NEW YORK, 16 mai (Reuters) - La Bourse de New York a fini
sur une note indécise mardi, le Dow Jones et la S&P 500
subissant une infime perte à la suite d'une série d'indicateurs
jugée mitigée tandis que le Nasdaq Composite a terminé à un
niveau record grâce à la bonne tenue des valeurs technologiques.
L'indice Dow Jones .DJI a cédé 0,01%, soit 2,40 points, à
20.979,54. Le S&P-500 .SPX , plus large, a perdu 1,65 point,
soit 0,07%, à 2.400,66. Le Nasdaq Composite .IXIC a avancé de
son côté de 20,20 points (+0,33%) à 6.169,87.
L'indice S&P des valeurs technologiques .SPLRCT a affiché
la plus forte hausse sectorielle du jour, avec un gain de 0,50%,
grâce notamment à la progression de 2,01% à 69,41 dollars du
titre Microsoft MSFT.O , meilleure performance du Dow Jones.
En cumulant les capitalisations boursières d'Apple AAPL.O ,
d'Alphabet GOOGL.O , de Microsoft, d'Amazon.com AMZN.O et de
Facebook FB.O , on s'approche d'une valorisation de quelque
2.900 milliards de dollars (2.616 milliards d'euros).
Derrière le compartiment technologique, seules les
financières .SPSY (+0,17%) ont terminé dans le vert, les
"utilities" .SPLRCU ayant subi la plus forte baisse avec un
recul de 0,79%
La production industrielle a augmenté en avril aux
Etats-Unis à son rythme le plus soutenu depuis trois ans grâce
notamment au secteur automobile, ce qui permet de penser que la
croissance rebondit au deuxième trimestre, après un premier
trimestre atone.
En revanche, les mises en chantier ont reculé de manière
inattendue le mois dernier en raison d'une baisse continue de la
construction d'immeubles et d'un modeste rebond des projets de
maisons individuelles, ce qui témoigne d'un ralentissement de la
reprise du marché immobilier.
En tenant compte de ces données, la Fed d'Atlanta table
désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 4,1%
au deuxième trimestre en rythme annualisé, contre une projection
de 3,6% datant de la semaine dernière.
Sur les trois premiers mois de l'année, la croissance
américaine était ressortie à 0,7% en rythme annualisé, soit son
rythme de progression le plus lent en trois ans.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français)