Wall Street : repli modéré malgré 3 vagues missiles iraniens information fournie par Cercle Finance 13/06/2025 à 23:44
(CercleFinance.com) - La Bourse de New York a accéléré son repli vers 20H15 alors qu'une 1ère salve de missiles de représailles iraniens à visé puis atteint Tel-Aviv, la banlieue de Jérusalem et la centrale nucléaire de Dimona, et probablement plusieurs cibles militaires (bases aériennes).
Mais la baisse n'a pas véritablement pris d'ampleur et les scores de clôture se situent au-dessus des niveaux testés la nuit dernière (écarts s'étageant entre -1,5 et -1,8%).
L'indice Dow Jones a cédé 1,8%, le S&P 500, -1,13% seulement à 5.977 (- 0,6% hebdo) et le Nasdaq Composite a contenu son repli à -1,30% à 19.406Pts (soit à peine -0,4% sur la semaine).
Difficile de se figurer qu'une guerre vient d'éclater au proche Orient, que la dette américaine est hors de contrôle (+3.800Mds$ de dette depuis l'élection de Donald Trump), que les tarifs douaniers pourraient être rehaussés sur les importations d'automobiles, etc.
Le repli plus marqué du 'S&P' provient de la chute de -4% Visa et Mastercard alors que l'architecture 'blockchain/cryptos' pourrait se substituer aux cartes de crédit pour des paiements courants sécurisés et moins chargés en frais.
A noter également les reculs de Nvidia (-2,1%), d'Apple (-1,4%)... mais le repli de l'indice a été nettement tempéré par la hausse des valeurs pétrolières et parapétrolières avec Halliburton et APA Corp (+5,5% et +5,3%) puis Diamondback et Occidental +3,8%, ou encore Conoco et Devon avec +2,4%.
La flambée du pétrole se poursuit ce soir (72$), alors qu'une 3ème vague de missiles iraniens est annoncée au-dessus d'Israël.
Mais quel que soit l'ampleur des représailles iraniennes, Benjamin Netanayhu avait annoncé la nuit dernière que l'Iran serait de nouveau frappé, jusqu'à ce que 'le boulot soit terminé'.
La guerre pourrait donc durer encore quelques jours, le silence de la Maison Blanche ayant valeur de feu vert tacite (Donald Trump a démenti la première version de la Maison Blanche 'non ne savions pas' et confirmé qu'il avait été averti de l'attaque israélienne).
Si le conflit perdure, le cours du pétrole pourrait demeurer élevé, mais on est pour l'instant encore loin d'une flambée : le baril de 'WTI' avait dépassé les 74$ la nuit dernière, sur la crainte d'une éventuelle fermeture du détroit d'Ormuz... ce qui serait une option de dernier ressort de la part de l'Iran, sachant que cela pénaliserait peu Israël -ou les USA-, mais beaucoup l'Arabie, le Koweit, le Qatar, les Emirats (les partenaires de l'OPEP) qui eux ne sont pas en guerre avec l'Iran.
Les marchés obligataires -en forte baisse ce vendredi- ne sont clairement pas perçus comme un refuge pertinent face à l'attaque israélienne sur l'Iran, laquelle instaure en regard du droit international un 'état de guerre' entre les 2 pays (c'est la version que Téhéran défend).
Les 'chiffres du jour' ont contribué à consolider la remontée des rendements car la confiance des ménages US a nettement rebondi.
Le rendement des T-Bonds à '10 ans' se redresse de +5Pts à 4,404%, le '30 ans' se tend de +5,5Pts à 4,900%, le '2 ans' affiche +4,5Pts à 3,95%.
La surprise de ce vendredi provient donc de l'ampleur du rebond de la confiance du consommateur américain (enquête mensuelle de l'Université du Michigan) qui s'est améliorée à 60,5 ce mois-ci, après 52,2 en mai, bien plus fortement plus que les 53 prévus en juin.
Si la composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle s'est améliorée, passant à 63,7 contre 58,9 le mois dernier, c'est surtout celle mesurant leurs anticipations qui s'est le plus améliorée, avec un gain de 47,9 à 58,4.
Les résultats de l'enquête montrent aussi une dégradation de leurs anticipations d'inflation à l'horizon d'un an, à 5,1% en juin à comparer avec un pic de 6,6% en mai.
Mais la baisse n'a pas véritablement pris d'ampleur et les scores de clôture se situent au-dessus des niveaux testés la nuit dernière (écarts s'étageant entre -1,5 et -1,8%).
L'indice Dow Jones a cédé 1,8%, le S&P 500, -1,13% seulement à 5.977 (- 0,6% hebdo) et le Nasdaq Composite a contenu son repli à -1,30% à 19.406Pts (soit à peine -0,4% sur la semaine).
Difficile de se figurer qu'une guerre vient d'éclater au proche Orient, que la dette américaine est hors de contrôle (+3.800Mds$ de dette depuis l'élection de Donald Trump), que les tarifs douaniers pourraient être rehaussés sur les importations d'automobiles, etc.
Le repli plus marqué du 'S&P' provient de la chute de -4% Visa et Mastercard alors que l'architecture 'blockchain/cryptos' pourrait se substituer aux cartes de crédit pour des paiements courants sécurisés et moins chargés en frais.
A noter également les reculs de Nvidia (-2,1%), d'Apple (-1,4%)... mais le repli de l'indice a été nettement tempéré par la hausse des valeurs pétrolières et parapétrolières avec Halliburton et APA Corp (+5,5% et +5,3%) puis Diamondback et Occidental +3,8%, ou encore Conoco et Devon avec +2,4%.
La flambée du pétrole se poursuit ce soir (72$), alors qu'une 3ème vague de missiles iraniens est annoncée au-dessus d'Israël.
Mais quel que soit l'ampleur des représailles iraniennes, Benjamin Netanayhu avait annoncé la nuit dernière que l'Iran serait de nouveau frappé, jusqu'à ce que 'le boulot soit terminé'.
La guerre pourrait donc durer encore quelques jours, le silence de la Maison Blanche ayant valeur de feu vert tacite (Donald Trump a démenti la première version de la Maison Blanche 'non ne savions pas' et confirmé qu'il avait été averti de l'attaque israélienne).
Si le conflit perdure, le cours du pétrole pourrait demeurer élevé, mais on est pour l'instant encore loin d'une flambée : le baril de 'WTI' avait dépassé les 74$ la nuit dernière, sur la crainte d'une éventuelle fermeture du détroit d'Ormuz... ce qui serait une option de dernier ressort de la part de l'Iran, sachant que cela pénaliserait peu Israël -ou les USA-, mais beaucoup l'Arabie, le Koweit, le Qatar, les Emirats (les partenaires de l'OPEP) qui eux ne sont pas en guerre avec l'Iran.
Les marchés obligataires -en forte baisse ce vendredi- ne sont clairement pas perçus comme un refuge pertinent face à l'attaque israélienne sur l'Iran, laquelle instaure en regard du droit international un 'état de guerre' entre les 2 pays (c'est la version que Téhéran défend).
Les 'chiffres du jour' ont contribué à consolider la remontée des rendements car la confiance des ménages US a nettement rebondi.
Le rendement des T-Bonds à '10 ans' se redresse de +5Pts à 4,404%, le '30 ans' se tend de +5,5Pts à 4,900%, le '2 ans' affiche +4,5Pts à 3,95%.
La surprise de ce vendredi provient donc de l'ampleur du rebond de la confiance du consommateur américain (enquête mensuelle de l'Université du Michigan) qui s'est améliorée à 60,5 ce mois-ci, après 52,2 en mai, bien plus fortement plus que les 53 prévus en juin.
Si la composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle s'est améliorée, passant à 63,7 contre 58,9 le mois dernier, c'est surtout celle mesurant leurs anticipations qui s'est le plus améliorée, avec un gain de 47,9 à 58,4.
Les résultats de l'enquête montrent aussi une dégradation de leurs anticipations d'inflation à l'horizon d'un an, à 5,1% en juin à comparer avec un pic de 6,6% en mai.