Ubisoft vise des net bookings de €450 mlns au T2, se réorganise en "creative houses"

information fournie par Reuters •22/07/2025 à 18:24

par Noemie Naudin et Leo Marchandon

Ubisoft a présenté mardi à l'occasion de la publication de ses résultats au premier trimestre une nouvelle étape de sa transformation stratégique, le groupe français de jeux vidéo souhaitant se réorganiser autour de nouvelles unités d’affaires baptisées "creative houses".

" Ces entités reflèteront la diversité de nos expériences de jeu et renforceront la qualité, la focalisation, l’autonomie et la clarté des responsabilités ", a déclaré le directeur général Yves Guillemot dans un communiqué.

La direction de chaque "creative house" sera sélectionnée spécifiquement pour correspondre aux différents types de jeux, et pourrait inclure des profils créatifs ou techniques, a ajouté le groupe dans une conférence de presse.

La première de ces "creative houses" regroupera les licences phares du studio : Assassin’s Creed, Far Cry et Rainbow Six. Elle sera dirigée par deux co-CEO, Christophe Derennes et Charlie Guillemot, dont la mission sera de développer des écosystèmes de jeux durables et multiplateformes autour de ces marques.

Cette évolution intervient alors qu’Ubisoft fait face à un début d’exercice 2025-26 en demi-teinte : au premier trimestre, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 310,8 millions d’euros (-3,9%) et des réservations nettes (net bookings) de 281,6 millions d’euros (-2,9%), en dessous des attentes.

Ubisoft maintient néanmoins ses objectifs annuels : une stabilité des réservations nettes sur un an, résultat opérationnel non-IFRS proche de l’équilibre, et un free cash-flow négatif.

Au deuxième trimestre, Ubisoft prévoit également d'atteindre des réservations nettes de 450 millions d'euros.

La finalisation de la transaction avec Tencent, toujours attendue d’ici fin 2025, devrait permettre au groupe de conserver une position de dette nette consolidée proche de zéro, selon le communiqué.

(Redigé par Noemie Naudin et Leo Marchandon, édité par Augustin Turpin)