Wall Street : Nvidia comme prévu au top (+5%), le Nasdaq prend 1% en après séance information fournie par Zonebourse 19/11/2025 à 23:18
Le moment le plus attendu depuis le 'shutdown', le début du bal des trimestriels aux US ou la dernière réunion de la FED, c'était incontestablement la publication des résultats de Nvidia.
Sans surprise, ils ressortent supérieurs au consensus, comme pour 80% des entreprises qui ont publié depuis un peu plus de 5 semaines.
Le profit par titre est supérieur de 4% aux prévisions à 1,30$ par titre, les ventes supérieures de +4% à 57Mds$, les revenus 'data-center' supérieurs de 4% à 51,2Mds$, les ventes futures supérieures de +5,5% à 65Mds$, la marge ressort à 73,6% contre 73,4%... et les ventes de 'Blackwell' sont qualifiées 'd'au delà de toutes les espérances'.
La quasi totalité du matériel commandé porte sur ce matériel le plus performant et jugé sans rival sur le marché : le sort de Nvidia apparaît désormais complètement lié au 'Blackwell'.
Le titre prenait entre +5% et +5,5% dans la demi-heure qui a suivi la publication (test des 197$), ce qui rajoutait +1% au Nasdaq en 'after hour' car les autres fabricants de semiconducteurs gagnaient jusqu'à +2,5%, à l'image d'AMD ou Broadcom (qui avait déjà bondi de +4% en séance grâce à la présentation de nouveaux commutateurs ultra-rapides), de Micron avec +3,2%.
NB : Nvidia réagit mieux ce soir que lors de la plupart de ses précédentes publications, lesquelles se sont soldées par des replis à 3 reprises sur cinq au cours des derniers trimestres.
Du coup, la performance du jour à Wall Street apparaît un peu anecdotique : le Nasdaq a fini sur un gain de +0,56% à 22.565, le S&P500 engrange 0,38% et le Dow Jones +0,1%.
Les autres vedettes du jour furent GE Vernova (+7,5%), Constellation energy (+5,3%), Applied Materials (+4,5%), Alphabet (+3%) et Nvidia (+2,85%).
Avec une succession d'annonces de partenariats et d'investissements croisés commence à naître un doute sur les promesses de gains au sein d'un système apparenté à une 'économie circulaire'.
Par ailleurs, 41 actions liées de près ou de loin à l'IA ont généré à elles seules 75% des gains de l'indice S&P 500, alors que 90% d'entreprises avouent ne pas avoir gagné de l'argent grâce à leurs investissements dans l'I.A.
Les comptes du groupe californien pourraient aussi mettre en relief la survalorisation des grandes valeurs de la 'tech' et pousser les investisseurs vers des segments plus délaissés de la cote, une idée qui commence à faire son chemin depuis quelques semaines chez les investisseurs.
'L'élément spéculatif des actions technologiques américaines est, franchement, très élevé', met en garde Thomas Schüßler : 'La spéculation en soi n'est pas vraiment un problème, mais lorsqu'elle est omniprésente, le risque de contretemps augmente considérablement', prévient le gérant de DWS.
Jacob Falkencrone, le responsable de la stratégie d'investissement chez Saxo, rappelle de son côté que 'tout investisseur prudent se doit de considérer l'IA comme une thématique à envisager dans une optique de long terme, et non comme une opportunité de trading sur le court terme'.
L'autre temps fort de ce mercredi a coïncidé avec les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA): les cours du pétrole ont violemment réagi à la baisse, le 'WTI' perdant rapidement -2,5% vers 59$.
Elles montrent que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis s'élevaient à 424,2 millions de barils lors de la semaine du 10 novembre, en baisse de 3,4 millions de barils par rapport à la semaine précédente.
Dans le détail, l'agence rapporte que les stocks de produits distillés -incluant le fioul domestique- ont en revanche progressé de 0,2 million de barils tandis que les stocks d'essence ont augmenté plus nettement, de 2,3 million de barils, toujours par rapport à la semaine précédente.
Enfin, l'EIA précise que les raffineries ont fonctionné à 90% de leur capacité opérationnelle au cours de cette même semaine, avec une production moyenne de 9,3 millions de barils/jour.
Les valeurs du secteur pétrolier ont subi une pression vendeuse jusqu'au coup de cloche final : Valero recule de près de -3%, Occidental Petroleum de -2,5%, Marathon de -2,1%, Conoco de -1,9%.
La publication du 'Beige Book' de la FED à 20H n'a pas apporté de réponse à la question lancinante concernant les probabilités d'une 3ème baisse de taux le 17 décembre prochain, les avis semblent partagés au sein de la FED et le rapport confirme la réticences de plusieurs membres à poursuivre le cycle de baisse des taux.
Avec le retour du 'risk-on' ce soir, les T-Bonds à '10 ans' se tendent de -1,8Pt à 4,140%, le '30 ans' rajoute +1,6Pt à 4,757%.
Une classe d'actif termine par ailleurs très mal cette journée, il s'agit des 'crypto actifs' avec un bitcoin tombé au contact des 88.600$ (-30% depuis ses sommets) puis un ethereum à -7,5% vers 2.875$... mais l'effet 'Nvidia' qui restaure de l'optimisme permet de limiter la casse à 90.000$ et 2.950$ respectivement (à -3 et -5%).
Sans surprise, ils ressortent supérieurs au consensus, comme pour 80% des entreprises qui ont publié depuis un peu plus de 5 semaines.
Le profit par titre est supérieur de 4% aux prévisions à 1,30$ par titre, les ventes supérieures de +4% à 57Mds$, les revenus 'data-center' supérieurs de 4% à 51,2Mds$, les ventes futures supérieures de +5,5% à 65Mds$, la marge ressort à 73,6% contre 73,4%... et les ventes de 'Blackwell' sont qualifiées 'd'au delà de toutes les espérances'.
La quasi totalité du matériel commandé porte sur ce matériel le plus performant et jugé sans rival sur le marché : le sort de Nvidia apparaît désormais complètement lié au 'Blackwell'.
Le titre prenait entre +5% et +5,5% dans la demi-heure qui a suivi la publication (test des 197$), ce qui rajoutait +1% au Nasdaq en 'after hour' car les autres fabricants de semiconducteurs gagnaient jusqu'à +2,5%, à l'image d'AMD ou Broadcom (qui avait déjà bondi de +4% en séance grâce à la présentation de nouveaux commutateurs ultra-rapides), de Micron avec +3,2%.
NB : Nvidia réagit mieux ce soir que lors de la plupart de ses précédentes publications, lesquelles se sont soldées par des replis à 3 reprises sur cinq au cours des derniers trimestres.
Du coup, la performance du jour à Wall Street apparaît un peu anecdotique : le Nasdaq a fini sur un gain de +0,56% à 22.565, le S&P500 engrange 0,38% et le Dow Jones +0,1%.
Les autres vedettes du jour furent GE Vernova (+7,5%), Constellation energy (+5,3%), Applied Materials (+4,5%), Alphabet (+3%) et Nvidia (+2,85%).
Avec une succession d'annonces de partenariats et d'investissements croisés commence à naître un doute sur les promesses de gains au sein d'un système apparenté à une 'économie circulaire'.
Par ailleurs, 41 actions liées de près ou de loin à l'IA ont généré à elles seules 75% des gains de l'indice S&P 500, alors que 90% d'entreprises avouent ne pas avoir gagné de l'argent grâce à leurs investissements dans l'I.A.
Les comptes du groupe californien pourraient aussi mettre en relief la survalorisation des grandes valeurs de la 'tech' et pousser les investisseurs vers des segments plus délaissés de la cote, une idée qui commence à faire son chemin depuis quelques semaines chez les investisseurs.
'L'élément spéculatif des actions technologiques américaines est, franchement, très élevé', met en garde Thomas Schüßler : 'La spéculation en soi n'est pas vraiment un problème, mais lorsqu'elle est omniprésente, le risque de contretemps augmente considérablement', prévient le gérant de DWS.
Jacob Falkencrone, le responsable de la stratégie d'investissement chez Saxo, rappelle de son côté que 'tout investisseur prudent se doit de considérer l'IA comme une thématique à envisager dans une optique de long terme, et non comme une opportunité de trading sur le court terme'.
L'autre temps fort de ce mercredi a coïncidé avec les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA): les cours du pétrole ont violemment réagi à la baisse, le 'WTI' perdant rapidement -2,5% vers 59$.
Elles montrent que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis s'élevaient à 424,2 millions de barils lors de la semaine du 10 novembre, en baisse de 3,4 millions de barils par rapport à la semaine précédente.
Dans le détail, l'agence rapporte que les stocks de produits distillés -incluant le fioul domestique- ont en revanche progressé de 0,2 million de barils tandis que les stocks d'essence ont augmenté plus nettement, de 2,3 million de barils, toujours par rapport à la semaine précédente.
Enfin, l'EIA précise que les raffineries ont fonctionné à 90% de leur capacité opérationnelle au cours de cette même semaine, avec une production moyenne de 9,3 millions de barils/jour.
Les valeurs du secteur pétrolier ont subi une pression vendeuse jusqu'au coup de cloche final : Valero recule de près de -3%, Occidental Petroleum de -2,5%, Marathon de -2,1%, Conoco de -1,9%.
La publication du 'Beige Book' de la FED à 20H n'a pas apporté de réponse à la question lancinante concernant les probabilités d'une 3ème baisse de taux le 17 décembre prochain, les avis semblent partagés au sein de la FED et le rapport confirme la réticences de plusieurs membres à poursuivre le cycle de baisse des taux.
Avec le retour du 'risk-on' ce soir, les T-Bonds à '10 ans' se tendent de -1,8Pt à 4,140%, le '30 ans' rajoute +1,6Pt à 4,757%.
Une classe d'actif termine par ailleurs très mal cette journée, il s'agit des 'crypto actifs' avec un bitcoin tombé au contact des 88.600$ (-30% depuis ses sommets) puis un ethereum à -7,5% vers 2.875$... mais l'effet 'Nvidia' qui restaure de l'optimisme permet de limiter la casse à 90.000$ et 2.950$ respectivement (à -3 et -5%).