Wall Street: l'optimisme demeure, mais l'inflation pourrait tout changer information fournie par Cercle Finance 11/08/2025 à 15:16
(Zonebourse.com) - Les marchés d'actions américains sont attendus en légère hausse lundi à l'ouverture, à la veille des chiffres très attendus de l'inflation qui pourraient conforter les espoirs d'une rapide baisse de taux, ou au contraire les refroidir.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices new-yorkais avancent de 0,1% à 0,2%, annonçant une modeste progression pour démarrer la semaine.
La journée devrait être calme sur les marchés financiers en l'absence de rendez-vous économique majeur, mais la tendance ne manquera pas de s'animer demain avec la parution des derniers chiffres des prix à la consommation, qui devrait permettre d'y voir plus clair sur l'évolution de la politique monétaire de la Fed.
Les économistes s'attendent à ce que l'indice CPI ait augmenté de 2,8% en juillet, après 2,7% en juin, et l'inflation sous-jacente de 3,2%, contre 2,9% le mois précédent.
Si l'indice CPI se révèle conforme ou inférieur aux attentes, les investisseurs considéreront que plus rien ne s'oppose à une baisse de taux de la Fed dès le mois prochain.
A l'inverse, une inflation plus forte que prévu pourrait particulièrement peser sur les marchés, et notamment sur le Nasdaq 100, qui a grimpé de plus de 38% depuis son point bas annuel du 8 avril pour inscrire de nouveaux records absolus la semaine passée.
Le S&P 500, qui a repris 2,4% la semaine dernière, s'est lui aussi rapproché, à une trentaine de points, de son précédent record de 6427 points.
En raison des solides résultats de deuxième trimestre publiés par les entreprises américaines, et de leurs perspectives toujours robustes, les stratèges de Citi ont relevé vendredi soir leur objectif de fin d'année sur l'indice S&P, porté de 6300 à 6600 points, avec une cible établie à 7200 points dans un scénario idéal.
Ceux d'UBS ont également rehaussé le leur, mais à 6100 points il fait toujours apparaître un potentiel baissier d'ici à la fin de l'année, même s'ils se montrent plus optimistes pour l'an prochain en visant 6800 points d'ici à la fin 2026.
Le reste de la semaine sera animé par d'autres statistiques de premier plan, comme les prix la production puis les ventes au détail, mais aussi par le sommet prévu vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les investisseurs se tourneront également vers l'évolution des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine alors que la date butoir du 12 août imposée par Washington à Pékin pour la signature d'un accord pérenne expirera demain.
Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans repart à la baisse, vers 4,27%, ce qui reflète l'anticipation de chiffres de l'inflation rassurants et d'une politique moins restrictive de la part de la Fed.
Sur le marché des changes, le billet vert tente de rebondir face à l'euro, qui tente de préserver le seuil de 1,1620 après avoir atteint de nouveaux plus hauts de cinq ans la semaine passée.
Les préoccupations liées à l'offre, mais aussi à la demande de brut, pèsent un peu moins sur le marché pétrolier où le brut léger américain profite d'un rebond technique pour gagner 0,5% à 64,2 euros.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices new-yorkais avancent de 0,1% à 0,2%, annonçant une modeste progression pour démarrer la semaine.
La journée devrait être calme sur les marchés financiers en l'absence de rendez-vous économique majeur, mais la tendance ne manquera pas de s'animer demain avec la parution des derniers chiffres des prix à la consommation, qui devrait permettre d'y voir plus clair sur l'évolution de la politique monétaire de la Fed.
Les économistes s'attendent à ce que l'indice CPI ait augmenté de 2,8% en juillet, après 2,7% en juin, et l'inflation sous-jacente de 3,2%, contre 2,9% le mois précédent.
Si l'indice CPI se révèle conforme ou inférieur aux attentes, les investisseurs considéreront que plus rien ne s'oppose à une baisse de taux de la Fed dès le mois prochain.
A l'inverse, une inflation plus forte que prévu pourrait particulièrement peser sur les marchés, et notamment sur le Nasdaq 100, qui a grimpé de plus de 38% depuis son point bas annuel du 8 avril pour inscrire de nouveaux records absolus la semaine passée.
Le S&P 500, qui a repris 2,4% la semaine dernière, s'est lui aussi rapproché, à une trentaine de points, de son précédent record de 6427 points.
En raison des solides résultats de deuxième trimestre publiés par les entreprises américaines, et de leurs perspectives toujours robustes, les stratèges de Citi ont relevé vendredi soir leur objectif de fin d'année sur l'indice S&P, porté de 6300 à 6600 points, avec une cible établie à 7200 points dans un scénario idéal.
Ceux d'UBS ont également rehaussé le leur, mais à 6100 points il fait toujours apparaître un potentiel baissier d'ici à la fin de l'année, même s'ils se montrent plus optimistes pour l'an prochain en visant 6800 points d'ici à la fin 2026.
Le reste de la semaine sera animé par d'autres statistiques de premier plan, comme les prix la production puis les ventes au détail, mais aussi par le sommet prévu vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les investisseurs se tourneront également vers l'évolution des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine alors que la date butoir du 12 août imposée par Washington à Pékin pour la signature d'un accord pérenne expirera demain.
Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans repart à la baisse, vers 4,27%, ce qui reflète l'anticipation de chiffres de l'inflation rassurants et d'une politique moins restrictive de la part de la Fed.
Sur le marché des changes, le billet vert tente de rebondir face à l'euro, qui tente de préserver le seuil de 1,1620 après avoir atteint de nouveaux plus hauts de cinq ans la semaine passée.
Les préoccupations liées à l'offre, mais aussi à la demande de brut, pèsent un peu moins sur le marché pétrolier où le brut léger américain profite d'un rebond technique pour gagner 0,5% à 64,2 euros.