Wall Street: sans grande tendance après des statistiques mitigées information fournie par Zonebourse 25/11/2025 à 15:22
Wall Street devrait ouvrir dans l'indécision mardi matin à la suite d'indicateurs économiques en demi-teinte qui incitent les investisseurs à la prudence alors que le S&P 500 a signé hier sa meilleure performance en un mois et demi.
Une demi-heure avant l'ouverture, le contrat 'future' sur le Dow Jones navigue autour de l'équilibre, mais celui sur le S&P 500 cède 0,1% et celui sur le Nasdaq 100 lâche 0,4%, laissant entrevoir un début de séance sans réelle tendance.
En s'adjugeant plus de 1,5% hier, le S&P a affiché sa plus forte progression journalière en six semaines et gagné 2,5% en deux jours, c'est-à-dire son score le plus spectaculaire en deux séances depuis le mois de mai dernier.
Très attendues après la disette d'indicateurs due au récent 'shutdown' des administrations fédérales, les statistiques diffusées dans la matinée ont offert une image contrastée de l'économie américaine et alimenté la prudence des investisseurs.
Le Département du Travail a fait savoir que les prix à la production s'étaient accrus de 0,3% en données totales en septembre par rapport au mois précédent, et de 0,1% en excluant l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux, des chiffres un peu meilleurs que prévu.
Exprimée en variation annuelle, la hausse des prix producteurs s'est toutefois 2,9% en données sous-jacentes en septembre, soit le même taux qu'en août, alors que le marché espérait un ralentissement.
Toujours sur le front des statistiques, les ventes au détail n'ont augmenté que de 0,2% en septembre par rapport au mois précédent, alors qu'elles avaient progressé de 0,6% en rythme séquentiel en août et que le consensus attendait une hausse de 0,3%.
Ces indicateurs mitigés entretiennent le flou sur l'avenir immédiat de la première économie du monde, coincée entre persistance de l'inflation et consommation en perte de vitesse, ce qui conduit les investisseurs à continuer de s'interroger sur la conduite qu'adoptera la Réserve fédérale à l'issue de sa réunion prévue le mois prochain.
Les investisseurs seront attentifs à l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board, qui paraîtra peu après l'ouverture, afin d'affiner leurs anticipations.
Les rendements sont en légère baisse, ce qui montre que les marchés considèrent que les indicateurs publiés ce matin vont plutôt dans le sens d'une poursuite de l'assouplissement monétaire.
Le rendement des Treasuries à dix ans se replie de 2,5 points de base vers 4,01%.
Le dollar poursuit de son côté sa consolidation face à l'euro, qui remonte au-delà de 1,1560 contre le billet vert.
Le sentiment reste dégradé sur les marchés du pétrole alors que les investisseurs intègrent le scénario d'un éventuel accord de paix entre la Russie et l'Ukraine, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonnant 2,3% à 57,5 dollars.
Une demi-heure avant l'ouverture, le contrat 'future' sur le Dow Jones navigue autour de l'équilibre, mais celui sur le S&P 500 cède 0,1% et celui sur le Nasdaq 100 lâche 0,4%, laissant entrevoir un début de séance sans réelle tendance.
En s'adjugeant plus de 1,5% hier, le S&P a affiché sa plus forte progression journalière en six semaines et gagné 2,5% en deux jours, c'est-à-dire son score le plus spectaculaire en deux séances depuis le mois de mai dernier.
Très attendues après la disette d'indicateurs due au récent 'shutdown' des administrations fédérales, les statistiques diffusées dans la matinée ont offert une image contrastée de l'économie américaine et alimenté la prudence des investisseurs.
Le Département du Travail a fait savoir que les prix à la production s'étaient accrus de 0,3% en données totales en septembre par rapport au mois précédent, et de 0,1% en excluant l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux, des chiffres un peu meilleurs que prévu.
Exprimée en variation annuelle, la hausse des prix producteurs s'est toutefois 2,9% en données sous-jacentes en septembre, soit le même taux qu'en août, alors que le marché espérait un ralentissement.
Toujours sur le front des statistiques, les ventes au détail n'ont augmenté que de 0,2% en septembre par rapport au mois précédent, alors qu'elles avaient progressé de 0,6% en rythme séquentiel en août et que le consensus attendait une hausse de 0,3%.
Ces indicateurs mitigés entretiennent le flou sur l'avenir immédiat de la première économie du monde, coincée entre persistance de l'inflation et consommation en perte de vitesse, ce qui conduit les investisseurs à continuer de s'interroger sur la conduite qu'adoptera la Réserve fédérale à l'issue de sa réunion prévue le mois prochain.
Les investisseurs seront attentifs à l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board, qui paraîtra peu après l'ouverture, afin d'affiner leurs anticipations.
Les rendements sont en légère baisse, ce qui montre que les marchés considèrent que les indicateurs publiés ce matin vont plutôt dans le sens d'une poursuite de l'assouplissement monétaire.
Le rendement des Treasuries à dix ans se replie de 2,5 points de base vers 4,01%.
Le dollar poursuit de son côté sa consolidation face à l'euro, qui remonte au-delà de 1,1560 contre le billet vert.
Le sentiment reste dégradé sur les marchés du pétrole alors que les investisseurs intègrent le scénario d'un éventuel accord de paix entre la Russie et l'Ukraine, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonnant 2,3% à 57,5 dollars.