Wall Street: le vert de retour à l'orée d'une semaine chargée information fournie par Zonebourse 15/12/2025 à 15:26
La Bourse de New York devrait ouvrir sur une note légèrement haussière lundi matin, les investisseurs reprenant un peu d'ardeur après le repli de la semaine écoulée, même si la prudence demeure avant une semaine qui s'annonce chargée sur le front des indicateurs économiques.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats "futures" sur les principaux indices boursiers américains avancent de 0,5% à 0,7%, annonçant un début de journée dans le vert.
Entre le message peu lisible livré par la Fed et la déception liée aux résultats d'Oracle puis de Broadcom, les marchés d'actions américains avaient peiné à trouver une direction la semaine dernière.
Si le Dow Jones et le S&P 500 ont réussi à inscrire de nouveaux records historiques, les pertes hebdomadaires des grands indices new-yorkais s'étageaient entre 0,6% pour le S&P 500 et 1,6% pour le Nasdaq.
Après la politique monétaire et les résultats d'entreprise la semaine passée, l'attention des investisseurs va revenir au cours des séances qui viennent vers les questionnements sur l'inflation et la conjoncture économique.
Les intervenants s'attendent cette semaine à la publication de nombreuses données économiques aux Etats-Unis, dont le rapport sur l'emploi pour le mois de novembre, qui paraîtra demain et devrait indiquer que les Etats-Unis n'ont créé que 35 000 emplois non agricoles en novembre.
Ces chiffres, diffusés avec plus de quinze jours de retard en raison de la fermeture des administrations fédérales, devraient également intégrer les estimations des créations de postes en octobre, évaluées à environ 55 000 emplois, mais pas le taux de chômage pour ce mois, la paralysie du Département du Travail ayant empêché la collecte de certaines données.
Par ailleurs, le rapport sur l'inflation de novembre, programmé jeudi, devrait montrer que les prix à la consommation (CPI) ont progressé de 3% sur un an, un rythme inchangé par rapport à septembre, sachant que les données d'octobre ne seront jamais publiées en raison du "shutdown".
En attendant, les investisseurs ont pris connaissance, ce matin, d'une forte baisse de l'indice Empire State de la Fed de New York mesurant les conditions d'activité dans le secteur manufacturier de la région, qui a chuté de 23 points pour s'établir un peu en dessous de zéro, à -3,9.
Sur le marché obligataire, les taux continuent de faire preuve de volatilité et le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans, qui jouent aux yo-yo depuis plus d'une semaine, repart à la baisse vers 4,16%, contre 4,19% vendredi soir, en dépit de l'affaiblissement du dollar.
L'euro rebondit en direction de 1,1750 face au billet vert, un plus haut de quasiment trois mois, ce qui pourrait laisser entrevoir d'après les cambistes un retour vers son sommet annuel de 1,1850 d'ici à la fin de l'année, notamment en cas de discours peu accommodant jeudi de la part de la BCE.
En hausse de 0,9% à 4 368,3 dollars, l'or poursuit son inexorable ascension qui pourrait l'envoyer, selon les spécialistes du secteur, vers de nouveaux plus hauts absolus et un objectif de 4 460 dollars à court terme.
Les cours du pétrole alignent une quatrième séance de baisse d'affilée avec un baril de brut léger texan (WTI) qui cède 0,7% à 57 points.
Si les dernières semaines de trading de l'année sont généralement favorables, la vitesse et l'ampleur du "rally" qu'a connus Wall Street en 2025 semblent globalement limiter le potentiel haussier sur cette dernière semaine complète de cotation de l'année.
Aux niveaux de cours actuels, le Dow Jones affiche un gain annuel de 13,9%, le S&P prend 16% et le Nasdaq grimpe de plus de 20%.
Un élément susceptible d'accroître sensiblement la volatilité des marchés se produira vendredi, avec les "quatre sorcières", soit l'expiration de quatre différents types de contrats de futures et d'options, qui débouche le plus souvent aussi sur un gonflement des volumes en poussant les traders à déboucler leurs positions de couverture
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats "futures" sur les principaux indices boursiers américains avancent de 0,5% à 0,7%, annonçant un début de journée dans le vert.
Entre le message peu lisible livré par la Fed et la déception liée aux résultats d'Oracle puis de Broadcom, les marchés d'actions américains avaient peiné à trouver une direction la semaine dernière.
Si le Dow Jones et le S&P 500 ont réussi à inscrire de nouveaux records historiques, les pertes hebdomadaires des grands indices new-yorkais s'étageaient entre 0,6% pour le S&P 500 et 1,6% pour le Nasdaq.
Après la politique monétaire et les résultats d'entreprise la semaine passée, l'attention des investisseurs va revenir au cours des séances qui viennent vers les questionnements sur l'inflation et la conjoncture économique.
Les intervenants s'attendent cette semaine à la publication de nombreuses données économiques aux Etats-Unis, dont le rapport sur l'emploi pour le mois de novembre, qui paraîtra demain et devrait indiquer que les Etats-Unis n'ont créé que 35 000 emplois non agricoles en novembre.
Ces chiffres, diffusés avec plus de quinze jours de retard en raison de la fermeture des administrations fédérales, devraient également intégrer les estimations des créations de postes en octobre, évaluées à environ 55 000 emplois, mais pas le taux de chômage pour ce mois, la paralysie du Département du Travail ayant empêché la collecte de certaines données.
Par ailleurs, le rapport sur l'inflation de novembre, programmé jeudi, devrait montrer que les prix à la consommation (CPI) ont progressé de 3% sur un an, un rythme inchangé par rapport à septembre, sachant que les données d'octobre ne seront jamais publiées en raison du "shutdown".
En attendant, les investisseurs ont pris connaissance, ce matin, d'une forte baisse de l'indice Empire State de la Fed de New York mesurant les conditions d'activité dans le secteur manufacturier de la région, qui a chuté de 23 points pour s'établir un peu en dessous de zéro, à -3,9.
Sur le marché obligataire, les taux continuent de faire preuve de volatilité et le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans, qui jouent aux yo-yo depuis plus d'une semaine, repart à la baisse vers 4,16%, contre 4,19% vendredi soir, en dépit de l'affaiblissement du dollar.
L'euro rebondit en direction de 1,1750 face au billet vert, un plus haut de quasiment trois mois, ce qui pourrait laisser entrevoir d'après les cambistes un retour vers son sommet annuel de 1,1850 d'ici à la fin de l'année, notamment en cas de discours peu accommodant jeudi de la part de la BCE.
En hausse de 0,9% à 4 368,3 dollars, l'or poursuit son inexorable ascension qui pourrait l'envoyer, selon les spécialistes du secteur, vers de nouveaux plus hauts absolus et un objectif de 4 460 dollars à court terme.
Les cours du pétrole alignent une quatrième séance de baisse d'affilée avec un baril de brut léger texan (WTI) qui cède 0,7% à 57 points.
Si les dernières semaines de trading de l'année sont généralement favorables, la vitesse et l'ampleur du "rally" qu'a connus Wall Street en 2025 semblent globalement limiter le potentiel haussier sur cette dernière semaine complète de cotation de l'année.
Aux niveaux de cours actuels, le Dow Jones affiche un gain annuel de 13,9%, le S&P prend 16% et le Nasdaq grimpe de plus de 20%.
Un élément susceptible d'accroître sensiblement la volatilité des marchés se produira vendredi, avec les "quatre sorcières", soit l'expiration de quatre différents types de contrats de futures et d'options, qui débouche le plus souvent aussi sur un gonflement des volumes en poussant les traders à déboucler leurs positions de couverture