Wall Street: des initiatives finalement limitées en vue d'une semaine chargée information fournie par Cercle Finance 28/07/2025 à 18:05
(Zonebourse.com) - Wall Street évoluait sur une hausse prudente lundi matin, les espoirs suscités par l'accord commercial conclu entre les Etats-Unis et l'Union européenne étant freinés par plusieurs facteurs de prudence alors que débute une semaine s'annonçant extrêmement chargée.
Vers 11h30 (heure de New York), le Dow Jones est quasiment inchangé à 44.918,7 points, tandis que le S&P 500 grignote moins de 0,1% à 6392,8 points après avoir établi un nouveau plus haut historique au-delà des 6400 points en cours de matinée. Après avoir également atteint un record à plus de 21.202,1 points, le Nasdaq Composite avance encore de 0,2%.
Les investisseurs ont peu trouver un motif de soulagement dans l'accord sur le commerce dévoilé hier par Washington et Bruxelles, qui prévoit d'instaurer un taux unique de droits de douane à 15% sur la grande majorité des exportations de l'UE.
L'annonce de cet arrangement - jugé très favorable à Washington - laisse espérer la conclusion d'un prochain arrangement tout aussi avantageux avec Pékin, qui aurait pour mérite de faire nettement refluer les incertitudes commerciales qui freinent depuis de longs mois l'évolution des marchés boursiers.
Un nouveau cycle de négociations commerciales sino-américaines s'est en effet ouvert aujourd'hui à Stockholm, où les délégations chinoise et américaine se sont réunies.
Pour les analystes, l'incertitude commerciale a désormais fortement diminué, mais elle n'a pas encore totalement disparu.
'L'accord n'a pas de valeur juridique et ses détails n'ont pas encore été rendus publics', soulignent les équipes de SG. 'Le président Trump pourrait changer d'avis, même si cela semble peu probable, étant donné la manière dont les Etats-Unis concluent généralement leurs accords avec d'autres pays', estime la banque française.
'Malgré tout, l'incertitude n'est pas complètement levée', tempère-t-elle.
'L'enquête devant être réalisée au titre de la section 232 est toujours en cours', ajoute SG, qui rappelle que le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, avait déclaré que l'accord avec le Japon serait réévalué tous les trois mois, et que les droits de douane imposés aux entreprises japonaises pourraient revenir à 25% si le président Trump n'était pas satisfait.
'La même chose pourrait arriver avec l'accord européen', prévient l'établissement français.
La détente sur le front du commerce profite au premier lieu au secteur de l'énergie (+1,2%), alors que Bruxelles s'est engagé à acheter aux Etats-Unis pour 750 milliards de dollars de GNL, suivi de la grande consommation (+1,1%) et du compartiment technologique (+0,4%).
Les initiatives s'avèrent cependant limitées, de nombreux investisseurs préférant ne pas adopter des positions trop tranchées avant une semaine qui s'annonce particulièrement chargée sur tous les fronts.
Du côté des banques centrales, la Réserve fédérale américaine devrait laisser ses taux directeurs inchangés mercredi à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire.
Bon nombre d'intervenants espèrent cependant que la la tonalité de son communiqué ouvre la voie à un reprise de ses mesures d'assouplissement d'ici à la fin de l'année.
Selon le ton qu'adoptera la banque centrale et les perspectives qu'elle dévoilera, certains investisseurs redoutent un été potentiellement volatil.
Depuis le 20 juin, c'est-à-dire en un peu plus d'un mois, l'indice S&P 500 a en effet rebondi de plus de 7%, tandis que le Nasdaq s'est adjugé 9%.
Aucun indicateur économique ne figure à l'agenda ce lundi mais la semaine s'annonce également chargée sur ce terrain avec, en point d'orgue la publication, vendredi, des chiffres de l'emploi du mois de juillet.
Ce rapport, qui tombera deux jours après les annonces de la Fed, pourrait encourager les investisseurs à parier sur de futures baisses de taux ou au contraire à envisager une poursuite du 'statu quo' actuel.
La saison de publications de résultats devrait aussi apporter son lot d'enseignements, alors que la semaine sera particulièrement chargée avec environ 164 sociétés du S&P 500, dont neuf composantes du Dow Jones, qui publieront cette semaine, dont Meta et Microsoft mercredi soir, puis Apple et Amazon jeudi.
Jusqu'à présent, 80% des entreprises américains ont fait mieux que prévu durant cette saison des résultats, à comparer avec un moyenne de 78% sur cinq ans et de 75% sur dix ans.
Vers 11h30 (heure de New York), le Dow Jones est quasiment inchangé à 44.918,7 points, tandis que le S&P 500 grignote moins de 0,1% à 6392,8 points après avoir établi un nouveau plus haut historique au-delà des 6400 points en cours de matinée. Après avoir également atteint un record à plus de 21.202,1 points, le Nasdaq Composite avance encore de 0,2%.
Les investisseurs ont peu trouver un motif de soulagement dans l'accord sur le commerce dévoilé hier par Washington et Bruxelles, qui prévoit d'instaurer un taux unique de droits de douane à 15% sur la grande majorité des exportations de l'UE.
L'annonce de cet arrangement - jugé très favorable à Washington - laisse espérer la conclusion d'un prochain arrangement tout aussi avantageux avec Pékin, qui aurait pour mérite de faire nettement refluer les incertitudes commerciales qui freinent depuis de longs mois l'évolution des marchés boursiers.
Un nouveau cycle de négociations commerciales sino-américaines s'est en effet ouvert aujourd'hui à Stockholm, où les délégations chinoise et américaine se sont réunies.
Pour les analystes, l'incertitude commerciale a désormais fortement diminué, mais elle n'a pas encore totalement disparu.
'L'accord n'a pas de valeur juridique et ses détails n'ont pas encore été rendus publics', soulignent les équipes de SG. 'Le président Trump pourrait changer d'avis, même si cela semble peu probable, étant donné la manière dont les Etats-Unis concluent généralement leurs accords avec d'autres pays', estime la banque française.
'Malgré tout, l'incertitude n'est pas complètement levée', tempère-t-elle.
'L'enquête devant être réalisée au titre de la section 232 est toujours en cours', ajoute SG, qui rappelle que le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, avait déclaré que l'accord avec le Japon serait réévalué tous les trois mois, et que les droits de douane imposés aux entreprises japonaises pourraient revenir à 25% si le président Trump n'était pas satisfait.
'La même chose pourrait arriver avec l'accord européen', prévient l'établissement français.
La détente sur le front du commerce profite au premier lieu au secteur de l'énergie (+1,2%), alors que Bruxelles s'est engagé à acheter aux Etats-Unis pour 750 milliards de dollars de GNL, suivi de la grande consommation (+1,1%) et du compartiment technologique (+0,4%).
Les initiatives s'avèrent cependant limitées, de nombreux investisseurs préférant ne pas adopter des positions trop tranchées avant une semaine qui s'annonce particulièrement chargée sur tous les fronts.
Du côté des banques centrales, la Réserve fédérale américaine devrait laisser ses taux directeurs inchangés mercredi à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire.
Bon nombre d'intervenants espèrent cependant que la la tonalité de son communiqué ouvre la voie à un reprise de ses mesures d'assouplissement d'ici à la fin de l'année.
Selon le ton qu'adoptera la banque centrale et les perspectives qu'elle dévoilera, certains investisseurs redoutent un été potentiellement volatil.
Depuis le 20 juin, c'est-à-dire en un peu plus d'un mois, l'indice S&P 500 a en effet rebondi de plus de 7%, tandis que le Nasdaq s'est adjugé 9%.
Aucun indicateur économique ne figure à l'agenda ce lundi mais la semaine s'annonce également chargée sur ce terrain avec, en point d'orgue la publication, vendredi, des chiffres de l'emploi du mois de juillet.
Ce rapport, qui tombera deux jours après les annonces de la Fed, pourrait encourager les investisseurs à parier sur de futures baisses de taux ou au contraire à envisager une poursuite du 'statu quo' actuel.
La saison de publications de résultats devrait aussi apporter son lot d'enseignements, alors que la semaine sera particulièrement chargée avec environ 164 sociétés du S&P 500, dont neuf composantes du Dow Jones, qui publieront cette semaine, dont Meta et Microsoft mercredi soir, puis Apple et Amazon jeudi.
Jusqu'à présent, 80% des entreprises américains ont fait mieux que prévu durant cette saison des résultats, à comparer avec un moyenne de 78% sur cinq ans et de 75% sur dix ans.