Wall Street: le regain d'optimisme suscité par Nvidia commence à s'essouffler information fournie par Zonebourse 20/11/2025 à 18:00
Wall Street a ouvert en hausse jeudi matin, poursuivant son rebond amorcé la veille, bien aidée par l'accueil enthousiaste réservé par les investisseurs aux résultats de Nvidia et par une série d'indicateurs plutôt rassurants concernant la situation de l'emploi, même si l'élan favorable du début de séance semble un peu s'essouffler.
Autour de 11h15 (heure de New York), le Dow Jones progresse de 0,7% à 46 466 points, le S&P 500 gagne 0,9% à 6 701,7 points, tandis que le Nasdaq Composite ne prend plus que 0,9% à 22 769,6 points.
La tendance reste principalement portée par les comptes meilleurs que prévu et les prévisions supérieures aux attentes dévoilés dans la soirée d'hier par Nvidia, le géant des puces dédiées à l'IA, qui ont permis aux investisseurs de mettre de côté les inquiétudes qu'ils manifestaient depuis quelques semaines vis-à-vis des valorisations tendues des géants du secteur technologique.
Il s'agit du premier 'beat and raise' (résultats meilleurs que prévu assortis d'un relèvement d'objectifs) annoncé par le concepteur de processeurs en presque un an et demi.
Les analystes mettent en évidence ce matin des résultats 'rassurants', voire 'monstrueux', comme Dan Ives chez Wedbush Securities pour lequel le segment des nouvelles technologies vit actuellement un moment comparable à celui de l'essor de l'Internet au milieu des années 1990.
Les équipes d'UBS se contentent, elles, de saluer une 'publication apaisante face aux récentes turbulences du marché'.
Suite à cette prestation sans faute, l'action Nvidia ne prend pourtant que 1,7% en fin de matinée, les investisseurs éprouvant visiblement des difficultés pousser plus en avant la valeur, qui a déjà grimpé de 41% ces six derniers mois et dont la capitalisation dépasse maintenant 4 600 milliards de dollars.
Dans la foulée, l'indice sectoriel des technologiques s'octroie une progression de l'ordre de 0,7%.
Les poids lourds de la tech, qui avaient souffert de la récente consolidation du secteur dans la crainte que les valorisations aient atteint des niveaux excessifs, reprennent un peu de hauteur dans son sillage. Porté par son partenariat avec Cisco, IBM gagne 2,2%, suivi d'Apple qui avance de plus de 1%.
Plus forte hausse du Dow, Walmart bondit de 6,5% après avoir de nouveau relevé ses objectifs annuels, un optimisme que le géant des supermarchés justifie par ses gains de parts de marché.
La tendance est également soutenue par les derniers chiffres de l'emploi, ressortis bien au-dessus des attentes.
D'après le Département du Travail (DoL), l'économie américaine a généré 119 000 emplois non agricoles en septembre, alors que le consensus visait un chiffre de l'ordre de 50 000.
Ces données apaisent les craintes d'une dégradation trop rapide du marché de l'emploi américain sans trop affaiblir le scénario d'une poursuite de la politique d'assouplissement monétaire de la Fed, puisque le taux de chômage s'est accru en parallèle de 0,1 point à 4,4%.
Du point de vue des équipes de CPR AM, ce rapport ne vient pas vraiment rassurer quant à l'évolution du marché du travail.
'Ce dernier n'arrive plus à absorber les nouveaux arrivants et le secteur privé ne recrute hors secteur de la santé', estime Bastien Drut, le responsable de la stratégie et des études économiques chez le gestionnaire d'actifs.
'Ces évolutions, qui rappelons-le précédaient la période de shutdown, sont suffisantes pour faire basculer dans le camp d'une baisse de taux en décembre les quelques membres du Board de la Fed qui ne se sont pas encore prononcés (Powell, Jefferson, Cook)', assure l'analyste.
Les autres indicateurs du jour - léger repli hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage et hausse de 1,2% des ventes de logements existants - semblent en revanche avoir eu moins d'effet sur les marchés.
La tendance reste toutefois fragile, avec un indice S&P 500 qui évolue toujours sous sa moyenne mobile de 50 jours pour la troisième séance consécutive, un mauvais signal alors que les anticipations d'une nouvelle baisse de taux de la Fed en décembre commencent à vaciller.
L'orientation pourrait devenir clairement baissière si le récent repli du marché n'était pas suivi d'un rebond immédiat, suivant la logique consistant à racheter les points bas ('buy the dips') qui n'a cessé de soutenir les échanges au cours des sept derniers mois.
Autour de 11h15 (heure de New York), le Dow Jones progresse de 0,7% à 46 466 points, le S&P 500 gagne 0,9% à 6 701,7 points, tandis que le Nasdaq Composite ne prend plus que 0,9% à 22 769,6 points.
La tendance reste principalement portée par les comptes meilleurs que prévu et les prévisions supérieures aux attentes dévoilés dans la soirée d'hier par Nvidia, le géant des puces dédiées à l'IA, qui ont permis aux investisseurs de mettre de côté les inquiétudes qu'ils manifestaient depuis quelques semaines vis-à-vis des valorisations tendues des géants du secteur technologique.
Il s'agit du premier 'beat and raise' (résultats meilleurs que prévu assortis d'un relèvement d'objectifs) annoncé par le concepteur de processeurs en presque un an et demi.
Les analystes mettent en évidence ce matin des résultats 'rassurants', voire 'monstrueux', comme Dan Ives chez Wedbush Securities pour lequel le segment des nouvelles technologies vit actuellement un moment comparable à celui de l'essor de l'Internet au milieu des années 1990.
Les équipes d'UBS se contentent, elles, de saluer une 'publication apaisante face aux récentes turbulences du marché'.
Suite à cette prestation sans faute, l'action Nvidia ne prend pourtant que 1,7% en fin de matinée, les investisseurs éprouvant visiblement des difficultés pousser plus en avant la valeur, qui a déjà grimpé de 41% ces six derniers mois et dont la capitalisation dépasse maintenant 4 600 milliards de dollars.
Dans la foulée, l'indice sectoriel des technologiques s'octroie une progression de l'ordre de 0,7%.
Les poids lourds de la tech, qui avaient souffert de la récente consolidation du secteur dans la crainte que les valorisations aient atteint des niveaux excessifs, reprennent un peu de hauteur dans son sillage. Porté par son partenariat avec Cisco, IBM gagne 2,2%, suivi d'Apple qui avance de plus de 1%.
Plus forte hausse du Dow, Walmart bondit de 6,5% après avoir de nouveau relevé ses objectifs annuels, un optimisme que le géant des supermarchés justifie par ses gains de parts de marché.
La tendance est également soutenue par les derniers chiffres de l'emploi, ressortis bien au-dessus des attentes.
D'après le Département du Travail (DoL), l'économie américaine a généré 119 000 emplois non agricoles en septembre, alors que le consensus visait un chiffre de l'ordre de 50 000.
Ces données apaisent les craintes d'une dégradation trop rapide du marché de l'emploi américain sans trop affaiblir le scénario d'une poursuite de la politique d'assouplissement monétaire de la Fed, puisque le taux de chômage s'est accru en parallèle de 0,1 point à 4,4%.
Du point de vue des équipes de CPR AM, ce rapport ne vient pas vraiment rassurer quant à l'évolution du marché du travail.
'Ce dernier n'arrive plus à absorber les nouveaux arrivants et le secteur privé ne recrute hors secteur de la santé', estime Bastien Drut, le responsable de la stratégie et des études économiques chez le gestionnaire d'actifs.
'Ces évolutions, qui rappelons-le précédaient la période de shutdown, sont suffisantes pour faire basculer dans le camp d'une baisse de taux en décembre les quelques membres du Board de la Fed qui ne se sont pas encore prononcés (Powell, Jefferson, Cook)', assure l'analyste.
Les autres indicateurs du jour - léger repli hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage et hausse de 1,2% des ventes de logements existants - semblent en revanche avoir eu moins d'effet sur les marchés.
La tendance reste toutefois fragile, avec un indice S&P 500 qui évolue toujours sous sa moyenne mobile de 50 jours pour la troisième séance consécutive, un mauvais signal alors que les anticipations d'une nouvelle baisse de taux de la Fed en décembre commencent à vaciller.
L'orientation pourrait devenir clairement baissière si le récent repli du marché n'était pas suivi d'un rebond immédiat, suivant la logique consistant à racheter les points bas ('buy the dips') qui n'a cessé de soutenir les échanges au cours des sept derniers mois.