Wall Street : déluge de records, malgré les taux longs information fournie par Zonebourse 19/09/2025 à 07:32
Le trimestre boursier (entamé le 20 juin dernier, précédente séance des '4 sorcières') va pulvériser pas mal de records, dont le record de records absolus battus par les indices US sur un intervalle de 3 mois, avec près de 60 au total (le Russell-2000 se joint au festival des '3 majeurs', in extremis).
Le trimestre s'achève donc sur un quadruple 'bang' supersoniques sur les 4 principaux indices US (le Russel-2000 explose tous ses records avec +2,56% à 2469, son 1er doublé record intraday/clôture depuis novembre 2021).
C'est vraiment historique à tous points de vue de voir tous les indices US pulvériser simultanément leurs records absolus... et avec 100% de 'doublés intraday/clôture'. Et ce n'est pas un hasard si cela survient au lendemain d'une baisse de taux de la Fed (statistiquement, cela dope Wall Street les 6 mois suivants), qui coïncide avec une veille de '4 sorcières' qui clôturera en fanfare le 3e trimestre.
C'était le 25e record pour le 'S&P' à 6656 (+0,5% à 6632 en clôture) qui affiche presque X 10 depuis mi-mars 2009 (666,7 post 'subprimes'), puis le 26e record annuel du Nasdaq 100 qui bondit de +1% vers 24 455 (et 24 554 vers 17h15, dopé par les +22 7% d'Intel qui a gagné jusqu'à 30% en intraday, dans une ambiance de 'FOMO' jamais observée sur ce titre avec plus d'un demi-milliard d'actions échangées (Nvidia va investir 5MdsUSD dans le capital de son concurrent).
A noter le nouveau record d'Alphabet (+1%), mais une lourdeur générale des '8 fantastiques', notamment de Tesla avec -2,1%. Outre Intel, le Nasdaq a été dopé par Applied Materials (+6,5%), ASML (+7,7%) et Synopsys (+13%)... puis freiné par ARM (-4,5%) qui fournit Nvidia mais sera peut-être mis sur la touche à brève échéance.
Les investisseurs célèbrent t'ils juste les -25 points de base annoncés mercredi soir par la Fed, une décision pourtant largement anticipée par le marché... où l'occasion était-elle trop belle d'arracher les cours vers le firmament à la veille des '4 sorcières' ?
La Fed a en effet abaissé d'un quart de point l'objectif de taux de ses fonds fédéraux pour le porter à 4-4,25%, précisant que la décision avait été prise à l'unanimité, seul Stephen Miran, l'ex-conseiller de Donald Trump ayant rejoint le comité cette semaine, s'étant prononcé en faveur d'une baisse plus marquée d'un demi-point.
Très attendues, les projections des gouverneurs de la Fed, les fameux dot plots, laissent entrevoir deux autres baisses de taux de 25 points de base cette année, en octobre puis en décembre, avant que les taux directeurs se rapprochent d'un niveau considéré comme neutre de 3% d'ici à la fin 2026.
Les détenteurs de T-Bonds ne célèbrent pas avec le même enthousiasme que les investisseurs en actions les annonces de la Fed. C'est bien le 'fait accompli' sur les T-Bonds qui succède à une décision largement anticipée par le marché... mais de là à voir les taux longs se tendre de +4 à +5 points de base en clôture, voilà un scénario un peu paradoxal.
Le rendement des Treasuries à 10 ans prend +4,3 pbs vers 4,111% (4,138% au plus haut) après être tombé sous 4% mercredi soir, le '30 ans' affiche +5 pbs vers 4,724% (après 4,743% au plus haut).
Si Jerome Powell a prédit un ralentissement de la croissance, 2 indicateurs sur 3 paraissent 'robustes' (donc pas favorables au scénario des baisses de taux) et semblent recevoir un accueil enthousiasme : l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie s'est redressée ce mois-ci, l'indice 'Philly Fed' étant passé de -0,3 en août à +23,2, son plus haut niveau depuis janvier.
En ce qui concerne l'emploi, le Département du Travail annonce avoir enregistré 231 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 8 septembre, un chiffre en repli de 33 000 par rapport à la semaine précédente... une volatilité qui intrigue un peu.
Petit bémol avec les indicateurs avancés qui reculent de -0,5% en août après -0,1% en juillet, et c'est un signal précurseur assez fiable d'un ralentissement de l'activité... mais le fait est que l'économie US part d'un pic de +3,3% de croissance au 2e trimestre, la récession est encore loin.
Le trimestre s'achève donc sur un quadruple 'bang' supersoniques sur les 4 principaux indices US (le Russel-2000 explose tous ses records avec +2,56% à 2469, son 1er doublé record intraday/clôture depuis novembre 2021).
C'est vraiment historique à tous points de vue de voir tous les indices US pulvériser simultanément leurs records absolus... et avec 100% de 'doublés intraday/clôture'. Et ce n'est pas un hasard si cela survient au lendemain d'une baisse de taux de la Fed (statistiquement, cela dope Wall Street les 6 mois suivants), qui coïncide avec une veille de '4 sorcières' qui clôturera en fanfare le 3e trimestre.
C'était le 25e record pour le 'S&P' à 6656 (+0,5% à 6632 en clôture) qui affiche presque X 10 depuis mi-mars 2009 (666,7 post 'subprimes'), puis le 26e record annuel du Nasdaq 100 qui bondit de +1% vers 24 455 (et 24 554 vers 17h15, dopé par les +22 7% d'Intel qui a gagné jusqu'à 30% en intraday, dans une ambiance de 'FOMO' jamais observée sur ce titre avec plus d'un demi-milliard d'actions échangées (Nvidia va investir 5MdsUSD dans le capital de son concurrent).
A noter le nouveau record d'Alphabet (+1%), mais une lourdeur générale des '8 fantastiques', notamment de Tesla avec -2,1%. Outre Intel, le Nasdaq a été dopé par Applied Materials (+6,5%), ASML (+7,7%) et Synopsys (+13%)... puis freiné par ARM (-4,5%) qui fournit Nvidia mais sera peut-être mis sur la touche à brève échéance.
Les investisseurs célèbrent t'ils juste les -25 points de base annoncés mercredi soir par la Fed, une décision pourtant largement anticipée par le marché... où l'occasion était-elle trop belle d'arracher les cours vers le firmament à la veille des '4 sorcières' ?
La Fed a en effet abaissé d'un quart de point l'objectif de taux de ses fonds fédéraux pour le porter à 4-4,25%, précisant que la décision avait été prise à l'unanimité, seul Stephen Miran, l'ex-conseiller de Donald Trump ayant rejoint le comité cette semaine, s'étant prononcé en faveur d'une baisse plus marquée d'un demi-point.
Très attendues, les projections des gouverneurs de la Fed, les fameux dot plots, laissent entrevoir deux autres baisses de taux de 25 points de base cette année, en octobre puis en décembre, avant que les taux directeurs se rapprochent d'un niveau considéré comme neutre de 3% d'ici à la fin 2026.
Les détenteurs de T-Bonds ne célèbrent pas avec le même enthousiasme que les investisseurs en actions les annonces de la Fed. C'est bien le 'fait accompli' sur les T-Bonds qui succède à une décision largement anticipée par le marché... mais de là à voir les taux longs se tendre de +4 à +5 points de base en clôture, voilà un scénario un peu paradoxal.
Le rendement des Treasuries à 10 ans prend +4,3 pbs vers 4,111% (4,138% au plus haut) après être tombé sous 4% mercredi soir, le '30 ans' affiche +5 pbs vers 4,724% (après 4,743% au plus haut).
Si Jerome Powell a prédit un ralentissement de la croissance, 2 indicateurs sur 3 paraissent 'robustes' (donc pas favorables au scénario des baisses de taux) et semblent recevoir un accueil enthousiasme : l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie s'est redressée ce mois-ci, l'indice 'Philly Fed' étant passé de -0,3 en août à +23,2, son plus haut niveau depuis janvier.
En ce qui concerne l'emploi, le Département du Travail annonce avoir enregistré 231 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 8 septembre, un chiffre en repli de 33 000 par rapport à la semaine précédente... une volatilité qui intrigue un peu.
Petit bémol avec les indicateurs avancés qui reculent de -0,5% en août après -0,1% en juillet, et c'est un signal précurseur assez fiable d'un ralentissement de l'activité... mais le fait est que l'économie US part d'un pic de +3,3% de croissance au 2e trimestre, la récession est encore loin.