Une montée en puissance prometteuse chez HRS

Nous avons pu nous entretenir, lors de la dernière Conférence Mid & Small Caps de Portzamparc, avec Olivier Dhez, le directeur général délégué de HRS, et Kader Hidra, le directeur financier. La société conçoit, fabrique et installe des stations de recharge en hydrogène pour des clients comme Plug Power (leader mondial des chariots élévateurs) ou TotalEnergies.

HRS a arrêté de louer son usine de 4.000 m2 près de Grenoble et a transféré la production dans une nouvelle unité de 10.000 m2 dont elle est propriétaire. Sa capacité de production est de 180 à 200 stations par an, ce qui laisse de la marge par rapport au rythme actuel de 30 stations. Il s'agit d'un investissement de 30 millions d'euros. Un emprunt de 16 millions a été contracté sur quinze ans au taux de 1,2% à 1,3%, négocié avant la hausse des taux.

Le carnet de commandes va fortement s'étoffer

L'objectif de chiffre d'affaires est de 29 millions (+70%) pour l'exercice qui sera clos fin juin. Le carnet de commandes est de 109 millions à facturer d'ici à 2026 et devrait fortement s'étoffer. Le contrat avec Gaussin, de 42 millions (34 stations), n'est pas inclus, compte tenu des risques.

Le modèle d'affaires de la société, détenue à 67% par son PDG fondateur, Hassen Rachedi, inclura en vitesse de croisière des revenus de maintenance, pour un quart du chiffre d'affaires, sur la base de 7% du prix de vente par an. Cela deviendra significatif entre 2025 et 2030, lorsque la base installée sera plus importante. Elle devrait passer d'une vingtaine à une centaine de stations entre fin 2023 et 2025. Il s'agira de stations HRS 14, qui délivrent 14 kg de l'heure, et des futures HRS 40, capables d'approvisionner 10 voitures par heure.

Le résultat opérationnel devrait être positif au second semestre. Encore très française, la société dispose d'un fort potentiel à l'international. Nous visons un objectif de 25 euros.