Wall Street: record pour le Nasdaq-100 et plongeon du $ information fournie par Cercle Finance 27/06/2025 à 07:33
(CercleFinance.com) - A Wall Street, l'espoir de trois baisses de taux d'ici fin 2025 renaît (c'était l'hypothèse qui faisait grimper les indices US de records en records l'automne dernier) et propulse le Nasdaq-100 (+0,94%) vers un nouveau record absolu (doublé intraday/clôture à 22.447).
Le Nasdaq Composite (+0,97%) inscrit lui aussi un nouveau record annuel à 20.187 et manque d'inscrire sa meilleure clôture pour 0,03%. Idem pour le S&P500 (+0,8%) à qui il manque trois points (6.141 contre 6.144) pour une meilleure clôture et seulement un point pour un record absolu (6.146 contre 6.147 le 19 février).
On se demande comment la séance de vendredi, l'avant dernière du mois de juin, pourrait ne pas donner à un triplé de doublés historiques sur les trois indices précités.
Le Nasdaq-100 a été propulsé vers de nouveaux sommets par Marvell Techno +5,2%, Applovin +2,6%, Amazon +2,4%, Alphabet +1,7%, Broadcom +2,1% (nouveau record absolu et 1.270Mds$ de capitalisation).
Côté chiffres, le PIB des Etats-Unis s'est finalement contracté de 0,5% en rythme annualisé au premier trimestre 2025, selon le Département du Commerce qui n'avait annoncé qu'un tassement de 0,2% en deuxième lecture il y a un mois.
Cette révision à la baisse de la richesse créée est principalement attribuable à une augmentation des importations et à une diminution des dépenses publiques, des mouvements tous deux liés à la politique de Donald Trump.
Les nouvelles commandes de biens durables ont augmenté pour la cinquième fois en six mois aux Etats-Unis en mai, rebondissant de 16,4% grâce aux équipements de transports (+48,3%), sans lesquelles elles n'ont progressé que de 0,5%.
Enfin, le marché du travail reste robuste : les demandes d'allocations chômage ont chuté de 10.000 vers 236.000 lors de la semaine close le 21 juin et la moyenne mobile sur quatre semaines a reculé de 750 pour s'établir à 245.000.
Donald Trump de son côté a fait deux annonces majeures ce jeudi, la dernière ayant été faite après la clôture de Wall Street : 'j'ai signé un accord commercial avec la Chine hier'. Cela aurait pu provoquer un phénomène 'coup de chapeau' en transactions électroniques mais les 'futures' ne réagissent pas.
Autre annonce remontant à la matinée : il a présenté la liste des quatre successeurs potentiels de Jerome Powell (tous des supporters d'une forte baisse des taux). Il s'agit de deux membres de la Fed, Kevin Warsh et Christopher Waller (des 'colombes' assumées), puis Scott Bessent, son ministre de l'économie, et Kevin Asset, le stratège et concepteur de son programme économique.
La perspective d'un nouveau patron de la Fed 'accommodant' provoque une petite détente du côté de l'obligataire avec -4,5 points de base à 4,245% sur le '10 ans' et -4 points de base vers 4,802% sur le '30 ans'.
Mais c'est surtout du côté des changes que le message a fait réagir les détenteurs de dollars qui s'allègent assez agressivement : le '$-Index' a plongé de -0,7% vers 97... et va finir la journée sous les 97,3 (-0,4%), ce qui sera son nouveau plancher annuel.
Le Nasdaq Composite (+0,97%) inscrit lui aussi un nouveau record annuel à 20.187 et manque d'inscrire sa meilleure clôture pour 0,03%. Idem pour le S&P500 (+0,8%) à qui il manque trois points (6.141 contre 6.144) pour une meilleure clôture et seulement un point pour un record absolu (6.146 contre 6.147 le 19 février).
On se demande comment la séance de vendredi, l'avant dernière du mois de juin, pourrait ne pas donner à un triplé de doublés historiques sur les trois indices précités.
Le Nasdaq-100 a été propulsé vers de nouveaux sommets par Marvell Techno +5,2%, Applovin +2,6%, Amazon +2,4%, Alphabet +1,7%, Broadcom +2,1% (nouveau record absolu et 1.270Mds$ de capitalisation).
Côté chiffres, le PIB des Etats-Unis s'est finalement contracté de 0,5% en rythme annualisé au premier trimestre 2025, selon le Département du Commerce qui n'avait annoncé qu'un tassement de 0,2% en deuxième lecture il y a un mois.
Cette révision à la baisse de la richesse créée est principalement attribuable à une augmentation des importations et à une diminution des dépenses publiques, des mouvements tous deux liés à la politique de Donald Trump.
Les nouvelles commandes de biens durables ont augmenté pour la cinquième fois en six mois aux Etats-Unis en mai, rebondissant de 16,4% grâce aux équipements de transports (+48,3%), sans lesquelles elles n'ont progressé que de 0,5%.
Enfin, le marché du travail reste robuste : les demandes d'allocations chômage ont chuté de 10.000 vers 236.000 lors de la semaine close le 21 juin et la moyenne mobile sur quatre semaines a reculé de 750 pour s'établir à 245.000.
Donald Trump de son côté a fait deux annonces majeures ce jeudi, la dernière ayant été faite après la clôture de Wall Street : 'j'ai signé un accord commercial avec la Chine hier'. Cela aurait pu provoquer un phénomène 'coup de chapeau' en transactions électroniques mais les 'futures' ne réagissent pas.
Autre annonce remontant à la matinée : il a présenté la liste des quatre successeurs potentiels de Jerome Powell (tous des supporters d'une forte baisse des taux). Il s'agit de deux membres de la Fed, Kevin Warsh et Christopher Waller (des 'colombes' assumées), puis Scott Bessent, son ministre de l'économie, et Kevin Asset, le stratège et concepteur de son programme économique.
La perspective d'un nouveau patron de la Fed 'accommodant' provoque une petite détente du côté de l'obligataire avec -4,5 points de base à 4,245% sur le '10 ans' et -4 points de base vers 4,802% sur le '30 ans'.
Mais c'est surtout du côté des changes que le message a fait réagir les détenteurs de dollars qui s'allègent assez agressivement : le '$-Index' a plongé de -0,7% vers 97... et va finir la journée sous les 97,3 (-0,4%), ce qui sera son nouveau plancher annuel.