Wall Street: pire séance depuis le 21 avril information fournie par Cercle Finance 04/08/2025 à 07:35
(Zonebourse.com) - La Bourse de New York a très mal entamé le mois d'août vendredi, subissant une correction de -1,5% (en moyenne) à la veille du weekend, ce qui ne s'était pas produit depuis la fin du mois de mai.
Le Nasdaq Composite a perdu jusqu'à -3% en séance et -2,25% en clôture et les '7 Fantastiques', qui pèsent pour 38% de la capitalisation du 'S&P', ont perdu collectivement -3%.
Une série de cinq séances de repli sur l'ensemble de la semaine sur le Dow Jones est également sans précédent depuis le 13 au 20 juin: avec -1,23% ce vendredi, il a lâché -3% en hebdomadaire.
La journée avait mal commencé après que Donald Trump ait adressé aux pays qui n'avaient pas encore conclu d'accords des tarifs douaniers punitifs, et le moral s'est définitivement assombri avec la publication du 'NFP' à 14h30.
Il est peu probable que le plongeon de -2% du Nasdaq-100 (sous 22.800) et du Russell-2000, ainsi que de 1,6% du S&P500 (à 6.238), soit un accident de parcours 'mineur' car le VIX a flambé de +23% vers 20,60, soit +40% sur la semaine écoulée.
Le S&P500 (80% de titres en repli) et le Nasdaq ont subi leur plus lourde chute depuis le 21 avril, et globalement, pour les trois principaux indices, ce fut également la pire séance depuis le 21 avril.
C'est Amazon (-8,3%) qui plombait le Nasdaq dès les premiers échanges, en compagnie de Marvell Techno (-7,4%), Strategy (-8,8%, dans le sillage du bitcoin en repli de -4%). Et en lien avec les 'cryptos', Coinbase a dévissé de -16,7% et Nuscale, de -11,5% (l'énergéticien fournit les data centers).
Le tournant pour Wall Street s'est produit à 14h30 alors que le Département du Travail publiait un faible nombre d'embauches en juillet : +73.000, un nombre largement inférieur aux attentes des économistes, qui étaient de l'ordre de 105.000.
Le taux de chômage s'est en outre accru de 0,1 point à 4,2%, conformément au consensus de marché, et le nombre des créations de postes a été révisé en très forte baisse de -258.000 pour les deux mois de mai et juin.
De plus, le secteur manufacturier américain s'est très légèrement contracté en juillet, et ce pour la première fois depuis le début de l'année, à en croire S&P Global dont l'indice PMI du secteur est ressorti à 49,8 après 52,9 en juin.
En revanche, l'indice de confiance des ménages américains, compilé par l'Université du Michigan, s'est établi à 61,7 en donnée définitive pour juillet, un niveau proche des 61,8 de la première estimation, en hausse confirmée donc après 60,7 en juin.
Wall Street s'est repris à croire à un assouplissement monétaire de la part de la Réserve fédérale dès septembre (probabilité qui a bondi de 38% vers 63%) pour se focaliser sur une dynamique mondiale compromise par les 'tarifs' annoncés par Trump depuis 24 heures.
Le président américain a signé un décret imposant des droits de douane allant de 10% à 41% sur les importations américaines en provenance de plusieurs pays étrangers, dont 39% pour la Suisse, 25% pour l'Inde, 20% pour Taïwan, 19% pour la Thaïlande et 10% pour Singapour.
Il a également relevé les droits de douane sur les produits canadiens à 35%, contre 25% auparavant, pour tous les produits non couverts par l'accord Etats-Unis-Mexique-Canada, tout en accordant au Mexique un sursis de 90 jours pour négocier un accord commercial plus large (sur la base de 25%).
Enfin, le Brésil a écopé de 50% de droits de douane sur la plupart des 'commodities' (acier, cuivre, etc.) et 'soft commodities' (céréale, soja, café, viande...).
Le Nasdaq Composite a perdu jusqu'à -3% en séance et -2,25% en clôture et les '7 Fantastiques', qui pèsent pour 38% de la capitalisation du 'S&P', ont perdu collectivement -3%.
Une série de cinq séances de repli sur l'ensemble de la semaine sur le Dow Jones est également sans précédent depuis le 13 au 20 juin: avec -1,23% ce vendredi, il a lâché -3% en hebdomadaire.
La journée avait mal commencé après que Donald Trump ait adressé aux pays qui n'avaient pas encore conclu d'accords des tarifs douaniers punitifs, et le moral s'est définitivement assombri avec la publication du 'NFP' à 14h30.
Il est peu probable que le plongeon de -2% du Nasdaq-100 (sous 22.800) et du Russell-2000, ainsi que de 1,6% du S&P500 (à 6.238), soit un accident de parcours 'mineur' car le VIX a flambé de +23% vers 20,60, soit +40% sur la semaine écoulée.
Le S&P500 (80% de titres en repli) et le Nasdaq ont subi leur plus lourde chute depuis le 21 avril, et globalement, pour les trois principaux indices, ce fut également la pire séance depuis le 21 avril.
C'est Amazon (-8,3%) qui plombait le Nasdaq dès les premiers échanges, en compagnie de Marvell Techno (-7,4%), Strategy (-8,8%, dans le sillage du bitcoin en repli de -4%). Et en lien avec les 'cryptos', Coinbase a dévissé de -16,7% et Nuscale, de -11,5% (l'énergéticien fournit les data centers).
Le tournant pour Wall Street s'est produit à 14h30 alors que le Département du Travail publiait un faible nombre d'embauches en juillet : +73.000, un nombre largement inférieur aux attentes des économistes, qui étaient de l'ordre de 105.000.
Le taux de chômage s'est en outre accru de 0,1 point à 4,2%, conformément au consensus de marché, et le nombre des créations de postes a été révisé en très forte baisse de -258.000 pour les deux mois de mai et juin.
De plus, le secteur manufacturier américain s'est très légèrement contracté en juillet, et ce pour la première fois depuis le début de l'année, à en croire S&P Global dont l'indice PMI du secteur est ressorti à 49,8 après 52,9 en juin.
En revanche, l'indice de confiance des ménages américains, compilé par l'Université du Michigan, s'est établi à 61,7 en donnée définitive pour juillet, un niveau proche des 61,8 de la première estimation, en hausse confirmée donc après 60,7 en juin.
Wall Street s'est repris à croire à un assouplissement monétaire de la part de la Réserve fédérale dès septembre (probabilité qui a bondi de 38% vers 63%) pour se focaliser sur une dynamique mondiale compromise par les 'tarifs' annoncés par Trump depuis 24 heures.
Le président américain a signé un décret imposant des droits de douane allant de 10% à 41% sur les importations américaines en provenance de plusieurs pays étrangers, dont 39% pour la Suisse, 25% pour l'Inde, 20% pour Taïwan, 19% pour la Thaïlande et 10% pour Singapour.
Il a également relevé les droits de douane sur les produits canadiens à 35%, contre 25% auparavant, pour tous les produits non couverts par l'accord Etats-Unis-Mexique-Canada, tout en accordant au Mexique un sursis de 90 jours pour négocier un accord commercial plus large (sur la base de 25%).
Enfin, le Brésil a écopé de 50% de droits de douane sur la plupart des 'commodities' (acier, cuivre, etc.) et 'soft commodities' (céréale, soja, café, viande...).