Wall Street: 9 hausses sur le 'S&P', effet '2 avril' effacé information fournie par Cercle Finance 05/05/2025 à 07:35
(CercleFinance.com) - C'est la troisième semaine de hausse consécutive à Wall Street, et plus aucune consolidation n'est venue émailler la trajectoire quasi verticale des indices américains depuis le 17 avril.
Le S&P500 (+1,5% ce vendredi 2 mai) réalise un 5/5 à la hausse cette semaine pour un gain hebdomadaire de +3%, mais il aligne surtout une neuvième séance de hausse consécutive (gain cumulé de +530 points, soit +10%).
Une série de neuf séances, c'est historique, mais ce qui l'est plus encore, c'est qu'il ne s'est apparemment rien passé depuis le 2 avril, puisque le S&P500 clôture à 5.686 contre 5.670 il y a un mois.
Le Nasdaq-100 gagne 1,6% à 20.102 et revient sur ses niveaux du 25 mars dernier : le trou d'air d'avril et une bonne partie de la consolidation de mars sont effacés. Il a largement surmonté le repli de -3,75% d'Apple grâce aux +16% de Dexcom, +10% d'Applovin, +7% d'ARM, +6,9% de Palantir (revenu à son zénith absolu à 124,40 dollars)...
Au soir de ce 2 mai, c'est comme si le 'jour de la libération' du 2 avril n'avait jamais eu lieu, comme si Donald Trump n'avait fait aucune annonce, comme si les droits de douane étaient restés dans son tiroir du Bureau ovale, et comme si le commerce avec la Chine demeurait fluide et sans entrave.
Nous venons d'assister à la plus forte et rapide remontée des indices depuis le 18 mars 2020 (taux ramenés à zéro, injection monétaire 'illimitée'), sauf que les taux restent à 4,50%, que la Réserve fédérale poursuit la réduction de son bilan... et que les droits de douane sont toujours en place.
Cette fin de semaine prend tout simplement des allures d'emballement haussier parce que les institutionnels, qui ont été peu présents à l'achat durant les 15 premiers jours de hausse pour des raisons 'fondamentales' aisément compréhensibles (climat d'incertitude maximum), doivent maintenant 'courir après le papier'.
En effet, porté par des achats massifs de particuliers, Wall Street n'a pas ralenti l'allure malgré la dégradation des indicateurs économiques, une croissance passant de +2,4% à -0,3%, un moral des ménages au plus bas de 15 ans, etc. Il y a également un 'benchmark' à respecter et plus d'autre choix que de 'payer le marché'.
Et ce rallye ne repose que sur le mince espoir de voir la Chine et les Etats-Unis ouvrir des négociations commerciales : Pékin a en effet affirmé 'évaluer' les messages de Washington qui a récemment exprimé le souhait d'engager des discussions sur les tarifs douaniers.
Sur le front des statistiques, le point d'orgue de la semaine, c'était le 'NFP': le Département du Commerce a annoncé que l'économie américaine avait créé 177.000 emplois non agricoles en avril, un nombre bien supérieur aux attentes des économistes (125.000 à 130.000) et à la moyenne de 152.000 enregistrée depuis le début de cette année. Le taux de chômage est de son côté resté stable à 4,2%, conformément aux anticipations des analystes.
Les marchés obligataires semblent victimes d'un retour univoque du 'risk on' sur les actifs boursiers : les rendements se retendent de 10 points de base sur les T-Bonds vers 4,320%, et de 11 points de base sur le '2 ans' US à 3,812%.
Le S&P500 (+1,5% ce vendredi 2 mai) réalise un 5/5 à la hausse cette semaine pour un gain hebdomadaire de +3%, mais il aligne surtout une neuvième séance de hausse consécutive (gain cumulé de +530 points, soit +10%).
Une série de neuf séances, c'est historique, mais ce qui l'est plus encore, c'est qu'il ne s'est apparemment rien passé depuis le 2 avril, puisque le S&P500 clôture à 5.686 contre 5.670 il y a un mois.
Le Nasdaq-100 gagne 1,6% à 20.102 et revient sur ses niveaux du 25 mars dernier : le trou d'air d'avril et une bonne partie de la consolidation de mars sont effacés. Il a largement surmonté le repli de -3,75% d'Apple grâce aux +16% de Dexcom, +10% d'Applovin, +7% d'ARM, +6,9% de Palantir (revenu à son zénith absolu à 124,40 dollars)...
Au soir de ce 2 mai, c'est comme si le 'jour de la libération' du 2 avril n'avait jamais eu lieu, comme si Donald Trump n'avait fait aucune annonce, comme si les droits de douane étaient restés dans son tiroir du Bureau ovale, et comme si le commerce avec la Chine demeurait fluide et sans entrave.
Nous venons d'assister à la plus forte et rapide remontée des indices depuis le 18 mars 2020 (taux ramenés à zéro, injection monétaire 'illimitée'), sauf que les taux restent à 4,50%, que la Réserve fédérale poursuit la réduction de son bilan... et que les droits de douane sont toujours en place.
Cette fin de semaine prend tout simplement des allures d'emballement haussier parce que les institutionnels, qui ont été peu présents à l'achat durant les 15 premiers jours de hausse pour des raisons 'fondamentales' aisément compréhensibles (climat d'incertitude maximum), doivent maintenant 'courir après le papier'.
En effet, porté par des achats massifs de particuliers, Wall Street n'a pas ralenti l'allure malgré la dégradation des indicateurs économiques, une croissance passant de +2,4% à -0,3%, un moral des ménages au plus bas de 15 ans, etc. Il y a également un 'benchmark' à respecter et plus d'autre choix que de 'payer le marché'.
Et ce rallye ne repose que sur le mince espoir de voir la Chine et les Etats-Unis ouvrir des négociations commerciales : Pékin a en effet affirmé 'évaluer' les messages de Washington qui a récemment exprimé le souhait d'engager des discussions sur les tarifs douaniers.
Sur le front des statistiques, le point d'orgue de la semaine, c'était le 'NFP': le Département du Commerce a annoncé que l'économie américaine avait créé 177.000 emplois non agricoles en avril, un nombre bien supérieur aux attentes des économistes (125.000 à 130.000) et à la moyenne de 152.000 enregistrée depuis le début de cette année. Le taux de chômage est de son côté resté stable à 4,2%, conformément aux anticipations des analystes.
Les marchés obligataires semblent victimes d'un retour univoque du 'risk on' sur les actifs boursiers : les rendements se retendent de 10 points de base sur les T-Bonds vers 4,320%, et de 11 points de base sur le '2 ans' US à 3,812%.