Wall Street: euphorie absolue, flambée des taux ignorée information fournie par Cercle Finance 13/05/2025 à 07:32
(CercleFinance.com) - Wall Street célèbre frénétiquement l'apaisement des tensions entre Washington et Pékin sur le dossier commercial.
En effet, après un week-end de tractations entre leurs délégations respectives à Genève, les États-Unis et la Chine devraient suspendre une partie de leurs droits de douane prohibitifs pour une période de 90 jours.
Les droits de douane appliqués à la Chine devraient néanmoins s'établir à 30% (contre 145%) et ceux appliqués par Pékin seraient de 10% (contre 125%).
Les détails de l'accord ne sont pas connus, mais les investisseurs qui misent depuis quatre semaines, sans marquer le moindre temps mort, sur le scénario d'une reprise des négociations réagissent comme s'il s'agissait d'une 'divine surprise', survenant au moment où les marchés touchaient le fond de la désespérance.
Et ce, alors qu'ils avaient déjà repris entre 15% et 22% et effacé toutes leurs pertes depuis le 2 avril (annonces de Donald Trump sur les 'tarifs'), ou même retrouvé leurs meilleurs niveaux depuis le 25 mars.
Car chaque séance de hausse même les jours où les 'statistiques' américaines étaient mauvaises était mise sur le compte des 'espoirs d'un accord'.
Il aurait pu se produire un phénomène de 'fait accompli', mais c'est tout l'inverse : les indices américains ont fini au plus haut, du jour, du mois de mai, et même depuis deux mois !
Le Dow Jones a bondi de 2,8%, le S&P500 de 3,25% à 5.844, et le Nasdaq s'est littéralement enflammé de 4,35%, dans le sillage d'un indice 'SOXX' littéralement en éruption avec +7,3%, porté par Microchip (+10,2%), ON Semiconductor (+8,9%), Applied Materials (+8%) ou encore Nvidia et Broadcom (+6,4%) ainsi qu'AMD (+5,2%).
Cette fois-ci, Wall Street n'évolue plus à ses niveaux de fin mars, mais de fin février ou de début mars : entre 70% et 80% des pertes depuis les sommets ont été effacées.
C'est la reprise en 'V' la plus spectaculaire du XXIᵉ siècle, et les actions américaines gravitent désormais à des niveaux bien supérieurs à ceux atteints quatre semaines avant les annonces de Trump.
Le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, a salué les annonces du week-end, soulignant que 'les différences de positions n'étaient peut-être pas aussi grandes qu'on le pensait'.
Et pourtant, 30% de 'tarifs' sur les importations chinoises pendant encore 90 jours auront un fort impact inflationniste.
L'impact sur les prix, conjugué à un climat de 'risk-on' univoque (jamais les particuliers n'ont été à ce point investis, et avec autant d'effet de levier, depuis l'an 2000), fait flamber les rendements obligataires : celui des obligations américaines à 10 ans évolue au-delà de 4,47% (+9 points de base), le taux à 30 ans grimpe de +7 points de base vers 4,905%, tandis que le taux à 2 ans, avec +13 points de base (!), renoue avec les 4,00%... pour terminer à 4,01%. Ce sont les pires niveaux observés depuis le 11 avril, ou le 21 février.
L'espoir d'un compromis entre la Chine et les États-Unis occulte même les +40 points de base du '2 ans' depuis le début du mois, et permet au dollar de gagner +2% face au yen et +1,5% face à l'euro (qui reflue vers 1,1080$).
Dans ce contexte d'euphorie tous azimuts, le baril de WTI progresse de +3,3% vers 63$ sur le NYMEX.
En effet, après un week-end de tractations entre leurs délégations respectives à Genève, les États-Unis et la Chine devraient suspendre une partie de leurs droits de douane prohibitifs pour une période de 90 jours.
Les droits de douane appliqués à la Chine devraient néanmoins s'établir à 30% (contre 145%) et ceux appliqués par Pékin seraient de 10% (contre 125%).
Les détails de l'accord ne sont pas connus, mais les investisseurs qui misent depuis quatre semaines, sans marquer le moindre temps mort, sur le scénario d'une reprise des négociations réagissent comme s'il s'agissait d'une 'divine surprise', survenant au moment où les marchés touchaient le fond de la désespérance.
Et ce, alors qu'ils avaient déjà repris entre 15% et 22% et effacé toutes leurs pertes depuis le 2 avril (annonces de Donald Trump sur les 'tarifs'), ou même retrouvé leurs meilleurs niveaux depuis le 25 mars.
Car chaque séance de hausse même les jours où les 'statistiques' américaines étaient mauvaises était mise sur le compte des 'espoirs d'un accord'.
Il aurait pu se produire un phénomène de 'fait accompli', mais c'est tout l'inverse : les indices américains ont fini au plus haut, du jour, du mois de mai, et même depuis deux mois !
Le Dow Jones a bondi de 2,8%, le S&P500 de 3,25% à 5.844, et le Nasdaq s'est littéralement enflammé de 4,35%, dans le sillage d'un indice 'SOXX' littéralement en éruption avec +7,3%, porté par Microchip (+10,2%), ON Semiconductor (+8,9%), Applied Materials (+8%) ou encore Nvidia et Broadcom (+6,4%) ainsi qu'AMD (+5,2%).
Cette fois-ci, Wall Street n'évolue plus à ses niveaux de fin mars, mais de fin février ou de début mars : entre 70% et 80% des pertes depuis les sommets ont été effacées.
C'est la reprise en 'V' la plus spectaculaire du XXIᵉ siècle, et les actions américaines gravitent désormais à des niveaux bien supérieurs à ceux atteints quatre semaines avant les annonces de Trump.
Le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, a salué les annonces du week-end, soulignant que 'les différences de positions n'étaient peut-être pas aussi grandes qu'on le pensait'.
Et pourtant, 30% de 'tarifs' sur les importations chinoises pendant encore 90 jours auront un fort impact inflationniste.
L'impact sur les prix, conjugué à un climat de 'risk-on' univoque (jamais les particuliers n'ont été à ce point investis, et avec autant d'effet de levier, depuis l'an 2000), fait flamber les rendements obligataires : celui des obligations américaines à 10 ans évolue au-delà de 4,47% (+9 points de base), le taux à 30 ans grimpe de +7 points de base vers 4,905%, tandis que le taux à 2 ans, avec +13 points de base (!), renoue avec les 4,00%... pour terminer à 4,01%. Ce sont les pires niveaux observés depuis le 11 avril, ou le 21 février.
L'espoir d'un compromis entre la Chine et les États-Unis occulte même les +40 points de base du '2 ans' depuis le début du mois, et permet au dollar de gagner +2% face au yen et +1,5% face à l'euro (qui reflue vers 1,1080$).
Dans ce contexte d'euphorie tous azimuts, le baril de WTI progresse de +3,3% vers 63$ sur le NYMEX.