Wall Street: la tendance encore plombée par les tensions commerciales information fournie par Cercle Finance 11/07/2025 à 18:02
(CercleFinance.com) - Comme prévu, la Bourse de New York a ouvert en repli vendredi, pénalisée comme les autres grands marchés boursiers mondiaux par le récent changement de ton inattendu de Donald Trump sur le sujet ultra-sensible du commerce international.
En toute fin de matinée, le Dow Jones recule de 0,7% à 44.347,7 points, tandis que le Nasdaq cède près de 0,2% à 20.598,5 points.
Donald Trump a manifesté dans la soirée d'hier son intention d'imposer des surtaxes douanières de 35% sur les produits canadiens, des propos qui maintiennent au premier plan les incertitudes liées au dossier commercial et à ses menaces pour l'économie mondiale.
Le président américain a enfoncé le clou en affirmant qu'il envisageait des droits de douane généralisés, compris entre 15% et 20%, sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, contre une base de 10% actuellement.
Le rebond des actions américaines, nourri ces derniers mois par l'idée que les surtaxes douanières seraient finalement 'moins pires que redouté', s'est heurté cette semaine à une série de gros titres anxiogènes concernant le commerce, ce qui fait redouter aux analystes de nouveaux épisodes de volatilité.
'La résurgence des tensions commerciales avec le Canada, le risque que l'Union européenne se voit infliger des droits de douane plus lourds que prévu et le scénario de droits de douane de base de 15% à 20%, tout ça, c'est franchement pas ce qu'on voulait voir arriver', résume Scott Chronert, stratège chez Citi.
'La vraie question est de savoir si on est reparti sur une nouvelle crise des tarifs douaniers 2.0', s'interroge-t-il.
'Les indices accusent certes des scores dans le rouge aujourd'hui, mais c'est loin d'être la panique', souligne l'analyste.
Pour Scott Chronert, l'appétit des investisseurs pour de les bonnes nouvelles est énorme au vu des attentes de bénéfices et des valorisations élevés du moment, signifiant que le moindre dérapage pourrait faire dérailler la tendance.
'Pour conserver les gains récents, il faudra que la Maison-Blanche sorte quelque chose de vraiment positif sur le commerce avant la date butoir du 1?? août', prévient-il.
Ce regain de tension sur le commerce international fait vaciller tous les grands marchés mondiaux: en Europe, l'indice Europe STOXX perdait plus de 1% vendredi.
A Wall Street, l'indice de volatilité du CBOE remonte de 3% à 16,3, même s'il reste encore loin du niveau de stress établi à 20 points.
Le regain d'aversion au risque n'entraîne pas de repli sur les emprunts d'Etat: le rendement des Treasuries à dix ans se tend aux alentours de 4,41%.
Sur le marché des changes, le dollar s'apprécie face à l'euro, qui revient en direction dus seuil de 1,17, mais lâche encore près de 4% sur la semaine.
Pour l'instant, le Dow Jones affiche un repli hebdomadaire de l'ordre de 0,1% tandis que le Nasdaq progresse autour de 1% depuis lundi.
En toute fin de matinée, le Dow Jones recule de 0,7% à 44.347,7 points, tandis que le Nasdaq cède près de 0,2% à 20.598,5 points.
Donald Trump a manifesté dans la soirée d'hier son intention d'imposer des surtaxes douanières de 35% sur les produits canadiens, des propos qui maintiennent au premier plan les incertitudes liées au dossier commercial et à ses menaces pour l'économie mondiale.
Le président américain a enfoncé le clou en affirmant qu'il envisageait des droits de douane généralisés, compris entre 15% et 20%, sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, contre une base de 10% actuellement.
Le rebond des actions américaines, nourri ces derniers mois par l'idée que les surtaxes douanières seraient finalement 'moins pires que redouté', s'est heurté cette semaine à une série de gros titres anxiogènes concernant le commerce, ce qui fait redouter aux analystes de nouveaux épisodes de volatilité.
'La résurgence des tensions commerciales avec le Canada, le risque que l'Union européenne se voit infliger des droits de douane plus lourds que prévu et le scénario de droits de douane de base de 15% à 20%, tout ça, c'est franchement pas ce qu'on voulait voir arriver', résume Scott Chronert, stratège chez Citi.
'La vraie question est de savoir si on est reparti sur une nouvelle crise des tarifs douaniers 2.0', s'interroge-t-il.
'Les indices accusent certes des scores dans le rouge aujourd'hui, mais c'est loin d'être la panique', souligne l'analyste.
Pour Scott Chronert, l'appétit des investisseurs pour de les bonnes nouvelles est énorme au vu des attentes de bénéfices et des valorisations élevés du moment, signifiant que le moindre dérapage pourrait faire dérailler la tendance.
'Pour conserver les gains récents, il faudra que la Maison-Blanche sorte quelque chose de vraiment positif sur le commerce avant la date butoir du 1?? août', prévient-il.
Ce regain de tension sur le commerce international fait vaciller tous les grands marchés mondiaux: en Europe, l'indice Europe STOXX perdait plus de 1% vendredi.
A Wall Street, l'indice de volatilité du CBOE remonte de 3% à 16,3, même s'il reste encore loin du niveau de stress établi à 20 points.
Le regain d'aversion au risque n'entraîne pas de repli sur les emprunts d'Etat: le rendement des Treasuries à dix ans se tend aux alentours de 4,41%.
Sur le marché des changes, le dollar s'apprécie face à l'euro, qui revient en direction dus seuil de 1,17, mais lâche encore près de 4% sur la semaine.
Pour l'instant, le Dow Jones affiche un repli hebdomadaire de l'ordre de 0,1% tandis que le Nasdaq progresse autour de 1% depuis lundi.