NEW YORK, 23 mai (Reuters) - La Bourse de New York a fini en
très légère hausse mardi, le premier projet de budget sans
surprise de Donald Trump ayant permis aux investisseurs de
reléguer au second plan la publication d'indicateurs
macro-économiques jugés mitigés.
L'indice Dow Jones .DJI a gagné 0,21%, soit 44,17 points,
à 20.939,00. Le S&P-500 .SPX , plus large, a pris 4,47 points,
soit 0,19%, à 2.398,49. Le Nasdaq Composite .IXIC a avancé de
son côté de 5,09 points (+0,08%) à 6.138,71.
La Maison blanche a présenté dans la journée le premier
projet de budget de la présidence Trump, une feuille de route
qui prévoit de réduire considérablement le financement des
programmes destinés aux plus pauvres pour combler le déficit.
"Il n'y a pas de grosses surprises. Ce qui est apprécié par
les acteurs de marché", a déclaré Wade Balliet, chargé de la
stratégie investissements chez Bank of the West.
Les trois principaux indices ont enchaîné une quatrième
séance de hausse, ayant ainsi quasiment rattrapé le terrain
perdu après leur chute de mercredi, quand les intervenants de
marché se sont inquiétés de l'avenir de Donald Trump à la Maison
blanche après une cascade de révélations embarrassantes pour le
président américain.
Depuis que ce dernier a quitté les Etats-Unis il y a
quelques jours pour sa première tournée à l'étranger, le flot
des révélations sur une éventuelle collusion entre la campagne
électorale de Donald Trump et la Russie s'est quelque peu tari.
"Avec le président qui est en voyage et le flux des
nouvelles qui ralentit, les investisseurs ont petit à petit
repris position", a dit Rick Meckler, président de LibertyView
Capital Management.
Les ventes de logements neufs ont baissé plus que prévu en
avril aux Etats-Unis par rapport au pic de presque neuf ans et
demi qu'elles avaient atteint en mars mais le marché immobilier
semble rester vigoureux, soutenu par une économie proche du
plein emploi.
L'indice PMI du secteur manufacturier a de son côté subi un
recul inattendu en mai, à 52,5, retombant à son plus bas niveau
depuis septembre 2016.
Wall Street, comme la plupart des places européennes hormis
Londres, n'a pas été tirée vers le bas par l'attentat suicide à
la sortie d'un concert à Manchester qui a fait au moins 22 morts
et a été revendiqué par l'organisation Etat islamique.
(Tanya Agrawal, Benoit Van Overstraeten pour le service
français)