Wall Street: les manoeuvres anti-Fed de Donald Trump ignorées information fournie par Cercle Finance 27/08/2025 à 07:30
(Zonebourse.com) - Wall Street était attendu en baisse depuis lundi soir, puis rouvrait sur une note indécise... avant que les acheteurs ne prennent la main et ne la lâche plus jusqu'à la clôture. Le vert domine au final sans partage avec un Dow Jones à +0,3%, ainsi qu'un S&P 500 et un Nasdaq Composite en hausses de plus de 0,4%.
Le titre Nvidia a repris plus de 1% et voit sa capitalisation remonter près de son record de 4.500Mds$ (soit l'équivalent de la 'capi' de la bourse de Tokyo, mais le titre affiche aussi une pondération record de 8% du S&P500, une première historique).
L'ultra-concentration de Wall Street (les 10 plus grosses capitalisations représentent plus de 40% du 'S&P') et le poids inégalé de Nvidia pourraient créer une situation délétère... un peu comme Nokia déterminait la tendance au quotidien de la bourse d'Helsinki au début des années 2000, lui imprimant des variations pouvant dépasser 2% en quelques heures.
Une progression inférieure à 50% du CA sur 12 mois serait considérée comme une déception (ce ne sera pas le cas) et tout va dépendre des 'attentes cachées' des investisseurs (+55%, +60% ou au-delà ?) : Nvidia n'a pas le droit de décevoir, ni sur ses ventes, ni sur ses bénéfices, ni sur ses attentes... cela fait beaucoup de conditions à réunir.
Dans un tout autre registre, mais qui entretient également pas mal de volatilité depuis mi-novembre 2024, Wall Street s'était ému lundi soir de la tentative de limogeage de la gouverneure de la Fed Lisa Cook par Donald Trump, sous le prétexte qu'elle aurait menti pour obtenir des emprunts immobiliers à des taux plus favorables... ce qui paraît bizarre quand on sait que les personnes intégrant ou ayant intégré la Fed entretiennent déjà les meilleurs rapports avec les banques et sont considérées comme des emprunteurs au profil idéal.
Le décret signé par Donald Trump n'aura aucun 'effet immédiat' (contrairement à ce qu'il prétend) et semble mal étayé d'un point de vue légal : il sera contesté en justice... et de toute façon, la procédure durera au-delà de février 2026 (à la fin des fins, c'est la Cour Suprême qui pourrait trancher sur ce cas unique dans les annales), c'est-à-dire la date de la fin de mandat de Lisa Cook (lequel pourrait en effet ne pas être renouvelé).
Côté indicateurs, les commandes américaines de biens durables, en baisse de 2,8% en juillet, sont ressorties supérieures aux attentes, sans provoquer de remous sur l'obligataire : les investisseurs semblent placer leurs espoirs dans un bon indice PCE ce vendredi.
La seconde estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre attendue jeudi ne devrait pas avoir de gros impact, à moins d'une révision drastique à la hausse qui doucherait les espoirs de baisse de taux le 17 septembre.
Sur le marché obligataire, le rendement du T-Bond à 10 ans s'est détendu vers 4,260% contre 4,285% lundi, et le '2 ans', plus volatile, a effacé -4,7 points de base vers 4,683%. A noter également la nette chute du pétrole, avec un baril de WTI en baisse de -2,2% sous les 63,25$... le signe que la croissance s'étiole ?
Le titre Nvidia a repris plus de 1% et voit sa capitalisation remonter près de son record de 4.500Mds$ (soit l'équivalent de la 'capi' de la bourse de Tokyo, mais le titre affiche aussi une pondération record de 8% du S&P500, une première historique).
L'ultra-concentration de Wall Street (les 10 plus grosses capitalisations représentent plus de 40% du 'S&P') et le poids inégalé de Nvidia pourraient créer une situation délétère... un peu comme Nokia déterminait la tendance au quotidien de la bourse d'Helsinki au début des années 2000, lui imprimant des variations pouvant dépasser 2% en quelques heures.
Une progression inférieure à 50% du CA sur 12 mois serait considérée comme une déception (ce ne sera pas le cas) et tout va dépendre des 'attentes cachées' des investisseurs (+55%, +60% ou au-delà ?) : Nvidia n'a pas le droit de décevoir, ni sur ses ventes, ni sur ses bénéfices, ni sur ses attentes... cela fait beaucoup de conditions à réunir.
Dans un tout autre registre, mais qui entretient également pas mal de volatilité depuis mi-novembre 2024, Wall Street s'était ému lundi soir de la tentative de limogeage de la gouverneure de la Fed Lisa Cook par Donald Trump, sous le prétexte qu'elle aurait menti pour obtenir des emprunts immobiliers à des taux plus favorables... ce qui paraît bizarre quand on sait que les personnes intégrant ou ayant intégré la Fed entretiennent déjà les meilleurs rapports avec les banques et sont considérées comme des emprunteurs au profil idéal.
Le décret signé par Donald Trump n'aura aucun 'effet immédiat' (contrairement à ce qu'il prétend) et semble mal étayé d'un point de vue légal : il sera contesté en justice... et de toute façon, la procédure durera au-delà de février 2026 (à la fin des fins, c'est la Cour Suprême qui pourrait trancher sur ce cas unique dans les annales), c'est-à-dire la date de la fin de mandat de Lisa Cook (lequel pourrait en effet ne pas être renouvelé).
Côté indicateurs, les commandes américaines de biens durables, en baisse de 2,8% en juillet, sont ressorties supérieures aux attentes, sans provoquer de remous sur l'obligataire : les investisseurs semblent placer leurs espoirs dans un bon indice PCE ce vendredi.
La seconde estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre attendue jeudi ne devrait pas avoir de gros impact, à moins d'une révision drastique à la hausse qui doucherait les espoirs de baisse de taux le 17 septembre.
Sur le marché obligataire, le rendement du T-Bond à 10 ans s'est détendu vers 4,260% contre 4,285% lundi, et le '2 ans', plus volatile, a effacé -4,7 points de base vers 4,683%. A noter également la nette chute du pétrole, avec un baril de WTI en baisse de -2,2% sous les 63,25$... le signe que la croissance s'étiole ?