TotalEnergies : accord au Nigeria
information fournie par AOF 29/05/2025 à 09:16

(AOF) - TotalEnergies a annoncé jeudi que sa filiale, EP Nigeria, avait signé un accord avec Shell Nigeria Exploration and Production Company pour la vente de sa participation non opérée de 12,5% dans le contrat de partage de production de l'OML118 au Nigeria. Le montant de la transaction, qui reste soumise aux conditions habituelles, s'élève à 510 millions de dollars (453,4 millions d'euros), selon un communiqué.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur TotalEnergies

=/ Points clés /=

- Groupe intégré de l’énergie, 3ème compagnie pétrolière mondiale, 2ème gazière et numéro mondial du solaire avec Sun Power ;

- Activité de 215 Mds$ organisée en 4 branches : 43% dans le raffinage & chimie, 39% dans le marketing & services (réseaux de distribution…), 10% dans la production d’électricité, 4,6% dans le gaz liquéfié et le reste dans l’exploration-production ;

- Ambition : transformation en moins de dix ans en un groupe multi-énergies, ancrée sur le métier historique de production de pétrole & GNL (gaz naturel liquéfié), et sur l’électricité, notamment à partir d’énergies renouvelables & électricité et hydrogène & biomasse ;

- Capital ouvert (8,13% détenus par les salariés), le conseil de 10 administrateurs étant présidé par Patrick Pouyanné, également directeur général.

=/ Enjeux /=

- Agilité du modèle d’affaires «2020-2030 « + d’énergie, - d’émissions » :

- croissance de 30 % de production d’énergies, alimentée à 50% par l’électricité renouvelable, à 50% par le GNL, la part du pétrole revenant de 55 à 30%,

- évolution de la répartition des ventes -30% de produits pétroliers, 50% de gaz, 15% d’électricité et 5% de biomasse et d’hydrogène,

- discipline dans les investissements -17 à 18 Mds$ en 2022-2025 -50% alloués aux renouvelables et à l’électricité et 50% au gaz naturel- et dans les allocations de capital (rotation programmée des actifs renouvelables…),

- innovation menée par One Tech, dotée de 850 M$ pour 18 centres de R&D :

- 3 hubs : industriel, de développement et de support,

- 5 programmes : production, CO2 et durabilité, efficacité opérationnelle de l’upstream, aval & polymères, fuel et lubrifiants,

- usine digitale pour dégager 1,5 Md$ d’économies d’ici 2025

- Stratégie environnementale 2050 de neutralité carbone pour les opérations du groupe et les produits vendus en Europe et de baisse de 60% de l’intensité carbone des produits utilisés hors Europe :

- 4 axes : croissance dans les chaînes de valeur du gaz (naturel, biogaz et hydrogène), dans l'électricité bas carbone (enveloppe annuelle de 1,5 à 2 Md$,) dans le pétrole à point mort bas et dans les biocarburants,

- accords d’approvisionnement en hydrogène vert pour les raffineries européennes avec RWE et Air Liquide,

- hausse des activités contribuant à la neutralité carbone (puits naturels, forêts, éoliennes en mer…) ;

- Excellence industrielle de la production de pétrole avec un point mort à - 20 $/b ;

- Bilan solide : ratio d’endettement de 8,3 % sur 120 Mds$ de capitaux propres, rentabilité des capitaux employés de 15,8 %, autofinancement libre de 12,1 Mds$ et trésorerie de 25,8 Mds$.

=/ Défis /=

- Sensibilité aux cours du baril de pétrole : impact de 100 M$ sur le bénéfice opérationnel avec une variation de 0,1 $ le baril et de 2,7 Mds$ ave cune variation de 10$ ;

- Evolution des marges de raffinage européennes, en fort repli en 2024, notamment en Europe ;

- Montée en puissance des activités renouvelables & électricité, renforcées par les acquisitions en Allemagne, avec un portefeuille de capacités de 35 GW en 2025 et de 100 GW pour 2030, sécurisés par des contrats d'achat à long terme ;

- Objectifs 2025 :

- croissance à 2,5 à 2,55 Mbep/j de la production d’hydrocarbures et à 50 TWh de la production nette d’électricité,

- 17 à 17,5 Mds$ d’investissements dont 4,5 5 Mds$ dans les énergies bas carbone ;

- Dividende de 3,22 € versé en 4 acomptes dont le dernier sera rehaussé à 0,85 € et programme de rachats d’actions de 2 Mds$ déclenchés par trimestre selon la formule de 40 % du cash-flow généré par des prix d’hydrocarbures supérieurs à 60 $ le baril.