Wall Street : coup de chapeau à la trêve, le WTI sous 65$ information fournie par Cercle Finance 24/06/2025 à 23:50
(CercleFinance.com) - Trump a donc réussi à imposer une 'paix de 12 jours' aux 2 protagonistes, Israël et l'Iran : les bombes ont cessé de pleuvoir en milieu de matinée, ce que les investisseurs avaient anticipé dès lundi matin (ce sont les spécialistes du pétrole qui avaient le plus vivement réagi, le cours du WTI plongeant en quelques heures de -10$, vers 65$).
Wall Street a réagi positivement, mais pas de façon euphorique car les indices US n'avaient carrément pas baissé depuis depuis le début des hostilités (résistant à une hausse de 10% du pétrole) : ce soir les gains s'étagent entre +1,1% ('S&P') et +1,5% (Nasdaq), le Dow Jones grimpant de +1,2%.
le Nasdaq a bénéficié d'un rush sur Dexcom +9,7%, AMD +6,8%, Intl +6,4%, Marvell Techno +6,3%, Applied Mat et ARM +4,8%, ... l'indice SOXX flambant de +3,8%.
Sur le front des statistiques US, une déception inattendue du côté de la confiance du consommateur américain n'a pas douché l'optimisme ambiant.
La confiance s'est dégradée de 98,4 vers 93 en juin, montre mardi l'enquête mensuelle du Conference Board, une détérioration qui conforte le scénario d'un ralentissement de l'activité économique aux Etats-Unis.
Autre signe concordant des inquiétudes des consommateurs, le sous-indice mesurant leur jugement de la situation actuelle a chuté 6,4 points à 129,1.
Celui de leurs anticipations a de son côté reculé de 4,6 points à 69, sous le seuil des 80 points censé annoncer une récession à venir.
Les investisseurs n'ont découvert aucun élément nouveau dans l'audition de Jerome Powell, le président de la Fed, devant le Comité des services financiers de la Chambre des représentants : il réaffirme qu'il n'y a pas d'urgence à baisser les taux (Donald Trump pense l'inverse, le service de la dette absorbe 1/4 des recettes fiscales du pays).
Pour résumer, le patron de la FED s'en est tenu à son discours prudent de la semaine dernière, lorsque l'institution avait décidé de laisser ses taux inchangés.
Les intervenants seront également attentifs au sommet de l'OTAN, qui s'ouvre aujourd'hui à La Haye et qui pourrait marquer un tournant décisif pour la stratégie de défense de l'Europe.
Donald Trump avertit que les Etats Unis ne veulent plus financer 'la sécurité du monde', pas seulement en Europe mais également en Asie (la fermeture de bases US serait à l'étude).
Sur le compartiment obligataires, les US T-Bonds à 10 ans évoluent étroitement autour des 4,30% tandis que le '30 ans' se détend un peu : -2Pts vers 4,838%.
La désescalade au Moyen-Orient ne profite pas au dollar: le '$-Index' s'enfonce de -0,5% et se dirige vers sa plus basse clôture annuelle à 97,95, pire score depuis mars 2022.
Wall Street a réagi positivement, mais pas de façon euphorique car les indices US n'avaient carrément pas baissé depuis depuis le début des hostilités (résistant à une hausse de 10% du pétrole) : ce soir les gains s'étagent entre +1,1% ('S&P') et +1,5% (Nasdaq), le Dow Jones grimpant de +1,2%.
le Nasdaq a bénéficié d'un rush sur Dexcom +9,7%, AMD +6,8%, Intl +6,4%, Marvell Techno +6,3%, Applied Mat et ARM +4,8%, ... l'indice SOXX flambant de +3,8%.
Sur le front des statistiques US, une déception inattendue du côté de la confiance du consommateur américain n'a pas douché l'optimisme ambiant.
La confiance s'est dégradée de 98,4 vers 93 en juin, montre mardi l'enquête mensuelle du Conference Board, une détérioration qui conforte le scénario d'un ralentissement de l'activité économique aux Etats-Unis.
Autre signe concordant des inquiétudes des consommateurs, le sous-indice mesurant leur jugement de la situation actuelle a chuté 6,4 points à 129,1.
Celui de leurs anticipations a de son côté reculé de 4,6 points à 69, sous le seuil des 80 points censé annoncer une récession à venir.
Les investisseurs n'ont découvert aucun élément nouveau dans l'audition de Jerome Powell, le président de la Fed, devant le Comité des services financiers de la Chambre des représentants : il réaffirme qu'il n'y a pas d'urgence à baisser les taux (Donald Trump pense l'inverse, le service de la dette absorbe 1/4 des recettes fiscales du pays).
Pour résumer, le patron de la FED s'en est tenu à son discours prudent de la semaine dernière, lorsque l'institution avait décidé de laisser ses taux inchangés.
Les intervenants seront également attentifs au sommet de l'OTAN, qui s'ouvre aujourd'hui à La Haye et qui pourrait marquer un tournant décisif pour la stratégie de défense de l'Europe.
Donald Trump avertit que les Etats Unis ne veulent plus financer 'la sécurité du monde', pas seulement en Europe mais également en Asie (la fermeture de bases US serait à l'étude).
Sur le compartiment obligataires, les US T-Bonds à 10 ans évoluent étroitement autour des 4,30% tandis que le '30 ans' se détend un peu : -2Pts vers 4,838%.
La désescalade au Moyen-Orient ne profite pas au dollar: le '$-Index' s'enfonce de -0,5% et se dirige vers sa plus basse clôture annuelle à 97,95, pire score depuis mars 2022.