Wall Street: inquiétudes sur l'Iran et le pétrole information fournie par Cercle Finance 13/06/2025 à 15:23
(CercleFinance.com) - La Bourse de New York devrait ouvrir en baisse vendredi avec des investisseurs rendus inquiets par les frappes israéliennes en Iran et par l'envolée du pétrole qui s'en est suivie.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les grands indices new-yorkais perdent entre 1% et 1,3%, annonçant un début de séance dans le rouge.
L'Etat hébreu a conduit dans la nuit une série de frappes dites 'préventives' ayant ciblé les installations nucléaires iraniennes ainsi que de hauts gradés du régime islamique.
Cette brusque poussée de tensions fait s'envoler les cours du pétrole: le prix du baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) grimpe de 9% à 73,9 dollars, son plus haut niveau depuis la fin janvier.
La résurgence des tensions géopolitiques fait redouter aux investisseurs le scénario d'une surenchère militaire au Moyen-Orient, qui pourrait faire durablement flamber les prix pétroliers et provoquer un choc inflationniste similaire à celui qui avait été observé en 2022 à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Ces craintes viennent s'ajouter aux inquiétudes commerciales persistantes, de quoi alimenter des poussées de volatilité et des ventes de précautions sur les marchés.
'C'est justement ce climat d'incertitude (...) et la riposte encore inconnue de l'Iran qui nous poussent à ne pas profiter de la baisse actuelle des marchés pour acheter', indique Joachim Klement, analyste chez Panmure Liberum.
'Mieux vaut garder ses cartouches pour plus tard', souligne le professionnel.
'Cela dit, nous insistons sur un point: à ce stade, nous ne conseillons pas aux investisseurs de réduire leur exposition aux actions, à condition qu'ils aient un horizon d'investissement d'au moins un an', ajoute-t-il.
'Notre scénario principal reste celui d'un dénouement de la crise dans un délai relativement court', conclut Joachim Klement.
Sur le marché des changes, le dollar, qui avait cédé du terrain ces derniers jours, rebondit après les frappes israéliennes en Iran, l''indice dollar' remontant de 0,5% à plus de 98,4.
Les investisseurs se ruent également vers des actifs réputés peu risqués, comme l'or, dont le contrat à terme livraison août prend 1,7% à 3459,4 dollars.
Les tensions entre Israël et l'Iran pourraient bien reléguer au second plan le seul indicateur économique au programme du jour, l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan, attendu peu après l'ouverture.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les grands indices new-yorkais perdent entre 1% et 1,3%, annonçant un début de séance dans le rouge.
L'Etat hébreu a conduit dans la nuit une série de frappes dites 'préventives' ayant ciblé les installations nucléaires iraniennes ainsi que de hauts gradés du régime islamique.
Cette brusque poussée de tensions fait s'envoler les cours du pétrole: le prix du baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) grimpe de 9% à 73,9 dollars, son plus haut niveau depuis la fin janvier.
La résurgence des tensions géopolitiques fait redouter aux investisseurs le scénario d'une surenchère militaire au Moyen-Orient, qui pourrait faire durablement flamber les prix pétroliers et provoquer un choc inflationniste similaire à celui qui avait été observé en 2022 à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Ces craintes viennent s'ajouter aux inquiétudes commerciales persistantes, de quoi alimenter des poussées de volatilité et des ventes de précautions sur les marchés.
'C'est justement ce climat d'incertitude (...) et la riposte encore inconnue de l'Iran qui nous poussent à ne pas profiter de la baisse actuelle des marchés pour acheter', indique Joachim Klement, analyste chez Panmure Liberum.
'Mieux vaut garder ses cartouches pour plus tard', souligne le professionnel.
'Cela dit, nous insistons sur un point: à ce stade, nous ne conseillons pas aux investisseurs de réduire leur exposition aux actions, à condition qu'ils aient un horizon d'investissement d'au moins un an', ajoute-t-il.
'Notre scénario principal reste celui d'un dénouement de la crise dans un délai relativement court', conclut Joachim Klement.
Sur le marché des changes, le dollar, qui avait cédé du terrain ces derniers jours, rebondit après les frappes israéliennes en Iran, l''indice dollar' remontant de 0,5% à plus de 98,4.
Les investisseurs se ruent également vers des actifs réputés peu risqués, comme l'or, dont le contrat à terme livraison août prend 1,7% à 3459,4 dollars.
Les tensions entre Israël et l'Iran pourraient bien reléguer au second plan le seul indicateur économique au programme du jour, l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan, attendu peu après l'ouverture.