Wall Street : nouveau record de clôture du Nasdaq, bien aidé par Apple et AMD information fournie par Cercle Finance 07/08/2025 à 23:52
(Zonebourse.com) - L'indice Dow Jones lâche 0,51%, le S&P500 -0,08%, à 6.340 points... mais les optimistes retiendront que Nasdaq Composite (+0,35% à 21.242 points) et le Nasdaq-100 (+0,32% à 23.390) ont établi un nouveau record historique de clôture, au-delà des niveaux affichés le 30 juillet.
Le Nasdaq a encore été dopé ce jeudi par les grandes valeurs technologiques comme Apple (+3,2%), AMD (+5,7%), Strategy (+4,9%), ou Nvidia qui établit un nouveau record ce soir (183,9$, 4.400Mds$ de 'capi'), puis Palantir (+2% à 184,5$).
Les niveaux de valorisation des 10 principaux géants de la 'tech' sont bien supérieurs à ce qui fut observé en mars 2000, leur pondération par rapport au 490 autres valeurs du S&P500 (40%) s'avère également très supérieure aux niveaux du sommet de la bulle des 'dot.com'.
Wall Street semble 'marcher sur l'eau', ignorant les signaux de ralentissement (emploi, activité dans le tertiaire) puis l'impact d'un hausse massive des droits de douane (près de 30Mds$ engrangés aux dires de Donald Trump) qui viennent de prendre une autre dimension ce jeudi 7 avec une entrée en vigueur qui se substitue aux 10% que de nombreux pays subissaient depuis le 2 avril.
Cela pourrait être lié à l'annonce de 166Mds$ de 'buyback' (rachats de titres) depuis début juillet par les entreprises du S&P500: c'est un record absolu en 4 semaines... et ce n'est pas terminé.
Wall Street n'avait pas réagi de façon très marquée aux 'chiffres du jour', en revanche, les investisseurs ont accusé le coup (recul de -0,6% du 'S&P' un peu avant 20H) suite à des informations relayés par l'agence Bloomberg selon lesquelles le gouverneur de la Réserve fédérale, Christopher Waller (qui a donné récemment de nombreux gages de volonté de baisser les taux qui ont beaucoup plus à Trump), serait le candidat favori de la Maison Blanche pour prendre la présidence de la banque centrale.
Actualité 'FED' chargée ce jeudi avec la nomination de Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Réserve fédérale américaine en replacement la gouverneure de la Fed, Adriana Kugler, démissionnaire surprise le weekend dernier.
Côté chiffres, la série a débuté par la parution de données sur la productivité non-agricole aux Etats-Unis : elle a grimpé de 2,4% en rythme annualisé au deuxième trimestre 2025, selon une estimation préliminaire du Département du Travail, après un recul de 1,8% observé au trimestre précédent.
Ce rebond, qui traduit une croissance de 3,7% de la production pour un nombre d'heures travaillées accru de 1,3%, s'est accompagné d'un bond de 4% du salaire horaire, d'où une hausse de 1,6% des coûts unitaires salariaux non-agricoles.
Les chiffres sont un peu moins positifs du côté de l'emploi: les inscriptions aux allocations chômage progressent +7.000 à 226.000 (cela reste historiquement très bas) et les stocks des grossistes progressent de +0,1% aux Etats-Unis, ce qui semble non-significatif alors que les importations américains vont être sérieusement impactées (baisse probable des volumes) avec les 'tarifs' entrés en vigueur ce 7 août.
Le Nasdaq a encore été dopé ce jeudi par les grandes valeurs technologiques comme Apple (+3,2%), AMD (+5,7%), Strategy (+4,9%), ou Nvidia qui établit un nouveau record ce soir (183,9$, 4.400Mds$ de 'capi'), puis Palantir (+2% à 184,5$).
Les niveaux de valorisation des 10 principaux géants de la 'tech' sont bien supérieurs à ce qui fut observé en mars 2000, leur pondération par rapport au 490 autres valeurs du S&P500 (40%) s'avère également très supérieure aux niveaux du sommet de la bulle des 'dot.com'.
Wall Street semble 'marcher sur l'eau', ignorant les signaux de ralentissement (emploi, activité dans le tertiaire) puis l'impact d'un hausse massive des droits de douane (près de 30Mds$ engrangés aux dires de Donald Trump) qui viennent de prendre une autre dimension ce jeudi 7 avec une entrée en vigueur qui se substitue aux 10% que de nombreux pays subissaient depuis le 2 avril.
Cela pourrait être lié à l'annonce de 166Mds$ de 'buyback' (rachats de titres) depuis début juillet par les entreprises du S&P500: c'est un record absolu en 4 semaines... et ce n'est pas terminé.
Wall Street n'avait pas réagi de façon très marquée aux 'chiffres du jour', en revanche, les investisseurs ont accusé le coup (recul de -0,6% du 'S&P' un peu avant 20H) suite à des informations relayés par l'agence Bloomberg selon lesquelles le gouverneur de la Réserve fédérale, Christopher Waller (qui a donné récemment de nombreux gages de volonté de baisser les taux qui ont beaucoup plus à Trump), serait le candidat favori de la Maison Blanche pour prendre la présidence de la banque centrale.
Actualité 'FED' chargée ce jeudi avec la nomination de Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Réserve fédérale américaine en replacement la gouverneure de la Fed, Adriana Kugler, démissionnaire surprise le weekend dernier.
Côté chiffres, la série a débuté par la parution de données sur la productivité non-agricole aux Etats-Unis : elle a grimpé de 2,4% en rythme annualisé au deuxième trimestre 2025, selon une estimation préliminaire du Département du Travail, après un recul de 1,8% observé au trimestre précédent.
Ce rebond, qui traduit une croissance de 3,7% de la production pour un nombre d'heures travaillées accru de 1,3%, s'est accompagné d'un bond de 4% du salaire horaire, d'où une hausse de 1,6% des coûts unitaires salariaux non-agricoles.
Les chiffres sont un peu moins positifs du côté de l'emploi: les inscriptions aux allocations chômage progressent +7.000 à 226.000 (cela reste historiquement très bas) et les stocks des grossistes progressent de +0,1% aux Etats-Unis, ce qui semble non-significatif alors que les importations américains vont être sérieusement impactées (baisse probable des volumes) avec les 'tarifs' entrés en vigueur ce 7 août.