Wall Street: après le 'rally', les valorisations font débat information fournie par Cercle Finance 09/05/2025 à 17:33
(CercleFinance.com) - Wall Street évolue sans tendance particulière vendredi, les investisseurs semblant vouloir marquer une pause après le 'rally' des dernières semaines.
En fin de matinée, le Dow Jones cède un peu plus de 0,1% à 41.305,2 points, tandis que le Nasdaq Composite parvient à aligner une troisième séance consécutive de hausse, signant un gain de 0,2% à 17.941,3 points.
Les marchés d'actions américains ont bien performé récemment, les indices ayant réussi à effacer la totalité des pertes qui avaient été essuyées suite à la présentation des nouveaux droits de douane de l'administration Trump.
Ce mouvement de hausse a été largement favorisé par une accalmie des tensions commerciales, mais aussi par des indicateurs économiques ayant écarté le scénario d'une prochaine récession aux Etats-Unis.
Au vu de ce redressement spectaculaire et de la récente remontée des rendements obligataires, certains investisseurs se demandent cependant s'il n'y aurait pas lieu de revoir les valorisations boursières à la baisse.
A 24,3 fois les bénéfices attendus, l'indice S&P 500 - en hausse de 3,5% sur le mois écoulé - affiche une valorisation supérieure dans le haut de sa fourchette moyenne à cinq ans, et proche de plus hauts depuis 2021.
Dans ce contexte, les inquiétudes sur les valorisations pourraient commencer à inciter les investisseurs à la prudence, d'autant que les incertitudes économiques et géopolitiques sont loin d'être levées.
'Si les fondamentaux ne suivent pas derrière, notamment via une stabilisation de l'estimation de l'impact des tarifs douaniers sur la croissance à court terme, les inquiétudes sur les valorisations pourraient refaire surface', avertit Scott Chronert, le stratégiste de Citi.
'Cela pourrait donner naissance à des vents contraires en vue d'un rebond durable des marchés, en l'absence de véritables catalyseurs', poursuit-il.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones comme le Nasdaq se dirigent vers un recul hebdomadaire de l'ordre de 0,1%, ce qui laisse entrevoir une première semaine de baisse après deux semaines de progression.
Sur le marché obligataire, l'envolée des rendements qui avait été alimentée par les signes de vigueur commence à s'essouffler, le papier à dix ans revenant en direction de 4,35%.
Les cours du brut poursuivent leur progression vendredi, profitant comme la veille de la mise en place de nouvelles sanctions américaines visant l'Iran, susceptibles de peser sur l'offre.
Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagne 1,2% pour revenir au-delà de 60 dollars, à 60,7 dollars, soit son meilleur niveau depuis la fin avril.
Sur l'ensemble de la semaine, le brut affiche une progression de plus de 4%.
En fin de matinée, le Dow Jones cède un peu plus de 0,1% à 41.305,2 points, tandis que le Nasdaq Composite parvient à aligner une troisième séance consécutive de hausse, signant un gain de 0,2% à 17.941,3 points.
Les marchés d'actions américains ont bien performé récemment, les indices ayant réussi à effacer la totalité des pertes qui avaient été essuyées suite à la présentation des nouveaux droits de douane de l'administration Trump.
Ce mouvement de hausse a été largement favorisé par une accalmie des tensions commerciales, mais aussi par des indicateurs économiques ayant écarté le scénario d'une prochaine récession aux Etats-Unis.
Au vu de ce redressement spectaculaire et de la récente remontée des rendements obligataires, certains investisseurs se demandent cependant s'il n'y aurait pas lieu de revoir les valorisations boursières à la baisse.
A 24,3 fois les bénéfices attendus, l'indice S&P 500 - en hausse de 3,5% sur le mois écoulé - affiche une valorisation supérieure dans le haut de sa fourchette moyenne à cinq ans, et proche de plus hauts depuis 2021.
Dans ce contexte, les inquiétudes sur les valorisations pourraient commencer à inciter les investisseurs à la prudence, d'autant que les incertitudes économiques et géopolitiques sont loin d'être levées.
'Si les fondamentaux ne suivent pas derrière, notamment via une stabilisation de l'estimation de l'impact des tarifs douaniers sur la croissance à court terme, les inquiétudes sur les valorisations pourraient refaire surface', avertit Scott Chronert, le stratégiste de Citi.
'Cela pourrait donner naissance à des vents contraires en vue d'un rebond durable des marchés, en l'absence de véritables catalyseurs', poursuit-il.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones comme le Nasdaq se dirigent vers un recul hebdomadaire de l'ordre de 0,1%, ce qui laisse entrevoir une première semaine de baisse après deux semaines de progression.
Sur le marché obligataire, l'envolée des rendements qui avait été alimentée par les signes de vigueur commence à s'essouffler, le papier à dix ans revenant en direction de 4,35%.
Les cours du brut poursuivent leur progression vendredi, profitant comme la veille de la mise en place de nouvelles sanctions américaines visant l'Iran, susceptibles de peser sur l'offre.
Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagne 1,2% pour revenir au-delà de 60 dollars, à 60,7 dollars, soit son meilleur niveau depuis la fin avril.
Sur l'ensemble de la semaine, le brut affiche une progression de plus de 4%.