 'les conditions d'une baisse de taux -y compris dès juillet- n'étaient pas loin d'être réunies'.
Mary Daly, Présidente de la FED de San Francisco a tenu des propos similaires : les 2 appartiennent au clan des 'colombes' qui n'est pas majoritaire parmi les membres de la FED.