Valentino ne changera pas de propriétaire avant 2028, selon Kering et Mayhoola information fournie par Boursorama avec AFP 10/09/2025 à 19:08
Valentino ne changera pas de propriétaire avant 2028 "au plus tôt", selon un nouvel accord entre son propriétaire, le fond d'investissement qatari Mayhoola, et le groupe français de luxe Kering qui avait acquis 30% de la marque en 2023.
"Kering et Mayhoola annoncent un amendement de leur pacte d’actionnaires, conclu en 2023 à l’occasion de l’acquisition par Kering d’une participation de 30% dans Valentino", selon un communiqué commun diffusé mercredi, au lendemain de la nomination du nouveau directeur général de Kering, Luca de Meo.
"En vertu de l’avenant conclu, la répartition actuelle du capital social de Valentino restera inchangée jusqu’en 2028 au plus tôt", est-il expliqué.
"Les options de vente dont dispose Mayhoola sur sa participation résiduelle de 70%, initialement exerçables en 2026 et 2027, sont désormais reportées à 2028 et 2029 respectivement", est-il ajouté.
"Par ailleurs, l’option d’achat dont bénéficie Kering, initialement prévue pour 2028, est différée à 2029", est-il ajouté.
Toutes les autres dispositions contractuelles relatives aux options demeurent inchangées.
"Alors qu’un nouveau chapitre s’ouvre chez Valentino avec la nomination de Riccardo Bellini au poste de directeur général, Kering et Mayhoola réaffirment leur partenariat stratégique visant à soutenir le développement de cette maison emblématique du luxe italien, et leur engagement commun pour en assurer le succès à long terme", selon le communiqué.
En 2023, Kering avait annoncé signature d'un accord pour acquérir une participation de 30% dans Valentino pour un montant de 1,7 milliard d’euros", avec "une option permettant à Kering d’acquérir 100%" de la maison de couture italienne "au plus tard en 2028".
Le groupe Kering est malmené depuis plusieurs années par les difficultés de sa marque phare Gucci. Le propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent ou encore Bottega Veneta, a annoncé en juillet une chute de 46% de son bénéfice net au premier semestre, à 474 millions d'euros, un plongeon de 16% de son chiffre d'affaires, à 7,6 milliards d'euros, et un endettement de 9,5 milliards d'euros.