Wall Street: replis contenus, semaine négative, taux indécis information fournie par Cercle Finance 23/05/2025 à 23:15
(CercleFinance.com) - La semaine se termine dans le rouge et les indices US enchainent ce vendredi une 4ème séance de baisse consécutive... mais si le Nasdaq perd -1% ce soir et -2,5% sur la semaine, il ne faut pas oublier que la précédente, il en avait gagné +7 et +30% depuis le 7 avril (record absolu de hausse en 5 semaines).
Par ailleurs, les places européennes ont chuté de -1,8% ce vendredi, au vu des 0,6% du Dow Jones et des -0,67% du S&P500, on peut parler d'une certaine résilience de Wall Street.
Quelques titres ont cependant très mal fini la séance, comme Workday (-12,5%), Ross-Stores (-9,9%) ainsi que 'Strategy Inc' (-7,5%) alors que le bitcoin corrige de -3% vers 108.000$.
Si la foudre s'est abattue à 13H41 sur les places européennes suite à la publication d'un communiqué de Donald Trump, pour une fois, cela épargne les entreprises américaines... à une exception près : Apple (Trump veut appliquer 25% de 'tarifs' sur les i-Phone produits hors des Etats Unis, Apple a perdu -3% ce soir).
En ce qui cerne l'Europe, Trump menace d'imposer des tarifs douaniers de 50% sur tous les biens importés de l'UE à compter du 1er juin.
Bien sûr, il ne faut pas prendre cette menace au pied de la lettre (avec 50% de 'tarifs' le commerce transatlantique s'arrêterait net et ce serait un scénario à la '1929') mais la Maison Blanche fait savoir qu'elle s'impatiente et confirme qu'elle a bien nos excédents commerciaux dans le collimateur, et que la volonté de rééquilibrage affirmée le 2 avril reste intacte.
Donald Trump se plaint que 'les négociations n'avancent' pas et pense que sur les bases actuelles, les 'discussions entre les deux parties sont vouées à l'échec'.
Trump démontre qu'il demeure le 'maîtres horloges', il a le pouvoir de faire perdre ou gagner des milliers de milliards de $ aux marchés d'un seul message électronique... aucun Président avant lui n'avait provoqué autant de volatilité ni de si grands écarts boursiers et de rendement sur les T-Bonds.
C'était en quelque sorte le privilège de la FED que de s'imposer comme le 'phare' et l'arbitre des décisions des investisseurs.
La FED s'efforce depuis 3 décennies d'apparaître prévisible, Trump fait exactement l'inverse.
Face à tant d'imprévisibilité, les investisseurs redeviennent nerveux (le 'VIX' a bondi de +10% vers 22,3) et l'heure de la revanche a sonné pour les bons du Trésor, malmenés cette semaine mais également depuis le 9 avril puisqu'ils n'ont cessé de se tendre tandis que Wall Street dessinait une 'hausse funiculaire'.
Depuis hier soir, on observait la première détente de plus de 10Pts depuis le 14 avril.
Le communiqué de Trump a fait chuter les rendements de -8 à -9Pts entre 13H40 et 14H, les écarts se sont fortement réduits par la suite, à 1Pt sur le '10 ans US (à 4,523% après un 'plus bas' à 4,445%), à -3,3Pts le '30 ans' à 5,031%... et le '2 ans' s'est replié, pour le symbole, sous les 4% (à 3,996%).
Au chapitre macro-économique, les ventes de maisons neuves ont effectué un rebond surprise de plus de 10% en avril tandis que les prix moyens ont reculé de -2% vers 407.200$.
Notons que cette hausse des ventes n'est pas du tout 'raccord' avec l'annonce ce jeudi d'un tassement de 0,5% des ventes de logements anciens sur la même période (les américains revendent souvent un logement pour s'agrandir dans du neuf, qui répond à toutes leurs exigences).
Par ailleurs, les places européennes ont chuté de -1,8% ce vendredi, au vu des 0,6% du Dow Jones et des -0,67% du S&P500, on peut parler d'une certaine résilience de Wall Street.
Quelques titres ont cependant très mal fini la séance, comme Workday (-12,5%), Ross-Stores (-9,9%) ainsi que 'Strategy Inc' (-7,5%) alors que le bitcoin corrige de -3% vers 108.000$.
Si la foudre s'est abattue à 13H41 sur les places européennes suite à la publication d'un communiqué de Donald Trump, pour une fois, cela épargne les entreprises américaines... à une exception près : Apple (Trump veut appliquer 25% de 'tarifs' sur les i-Phone produits hors des Etats Unis, Apple a perdu -3% ce soir).
En ce qui cerne l'Europe, Trump menace d'imposer des tarifs douaniers de 50% sur tous les biens importés de l'UE à compter du 1er juin.
Bien sûr, il ne faut pas prendre cette menace au pied de la lettre (avec 50% de 'tarifs' le commerce transatlantique s'arrêterait net et ce serait un scénario à la '1929') mais la Maison Blanche fait savoir qu'elle s'impatiente et confirme qu'elle a bien nos excédents commerciaux dans le collimateur, et que la volonté de rééquilibrage affirmée le 2 avril reste intacte.
Donald Trump se plaint que 'les négociations n'avancent' pas et pense que sur les bases actuelles, les 'discussions entre les deux parties sont vouées à l'échec'.
Trump démontre qu'il demeure le 'maîtres horloges', il a le pouvoir de faire perdre ou gagner des milliers de milliards de $ aux marchés d'un seul message électronique... aucun Président avant lui n'avait provoqué autant de volatilité ni de si grands écarts boursiers et de rendement sur les T-Bonds.
C'était en quelque sorte le privilège de la FED que de s'imposer comme le 'phare' et l'arbitre des décisions des investisseurs.
La FED s'efforce depuis 3 décennies d'apparaître prévisible, Trump fait exactement l'inverse.
Face à tant d'imprévisibilité, les investisseurs redeviennent nerveux (le 'VIX' a bondi de +10% vers 22,3) et l'heure de la revanche a sonné pour les bons du Trésor, malmenés cette semaine mais également depuis le 9 avril puisqu'ils n'ont cessé de se tendre tandis que Wall Street dessinait une 'hausse funiculaire'.
Depuis hier soir, on observait la première détente de plus de 10Pts depuis le 14 avril.
Le communiqué de Trump a fait chuter les rendements de -8 à -9Pts entre 13H40 et 14H, les écarts se sont fortement réduits par la suite, à 1Pt sur le '10 ans US (à 4,523% après un 'plus bas' à 4,445%), à -3,3Pts le '30 ans' à 5,031%... et le '2 ans' s'est replié, pour le symbole, sous les 4% (à 3,996%).
Au chapitre macro-économique, les ventes de maisons neuves ont effectué un rebond surprise de plus de 10% en avril tandis que les prix moyens ont reculé de -2% vers 407.200$.
Notons que cette hausse des ventes n'est pas du tout 'raccord' avec l'annonce ce jeudi d'un tassement de 0,5% des ventes de logements anciens sur la même période (les américains revendent souvent un logement pour s'agrandir dans du neuf, qui répond à toutes leurs exigences).