Wall-Street : doublés records, les 'titans' captent les flux information fournie par Cercle Finance 21/07/2025 à 23:54
(CercleFinance.com) - Le nouveau terme boursier ('août') a démarré en fanfare à Wall Street avec un nouveau doublé record 'intraday/clôture' du S&P500 (+0,14% à 6.306) et du Nasdaq (+0,5% à 23.180).
Le 'S&P' a culminé à 6.335, le Nasdaq-100 à 23.264: les 2 indices ont respectivement franchi la barre des +30% et des +40% depuis le plancher du 7 avril, ce qui valide les meilleurs performances sur 3 mois du 21ème siècle.
Le indices US ont été tirés par les 'titans' (valeurs affichant plus de 1.000Mds$ de 'capi') qui continuent d'aspirer les liquidités comme un véritable maëlstrom, à l'image d'Alphabet (+2,7%), Broadcom (+1,7%) Amazon (+1,4%), Meta (+1,2%), Apple (+0,6%).
Il semblerait en outre que le phénomène de 'vases communicants' au profit de Wall Street et au détriment de l'Europe (-0,4% ce lundi) ne s'épuise pas et continue de s'accélérer face à des actions européennes en panne depuis 11 semaines (leurs faibles perspectives de croissance sont pointées du doigt).
Après les banques et quelques ténors américains en hors d'oeuvre la semaine passée, la saison des résultats va connaître un véritable coup d'accélérateur dans les jours qui viennent, avec les trimestriels de pas moins de 112 sociétés cotées sur le S&P 500, dont cinq figurant sur le Dow Jones.
Et le point d'orgue retentira avec les comptes trimestriels d'Alphabet et de Tesla dans le secteur des hautes technologie, ceux d'Apple, Amazon, Meta et Microsoft suivront la semaine prochaine.
Les résultats des '7 magnifiques + Broadcom' sont attendus par les analystes en hausse de 14,1% sur le deuxième trimestre, à comparer avec une hausse de 3,4% pour le reste du S&P, à en croire des données de FactSet.
Côté 'chiffres', l'indice des indicateurs avancés américains a reculé de -0,3% au mois de juin vers 98,8 (stabilité attendue), sous l'effet à la fois de la faiblesse des perspectives des consommateurs, de la baisse des commandes dans l'industrie et d'une remontée des inscriptions au chômage.
Le Conference Board, qui souligne la contribution positive des marchés d'actions sur la statistique ('effet richesse'), dit ne pas anticiper de récession aux Etats-Unis cette année même si l'association professionnelle explique s'attendre à un ralentissement de la croissance à 1,6% en 2025 en raison de l'impact des surtaxes douanières sur les prix et de leurs conséquences au niveau de la consommation.
Le président américain avait brièvement déstabilisé les marchés en durcissant le ton sur les questions commerciales, mais les investisseurs ont vite zappé les effets de manche de Donald Trump et prennent pour du bluff ses menaces du weekend de monter à 100% les droits de douane à l'encontre de la Chine, de l'Inde, du Brésil s'ils continuent d'acheter du pétrole russe.
Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans se détendent vers 4,38% (-4,5pts), le '30 ans' efface -5,5Pts à 4,945%.
Le 'S&P' a culminé à 6.335, le Nasdaq-100 à 23.264: les 2 indices ont respectivement franchi la barre des +30% et des +40% depuis le plancher du 7 avril, ce qui valide les meilleurs performances sur 3 mois du 21ème siècle.
Le indices US ont été tirés par les 'titans' (valeurs affichant plus de 1.000Mds$ de 'capi') qui continuent d'aspirer les liquidités comme un véritable maëlstrom, à l'image d'Alphabet (+2,7%), Broadcom (+1,7%) Amazon (+1,4%), Meta (+1,2%), Apple (+0,6%).
Il semblerait en outre que le phénomène de 'vases communicants' au profit de Wall Street et au détriment de l'Europe (-0,4% ce lundi) ne s'épuise pas et continue de s'accélérer face à des actions européennes en panne depuis 11 semaines (leurs faibles perspectives de croissance sont pointées du doigt).
Après les banques et quelques ténors américains en hors d'oeuvre la semaine passée, la saison des résultats va connaître un véritable coup d'accélérateur dans les jours qui viennent, avec les trimestriels de pas moins de 112 sociétés cotées sur le S&P 500, dont cinq figurant sur le Dow Jones.
Et le point d'orgue retentira avec les comptes trimestriels d'Alphabet et de Tesla dans le secteur des hautes technologie, ceux d'Apple, Amazon, Meta et Microsoft suivront la semaine prochaine.
Les résultats des '7 magnifiques + Broadcom' sont attendus par les analystes en hausse de 14,1% sur le deuxième trimestre, à comparer avec une hausse de 3,4% pour le reste du S&P, à en croire des données de FactSet.
Côté 'chiffres', l'indice des indicateurs avancés américains a reculé de -0,3% au mois de juin vers 98,8 (stabilité attendue), sous l'effet à la fois de la faiblesse des perspectives des consommateurs, de la baisse des commandes dans l'industrie et d'une remontée des inscriptions au chômage.
Le Conference Board, qui souligne la contribution positive des marchés d'actions sur la statistique ('effet richesse'), dit ne pas anticiper de récession aux Etats-Unis cette année même si l'association professionnelle explique s'attendre à un ralentissement de la croissance à 1,6% en 2025 en raison de l'impact des surtaxes douanières sur les prix et de leurs conséquences au niveau de la consommation.
Le président américain avait brièvement déstabilisé les marchés en durcissant le ton sur les questions commerciales, mais les investisseurs ont vite zappé les effets de manche de Donald Trump et prennent pour du bluff ses menaces du weekend de monter à 100% les droits de douane à l'encontre de la Chine, de l'Inde, du Brésil s'ils continuent d'acheter du pétrole russe.
Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans se détendent vers 4,38% (-4,5pts), le '30 ans' efface -5,5Pts à 4,945%.