Wall Street: le temps se gâte à la veille de l'événement Nvidia information fournie par Zonebourse 18/11/2025 à 15:22
La Bourse de New York devrait ouvrir en baisse mardi matin, poursuivant son mouvement de repli des dernières séances alors que les incertitudes sur la poursuite de l'assouplissement monétaire de la Fed et les inquiétudes autour des valorisations élevées du secteur technologique n'incitent toujours pas à la prise de risque.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices cèdent entre 0,5% et 0,6%, annonçant un début de séance sur une note de faiblesse.
En se repliant de 0,9% hier, le S&P a aligné une troisième séance de baisse, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le mois de septembre, et essuyé sa pire performance en trois jours depuis avril dernier (-2,6%).
Les marchés d'actions américains sont rattrapés, depuis un peu plus d'un mois, par les craintes d'une survalorisation des titres technologiques, en particulier ceux liés à l'IA, après plus de six mois de hausse continue ayant porté le Nasdaq à des niveaux records.
Cette peur d'une bulle spéculative qui serait prête à exploser, comme celle qui avait eu raison des valeurs de l'Internet au début des années 2000, est sans doute exacerbée par l'attente des résultats trimestriels de Nvidia, qui paraîtront demain, avec le sentiment d'une publication à 'quitte ou double'.
Pour certains analystes, il n'est pas dit que le spécialiste des puces dédiées à l'IA continue de défier indéfiniment la pesanteur en présentant des résultats stellaires et en révisant systématique à la hausse ses prévisions.
'L'environnement s'annonce, cette fois, plus fébrile', prévient Ruben Dalfovo, stratégiste chez Saxo Banque.
'Les investisseurs ne se laissent plus impressionnés par des performances simplement meilleures que prévu', ajoute-t-il. 'Ils veulent maintenant des preuves que les investissements dans l'IA ne se résument pas juste à une boucle se répétant à l'infini, mais que ceux-ci peuvent se traduire par des profits durables', indique l'analyste.
Elément préoccupant, l'indice de volatilité du CBOE, baromètre de la nervosité des investisseurs, poursuit son ascension et se tend encore de 5,8% à 23,7 ce matin, validant un scénario technique défavorable où la volatilité pourrait s'enflammer à tout moment en direction des 30 points, signe de stress maximum.
Encore plus inquiétant indice, l'indice S&P 500 est repassé hier sous sa moyenne mobile à 50 jours, considéré comme un important support technique, pour la première fois depuis près de cinq mois.
Pour ne rien arranger, les prévisions pessimistes dévoilées par la chaîne de magasins de bricolage Home Depot devraient pénaliser l'ensemble du secteur de la distribution.
Tous ces facteurs amènent logiquement les investisseurs à se replier vers les actifs moins risqués. L'or profite de son statut de valeur refuge pour tenter de retrouver une dynamique ascendante et les rendements obligataires sont en baisse, celui du papier à dix ans se repliant en direction de 4,09%.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices cèdent entre 0,5% et 0,6%, annonçant un début de séance sur une note de faiblesse.
En se repliant de 0,9% hier, le S&P a aligné une troisième séance de baisse, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le mois de septembre, et essuyé sa pire performance en trois jours depuis avril dernier (-2,6%).
Les marchés d'actions américains sont rattrapés, depuis un peu plus d'un mois, par les craintes d'une survalorisation des titres technologiques, en particulier ceux liés à l'IA, après plus de six mois de hausse continue ayant porté le Nasdaq à des niveaux records.
Cette peur d'une bulle spéculative qui serait prête à exploser, comme celle qui avait eu raison des valeurs de l'Internet au début des années 2000, est sans doute exacerbée par l'attente des résultats trimestriels de Nvidia, qui paraîtront demain, avec le sentiment d'une publication à 'quitte ou double'.
Pour certains analystes, il n'est pas dit que le spécialiste des puces dédiées à l'IA continue de défier indéfiniment la pesanteur en présentant des résultats stellaires et en révisant systématique à la hausse ses prévisions.
'L'environnement s'annonce, cette fois, plus fébrile', prévient Ruben Dalfovo, stratégiste chez Saxo Banque.
'Les investisseurs ne se laissent plus impressionnés par des performances simplement meilleures que prévu', ajoute-t-il. 'Ils veulent maintenant des preuves que les investissements dans l'IA ne se résument pas juste à une boucle se répétant à l'infini, mais que ceux-ci peuvent se traduire par des profits durables', indique l'analyste.
Elément préoccupant, l'indice de volatilité du CBOE, baromètre de la nervosité des investisseurs, poursuit son ascension et se tend encore de 5,8% à 23,7 ce matin, validant un scénario technique défavorable où la volatilité pourrait s'enflammer à tout moment en direction des 30 points, signe de stress maximum.
Encore plus inquiétant indice, l'indice S&P 500 est repassé hier sous sa moyenne mobile à 50 jours, considéré comme un important support technique, pour la première fois depuis près de cinq mois.
Pour ne rien arranger, les prévisions pessimistes dévoilées par la chaîne de magasins de bricolage Home Depot devraient pénaliser l'ensemble du secteur de la distribution.
Tous ces facteurs amènent logiquement les investisseurs à se replier vers les actifs moins risqués. L'or profite de son statut de valeur refuge pour tenter de retrouver une dynamique ascendante et les rendements obligataires sont en baisse, celui du papier à dix ans se repliant en direction de 4,09%.