Wall Street: les prises de profits continuent en attendant Powell information fournie par Cercle Finance 21/08/2025 à 15:22
(Zonebourse.com) - La Bourse de New York devrait poursuivre son mouvement de consolidation jeudi matin, les investisseurs continuant de liquider leurs positions à la veille du discours très attendu que doit prononcer Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, demain à Jackson Hole.
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les indices Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq 100 cèdent entre 0,3% et 0,4%, laissant entrevoir un début de séance dans le rouge.
Le S&P 500 se dirige ainsi vers une quatrième séance consécutive de baisse, ce qui semble confirmer que les investisseurs cherchent à empocher leurs bénéfices, principalement sur les valeurs technologiques, suite aux records historiques de la semaine passée et avant l'intervention de Powell.
A titre d'indication, l'indice S&P avait rebondi de 32% depuis ses plus mois d'avril, un redressement à côté duquel le recul de 1,5% accumulé depuis lundi semble relativement anecdotique.
'On peut considérer qu'une correction atteignant 5% serait tout à fait normale après une telle progression, même sans catalyseur évident', rappelle Scott T Chronert, le stratège vedette de Citi.
'Ceci dit, la physionomie des deux derniers jours va dans le sens d'un effet de rotation au vu des variations sectorielles, qui ont privilégié des compartiments défensifs comme l'immobilier, la consommation des base, la santé et les services aux collectivités', ajoute l'analyste.
'L'énergie, les matières premières et les financières sont également en hausse sur les deux dernières séances', souligne-t-il.
Mais si un phénomène assimilable à une rotation semble bel et bien avoir débuté, il n'est pas forcément synonyme de hausse pour la Bourse, préviennent les professionnels, qui considèrent que le signal le plus encourageant aujourd'hui serait un 'élargissement' général du mouvement haussier, bien au-delà des traditionnelles locomotives de la tech qui portent Wall Street depuis plusieurs années.
Selon bon nombre d'observateurs, c'est l'espoir que le président de la Fed Jerome Powell laisse entrevoir demain une prochaine baisse des taux qui pousse les investisseurs à rééquilibrer leurs portefeuilles.
'Le discours de Powell à Jackson Hole (...) va être scruté de près, parce que ce qu'il va dire pourrait bien bousculer les anticipations actuelles du marché concernant la trajectoire des taux de la Fed', préviennent les analystes de Barclays.
'A court terme, il s'agit clairement du principal risque pour les actions, durant un été qui s'est révélé jusqu'ici étonnamment calme', indique la banque britannique.
Du côté des statistiques, le Département du Travail a enregistré 235.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 11 août, un chiffre en hausse de 11.000 par rapport à la semaine précédente, un signe que le marché de l'emploi subit bien un ralentissement à l'heure actuelle.
L'indice 'Philly Fed' - qui mesure l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie - a quant à lui fléchi ce mois-ci, passant de +15,9 en juillet à -0,3 en août, du fait du plongeon des nouvelles commandes.
Sur le front des entreprises, Walmart a déçu avec ses résultats trimestriels moins bons que prévu, que certains attribuent à l'impact des droits de douane sur ses prix, ce qui valait au numéro un mondial de la distribution de céder plus de 2% en cotations avant-Bourse.
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les indices Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq 100 cèdent entre 0,3% et 0,4%, laissant entrevoir un début de séance dans le rouge.
Le S&P 500 se dirige ainsi vers une quatrième séance consécutive de baisse, ce qui semble confirmer que les investisseurs cherchent à empocher leurs bénéfices, principalement sur les valeurs technologiques, suite aux records historiques de la semaine passée et avant l'intervention de Powell.
A titre d'indication, l'indice S&P avait rebondi de 32% depuis ses plus mois d'avril, un redressement à côté duquel le recul de 1,5% accumulé depuis lundi semble relativement anecdotique.
'On peut considérer qu'une correction atteignant 5% serait tout à fait normale après une telle progression, même sans catalyseur évident', rappelle Scott T Chronert, le stratège vedette de Citi.
'Ceci dit, la physionomie des deux derniers jours va dans le sens d'un effet de rotation au vu des variations sectorielles, qui ont privilégié des compartiments défensifs comme l'immobilier, la consommation des base, la santé et les services aux collectivités', ajoute l'analyste.
'L'énergie, les matières premières et les financières sont également en hausse sur les deux dernières séances', souligne-t-il.
Mais si un phénomène assimilable à une rotation semble bel et bien avoir débuté, il n'est pas forcément synonyme de hausse pour la Bourse, préviennent les professionnels, qui considèrent que le signal le plus encourageant aujourd'hui serait un 'élargissement' général du mouvement haussier, bien au-delà des traditionnelles locomotives de la tech qui portent Wall Street depuis plusieurs années.
Selon bon nombre d'observateurs, c'est l'espoir que le président de la Fed Jerome Powell laisse entrevoir demain une prochaine baisse des taux qui pousse les investisseurs à rééquilibrer leurs portefeuilles.
'Le discours de Powell à Jackson Hole (...) va être scruté de près, parce que ce qu'il va dire pourrait bien bousculer les anticipations actuelles du marché concernant la trajectoire des taux de la Fed', préviennent les analystes de Barclays.
'A court terme, il s'agit clairement du principal risque pour les actions, durant un été qui s'est révélé jusqu'ici étonnamment calme', indique la banque britannique.
Du côté des statistiques, le Département du Travail a enregistré 235.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 11 août, un chiffre en hausse de 11.000 par rapport à la semaine précédente, un signe que le marché de l'emploi subit bien un ralentissement à l'heure actuelle.
L'indice 'Philly Fed' - qui mesure l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie - a quant à lui fléchi ce mois-ci, passant de +15,9 en juillet à -0,3 en août, du fait du plongeon des nouvelles commandes.
Sur le front des entreprises, Walmart a déçu avec ses résultats trimestriels moins bons que prévu, que certains attribuent à l'impact des droits de douane sur ses prix, ce qui valait au numéro un mondial de la distribution de céder plus de 2% en cotations avant-Bourse.