Wall Street : nouveau déluge de (modestes) records, moins d'emplois créés en 2024/2025 information fournie par Zonebourse 09/09/2025 à 23:51
(Zonebourse.com) - Les indices US poursuivent leur progression et améliorent à la marge les records de la fin-août : le S&P 500 a grimpé de 0,27 % pour terminer la séance à 6 512 points (meilleure clôture historique, pas de nouveau record absolu intraday), le Nasdaq Composite réalise le doublé 'clôture/intraday' avec +0,37 % à 21 879,5 à 22H et 21.892 à 21H59 tandis que le Dow Jones engrange 0,43 % à 45 711 (record du 29 août amélioré d'environ +0,2%).
Les indices ont été soutenus par Micron et AMD (+2,9%) puis Palantir (+4%), et la locomotive Nvidia (+1,5%, sur une vague de rachats à bon compte).
La séance a été marquée par un rebond du pétrole lorsque la rumeur -confirmée- qu'Israël avait lancé une attaque contre des dirigeants du Hamas au coeur de la capitale du Qatar, Doha.
Les marchés ont eu ensuite la confirmation de bombardements que tous les traités internationaux qualifient d'acte de guerre contre un pays souverain... et que certains dirigeants du Hamas ont bien été éliminés.
L'opération semblant avoir été couverte par Washington (avec l'assentiment des autorités Qataries ?), les marchés US n'ont pas succombé à la nervosité.
Wall Street reste donc porté par le scénario des 3 baisses de taux : la baisse des taux a été évoquée à chacun des 30 ou 31 records inscrits par le S&P500 cette année (et s'il a eu 100 séances de hausse ces 8 derniers, les 'taux qui vont baisser' ont dû être évoqués au moins 80 fois).
La baisse des taux, c'est juste un mantra, ce qui compte c'est l'abondance des liquidités et l'impression monétaire -alors que le déficit US sur 12 mois progresse à un rythme de près de 2.000Mds$- en fournit à Wall Street au-delà de ses espérances... et pas le moindre signe de ralentissement des dépenses fédérales en vue.
Seul chiffre au menu ce lundi outre-Atlantique, la révision des créations d'emploi et l'estimation définitive sur 12 mois, d'avril 2024 à fin mars 2025 : la minoration qui avait été calculée en cumulant les chiffres révisés d'un mois sur l'autre donnait -400.000, ce pourrait être en fait -1 million, et le nombre d'emplois réellement créés pour ne pas dépasser 598.000.
A 24H des premiers chiffres concernant l'inflation au mois d'août (PPI), les T-Bonds US qui valident depuis vendredi dernier 3 baisses de taux comme un 'fait accompli' ont consolidé et les taux longs se sont légèrement dégradés : les '10 ans' affichent +4Pts à 4,085% et le '30 ans' +3,7Pts à 4,727%.
Les indices ont été soutenus par Micron et AMD (+2,9%) puis Palantir (+4%), et la locomotive Nvidia (+1,5%, sur une vague de rachats à bon compte).
La séance a été marquée par un rebond du pétrole lorsque la rumeur -confirmée- qu'Israël avait lancé une attaque contre des dirigeants du Hamas au coeur de la capitale du Qatar, Doha.
Les marchés ont eu ensuite la confirmation de bombardements que tous les traités internationaux qualifient d'acte de guerre contre un pays souverain... et que certains dirigeants du Hamas ont bien été éliminés.
L'opération semblant avoir été couverte par Washington (avec l'assentiment des autorités Qataries ?), les marchés US n'ont pas succombé à la nervosité.
Wall Street reste donc porté par le scénario des 3 baisses de taux : la baisse des taux a été évoquée à chacun des 30 ou 31 records inscrits par le S&P500 cette année (et s'il a eu 100 séances de hausse ces 8 derniers, les 'taux qui vont baisser' ont dû être évoqués au moins 80 fois).
La baisse des taux, c'est juste un mantra, ce qui compte c'est l'abondance des liquidités et l'impression monétaire -alors que le déficit US sur 12 mois progresse à un rythme de près de 2.000Mds$- en fournit à Wall Street au-delà de ses espérances... et pas le moindre signe de ralentissement des dépenses fédérales en vue.
Seul chiffre au menu ce lundi outre-Atlantique, la révision des créations d'emploi et l'estimation définitive sur 12 mois, d'avril 2024 à fin mars 2025 : la minoration qui avait été calculée en cumulant les chiffres révisés d'un mois sur l'autre donnait -400.000, ce pourrait être en fait -1 million, et le nombre d'emplois réellement créés pour ne pas dépasser 598.000.
A 24H des premiers chiffres concernant l'inflation au mois d'août (PPI), les T-Bonds US qui valident depuis vendredi dernier 3 baisses de taux comme un 'fait accompli' ont consolidé et les taux longs se sont légèrement dégradés : les '10 ans' affichent +4Pts à 4,085% et le '30 ans' +3,7Pts à 4,727%.