Wall Street: la géopolitique pèse sur la tendance information fournie par Cercle Finance 13/06/2025 à 17:18
(CercleFinance.com) - Wall Street s'inscrit en net repli vendredi, les investisseurs préférant se tourner vers des actifs jugés plus sûrs face à la brusque remontée des tensions au Moyen-Orient.
En fin de matinée, le Dow Jones lâche 1,2% à 42.443 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 1,8% à 19.495,8 points, ce qui les conduit à accuser des pertes de respectivement 1,1% et 0,4% pour l'instant sur la semaine.
La situation au Proche-Orient, déjà très tendue du côté de la bande de Gaza, est devenue encore plus explosive après qu'Israël a mené dans la nuit une série de frappes contre des installations militaires iraniennes.
Les investisseurs redoutent maintenant de voir se concrétiser une surenchère régionale susceptible d'entraîner une crise systémique qui ferait flamber l'or noir, un élément handicapant à la fois pour les ménages et les entreprises.
D'après les équipes d'Edmond de Rothschild AM, deux scénarios semblent actuellement se dégager, le premier étant celui d'une riposte iranienne de grande ampleur qui conduirait à une véritable déclaration de guerre israélienne.
'La principale conséquence serait une perturbation des flux pétroliers avec potentiellement le risque de fermeture du détroit d'Ormuz et une envolée incontrôlée des cours du brut et donc une forte correction des actifs risqués compte tenu du risque de récession économique mondiale', prévient le gestionnaire d'actifs.
Deuxième possibilité, selon Edmond de Rothschild AM, une riposte plus mesurée de Téhéran - à l'image des précédentes phases de tensions entre les deux pays ces deux dernières années - laisserait un conflit plus contenu.
Dans ce contexte, il est probable que les investisseurs adoptent une approche prudente jusqu'à ce que les tensions géopolitiques refluent.
'L'incertitude géopolitique, avec son impact sur les prix de l'énergie, doublée d'une incertitude persistante sur le front des négociations commerciales, devraient normalement favoriser une poursuite des prises de gain sur les marchés actions mondiaux dans les jours qui viennent', prévient Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.
L'indice de volatilité VIX du CBOE - souvent surnommé 'indice de la peur' - se replie légèrement mais reste proche du seuil des 20 points, caractéristique de marchés sous tension.
Les développements au Moyen-Orient contribuent à la hausse des cours du pétrole: le prix du baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) bondit de 5,5% à 71,8 dollars.
Aux changes, le dollar progresse de 0,3% face à un panier de devises de référence à un plus bas de deux semaines.
L'or prend 1,3% à 3448,9 dollars l'once.
Les tensions entre Israël et l'Iran relèguent au second plan le seul indicateur du jour, l'indice de confiance du consommateur américain qui s'est amélioré bien plus fortement plus que prévu en juin.
Ce dernier - calculé par l'Université du Michigan - est remonté à 60,5 ce mois-ci, après 52,2 en mai, alors que les économistes attendaient un rebond plus limité, autour de 53.
Ces chiffres rassurants sur le moral des ménages et la santé de la consommation n'ont cependant pas eu d'impact significatif sur Wall Street.
En fin de matinée, le Dow Jones lâche 1,2% à 42.443 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 1,8% à 19.495,8 points, ce qui les conduit à accuser des pertes de respectivement 1,1% et 0,4% pour l'instant sur la semaine.
La situation au Proche-Orient, déjà très tendue du côté de la bande de Gaza, est devenue encore plus explosive après qu'Israël a mené dans la nuit une série de frappes contre des installations militaires iraniennes.
Les investisseurs redoutent maintenant de voir se concrétiser une surenchère régionale susceptible d'entraîner une crise systémique qui ferait flamber l'or noir, un élément handicapant à la fois pour les ménages et les entreprises.
D'après les équipes d'Edmond de Rothschild AM, deux scénarios semblent actuellement se dégager, le premier étant celui d'une riposte iranienne de grande ampleur qui conduirait à une véritable déclaration de guerre israélienne.
'La principale conséquence serait une perturbation des flux pétroliers avec potentiellement le risque de fermeture du détroit d'Ormuz et une envolée incontrôlée des cours du brut et donc une forte correction des actifs risqués compte tenu du risque de récession économique mondiale', prévient le gestionnaire d'actifs.
Deuxième possibilité, selon Edmond de Rothschild AM, une riposte plus mesurée de Téhéran - à l'image des précédentes phases de tensions entre les deux pays ces deux dernières années - laisserait un conflit plus contenu.
Dans ce contexte, il est probable que les investisseurs adoptent une approche prudente jusqu'à ce que les tensions géopolitiques refluent.
'L'incertitude géopolitique, avec son impact sur les prix de l'énergie, doublée d'une incertitude persistante sur le front des négociations commerciales, devraient normalement favoriser une poursuite des prises de gain sur les marchés actions mondiaux dans les jours qui viennent', prévient Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.
L'indice de volatilité VIX du CBOE - souvent surnommé 'indice de la peur' - se replie légèrement mais reste proche du seuil des 20 points, caractéristique de marchés sous tension.
Les développements au Moyen-Orient contribuent à la hausse des cours du pétrole: le prix du baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) bondit de 5,5% à 71,8 dollars.
Aux changes, le dollar progresse de 0,3% face à un panier de devises de référence à un plus bas de deux semaines.
L'or prend 1,3% à 3448,9 dollars l'once.
Les tensions entre Israël et l'Iran relèguent au second plan le seul indicateur du jour, l'indice de confiance du consommateur américain qui s'est amélioré bien plus fortement plus que prévu en juin.
Ce dernier - calculé par l'Université du Michigan - est remonté à 60,5 ce mois-ci, après 52,2 en mai, alors que les économistes attendaient un rebond plus limité, autour de 53.
Ces chiffres rassurants sur le moral des ménages et la santé de la consommation n'ont cependant pas eu d'impact significatif sur Wall Street.