Wall Street: le repli se poursuit avec les valeurs technologiques information fournie par Cercle Finance 20/08/2025 à 15:19
(Zonebourse.com) - La Bourse de New York devrait poursuivre son repli mercredi matin, avec à la clé une possible quatrième séance consécutive dans le rouge pour le S&P 500, pénalisée par le recul des valeurs technologiques face aux incertitudes concernant l'évolution des taux d'intérêt et aux inquiétudes autour des investissements liés à l'IA.
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les principaux indices cèdent entre 0,1% et 0,2%, signalant un début de séance en territoire négatif.
Wall Street avait dû essuyer hier un mouvement de vente massif sur les valeurs technologiques, qui n'a cessé de s'accélérer au fur et à mesure de la séance, à tel point que le S&P (-0,6%) a subi son plus fort recul en une journée depuis la publication du rapport sur l'emploi décevant du début du mois.
La baisse a été principalement tirée par le repli du Nasdaq, qui a chuté de quasiment 1,5%, et plus particulièrement par un recul inédit des 'Sept Magnifiques' (-1,7%), qui font habituellement office de locomotives des marchés d'actions américains.
Un cocktail d'incertitudes concernant l'évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis et la pérennité des dépenses d'investissement dans l'IA ont incité les spéculateurs à appuyer sur la pédale de frein après les records établis la semaine passée.
'Les investisseurs commencent à craindre que le récent rally du secteur n'ait besoin de souffler un coup, avec la question des valorisations qui revient sans cesse sur le devant de la scène', commente Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities.
'Et pour compliquer l'équation, Wall Street doit composer avec une foule de dossiers en cours: droits de douane, exportations de puces vers la Chine, participation du gouvernement américain dans Intel, soit autant d'incertitudes qui alimentent le doute sur la trajectoire à venir de la tech', ajoute le professionnel.
Même des valeurs unanimement plébiscitées telles que Palantir (-2,9%) ou Nvidia (-3,5%) ont pâti de prises de bénéfices.
Parallèlement, les craintes entourant le discours que tiendra Jerome Powell, le président de la Fed, vendredi à l'occasion du colloque de Jackson Hole ont soutenu les rendements obligataires et alimenté la pression à la baisse sur les actions technologiques, simplement parce que la concurrence des obligations devient plus forte avec la montée des taux.
L'indice de volatilité du CBOE, indicateur de la volatilité à court terme des actions américaines, se tend encore de 1,5 point à 15,8 ce matin.
La tendance s'inverse en revanche sur le marché des emprunts d'Etat américains, où les rendements repartant à la baisse face à la nervosité de Wall Street, ce qui conduit le rendement des Treasuries à dix ans à repasser sous le seuil de 4,30%.
Les cours du pétrole tentent de regagner une partie du terrain perdu sur les séances précédentes suite aux espoirs d'un cessez-le-feu en Ukraine qui pourrait déboucher sur un allègement des sanctions contre le pétrole russe, avant la parution, dans le courant de la matinée, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
Le contrat octobre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), qui avait enchaîné trois séances consécutives de baisse, s'adjuge 1,3% au-delà de 62,5 dollars le baril.
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les principaux indices cèdent entre 0,1% et 0,2%, signalant un début de séance en territoire négatif.
Wall Street avait dû essuyer hier un mouvement de vente massif sur les valeurs technologiques, qui n'a cessé de s'accélérer au fur et à mesure de la séance, à tel point que le S&P (-0,6%) a subi son plus fort recul en une journée depuis la publication du rapport sur l'emploi décevant du début du mois.
La baisse a été principalement tirée par le repli du Nasdaq, qui a chuté de quasiment 1,5%, et plus particulièrement par un recul inédit des 'Sept Magnifiques' (-1,7%), qui font habituellement office de locomotives des marchés d'actions américains.
Un cocktail d'incertitudes concernant l'évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis et la pérennité des dépenses d'investissement dans l'IA ont incité les spéculateurs à appuyer sur la pédale de frein après les records établis la semaine passée.
'Les investisseurs commencent à craindre que le récent rally du secteur n'ait besoin de souffler un coup, avec la question des valorisations qui revient sans cesse sur le devant de la scène', commente Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities.
'Et pour compliquer l'équation, Wall Street doit composer avec une foule de dossiers en cours: droits de douane, exportations de puces vers la Chine, participation du gouvernement américain dans Intel, soit autant d'incertitudes qui alimentent le doute sur la trajectoire à venir de la tech', ajoute le professionnel.
Même des valeurs unanimement plébiscitées telles que Palantir (-2,9%) ou Nvidia (-3,5%) ont pâti de prises de bénéfices.
Parallèlement, les craintes entourant le discours que tiendra Jerome Powell, le président de la Fed, vendredi à l'occasion du colloque de Jackson Hole ont soutenu les rendements obligataires et alimenté la pression à la baisse sur les actions technologiques, simplement parce que la concurrence des obligations devient plus forte avec la montée des taux.
L'indice de volatilité du CBOE, indicateur de la volatilité à court terme des actions américaines, se tend encore de 1,5 point à 15,8 ce matin.
La tendance s'inverse en revanche sur le marché des emprunts d'Etat américains, où les rendements repartant à la baisse face à la nervosité de Wall Street, ce qui conduit le rendement des Treasuries à dix ans à repasser sous le seuil de 4,30%.
Les cours du pétrole tentent de regagner une partie du terrain perdu sur les séances précédentes suite aux espoirs d'un cessez-le-feu en Ukraine qui pourrait déboucher sur un allègement des sanctions contre le pétrole russe, avant la parution, dans le courant de la matinée, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
Le contrat octobre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), qui avait enchaîné trois séances consécutives de baisse, s'adjuge 1,3% au-delà de 62,5 dollars le baril.