Wall Street : le Dow Jones au zénith, mais en solo cette fois-ci information fournie par Zonebourse 13/11/2025 à 07:32
C'est une séance historique pour Wall Street : même si l'euphorie n'est pas massive et univoque comme en Europe depuis 72 heures, le Dow Jones s'offre un doublé record 'intraday/clôture' à 48 430 et 48 255 respectivement.
Notons que ce record, le second consécutif, se matérialise via l'ouverture d'un 'gap' au-dessus de 47 975, ce qui est un cas de figure rare sur cet indice vu son mode de calcul hérité d'une autre époque.
Il en avait aligné 3 consécutivement les 24, 27 et 28 octobre derniers (une première depuis juin 2020), ce qui en d'autres temps était révélateur d'un marché 'FOMO'.
Les optimistes se focalisent sur la hausse du Dow Jones car le tableau n'est pas si brillant par ailleurs : le S&P 500 termine quasi stable (+0,06%) et le Nasdaq finit en léger repli symétrique de -0,06%.
L'une des principales préoccupations est de savoir si les valorisations des géants américains de la tech, tout particulièrement ceux liés à l'IA, n'ont pas atteint des niveaux difficiles à tenir, malgré le retour en force du mantra 'cette fois, c'est différent'.
Les anticipations d'investissements mirobolants (il est question de 7000 MdsUSD de dépenses liées à l'IA d'ici 2030) justifieraient les niveaux élevés atteints par Wall Street : chaque accès de faiblesse a jusqu'ici toujours suscité des achats sur repli massif. Le rebond consécutif à la dernière consolidation du 8 au 10 novembre pourrait être renforcé par les habillages de bilans qui s'opèrent au cours des 5/6 dernières semaines de l'année, avec des performances habituellement solides.
La sortie du shutdown vient d'être votée, sans surprise, par le Congrès (le problème de blocage n'est en fait résolu que d'ici janvier, le psychodrame sur le plafond de la dette pourrait reprendre début 2026) et la Maison Blanche vient d'annoncer que contrairement aux rumeurs qui circulaient sur la possible parution du 'NFP' ce vendredi (et du CPI ces jours prochains), les chiffres officiels de l'inflation et de l'emploi pour le mois d'octobre aux Etats-Unis ne seront 'probablement' jamais publiés, le 'shutdown' ayant suspendu la collecte des données durant 6 semaines.
Cela fait 48 heures que le 'S&P' et le Nasdaq semblent piétiner, après une séance de lundi en mode 'FOMO' : après l'impressionnant rally observé depuis plusieurs mois (+50% en ligne droite pour le Nasdaq depuis le 7 avril), les investisseurs semblent se demander s'ils sont face à un marché en pleine crise de doute ou s'il s'agit seulement d'un petit moment d'égarement dans une tendance qui reste profondément haussière.
'La fin du shutdown constitue généralement un élément porteur pour les marchés d'actions, dans la mesure où elle permet de débloquer les fonds distribués par le Trésor américain, de relancer la consommation chez les bénéficiaires du programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire SNAP et de réduire les perturbations liées aux vols', rappellent les analystes de Jefferies.
Si des chiffres confirmant les récentes difficultés du marché du travail américain confirmaient l'hypothèse d'une nouvelle baisse de taux de la Fed le mois prochain, des données plus robustes sur la consommation ou l'investissement viendraient remettre en cause le scénario favorable d'une 3e baisse de taux en décembre sur lequel s'était basée la hausse des marchés d'actions.
Susan Collins -patronne de la Fed de Boston- estime prématuré de prétendre baisser une 3e fois les taux tant que le risque inflationniste n'est pas totalement sous contrôle.
Mais la Réserve fédérale n'a pas l'habitude de décevoir les attentes qui font grimper Wall Street, et Donald Trump va continuer de mettre la pression sur Jerome Powell.
Après une journée de congé mardi, les marchés obligataires US ont rouvert sur une note positive et des rendements en baisse de -3,5 à -5 points de base par rapport à lundi sur le '10 ans' et le '30 ans', à respectivement 4,058% et 4,650%.
Notons que ce record, le second consécutif, se matérialise via l'ouverture d'un 'gap' au-dessus de 47 975, ce qui est un cas de figure rare sur cet indice vu son mode de calcul hérité d'une autre époque.
Il en avait aligné 3 consécutivement les 24, 27 et 28 octobre derniers (une première depuis juin 2020), ce qui en d'autres temps était révélateur d'un marché 'FOMO'.
Les optimistes se focalisent sur la hausse du Dow Jones car le tableau n'est pas si brillant par ailleurs : le S&P 500 termine quasi stable (+0,06%) et le Nasdaq finit en léger repli symétrique de -0,06%.
L'une des principales préoccupations est de savoir si les valorisations des géants américains de la tech, tout particulièrement ceux liés à l'IA, n'ont pas atteint des niveaux difficiles à tenir, malgré le retour en force du mantra 'cette fois, c'est différent'.
Les anticipations d'investissements mirobolants (il est question de 7000 MdsUSD de dépenses liées à l'IA d'ici 2030) justifieraient les niveaux élevés atteints par Wall Street : chaque accès de faiblesse a jusqu'ici toujours suscité des achats sur repli massif. Le rebond consécutif à la dernière consolidation du 8 au 10 novembre pourrait être renforcé par les habillages de bilans qui s'opèrent au cours des 5/6 dernières semaines de l'année, avec des performances habituellement solides.
La sortie du shutdown vient d'être votée, sans surprise, par le Congrès (le problème de blocage n'est en fait résolu que d'ici janvier, le psychodrame sur le plafond de la dette pourrait reprendre début 2026) et la Maison Blanche vient d'annoncer que contrairement aux rumeurs qui circulaient sur la possible parution du 'NFP' ce vendredi (et du CPI ces jours prochains), les chiffres officiels de l'inflation et de l'emploi pour le mois d'octobre aux Etats-Unis ne seront 'probablement' jamais publiés, le 'shutdown' ayant suspendu la collecte des données durant 6 semaines.
Cela fait 48 heures que le 'S&P' et le Nasdaq semblent piétiner, après une séance de lundi en mode 'FOMO' : après l'impressionnant rally observé depuis plusieurs mois (+50% en ligne droite pour le Nasdaq depuis le 7 avril), les investisseurs semblent se demander s'ils sont face à un marché en pleine crise de doute ou s'il s'agit seulement d'un petit moment d'égarement dans une tendance qui reste profondément haussière.
'La fin du shutdown constitue généralement un élément porteur pour les marchés d'actions, dans la mesure où elle permet de débloquer les fonds distribués par le Trésor américain, de relancer la consommation chez les bénéficiaires du programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire SNAP et de réduire les perturbations liées aux vols', rappellent les analystes de Jefferies.
Si des chiffres confirmant les récentes difficultés du marché du travail américain confirmaient l'hypothèse d'une nouvelle baisse de taux de la Fed le mois prochain, des données plus robustes sur la consommation ou l'investissement viendraient remettre en cause le scénario favorable d'une 3e baisse de taux en décembre sur lequel s'était basée la hausse des marchés d'actions.
Susan Collins -patronne de la Fed de Boston- estime prématuré de prétendre baisser une 3e fois les taux tant que le risque inflationniste n'est pas totalement sous contrôle.
Mais la Réserve fédérale n'a pas l'habitude de décevoir les attentes qui font grimper Wall Street, et Donald Trump va continuer de mettre la pression sur Jerome Powell.
Après une journée de congé mardi, les marchés obligataires US ont rouvert sur une note positive et des rendements en baisse de -3,5 à -5 points de base par rapport à lundi sur le '10 ans' et le '30 ans', à respectivement 4,058% et 4,650%.