Total : un géant qui ne manque pas de ressources

information fournie par Le Revenu 30/04/2017 à 10:00

La production est attendue en croissance de 5% par an. (© Total)

L’année 2015 avait déjà été complexe pour l’industrie pétrolière. L’exercice 2016 fut pire.

L’an dernier, le prix de l’or noir est tombé à un minimum de 36 dollars par baril et a navigué une bonne partie de l’année sous les 50 dollars. Loin, très loin des niveaux de 2013-2014 lorsque le cours du pétrole flirtait avec les 120 dollars. Dans ce contexte très difficile, Total a de nouveau publié des résultats solides. En 2016, son bénéfice net ajusté est ressorti à 8,3 milliards de dollars, en repli de 21%. À peine plus que la dépréciation du prix des hydrocarbures sur la même période (-17% pour le pétrole et -25% pour le gaz).

La force du modèle intégré

Comme en 2015, les résultats du groupe ont été soutenus par ses activités dites «aval», dans la pétrochimie, le raffinage et la distribution. Cette solidité s'est encore confirmée au premier trimestre 2017 : porté par la reprise du cours de l'or noir, le bénéfice net s'est envolé de 56%, à 2,55 milliards de dollars.

Entre 2014 et 2016, le profit opérationnel net ajusté des branches «aval» a progressé de 57%, à 5,8 milliards de dollars, pendant que celui du pôle «amont» (exploration & production) chutait de 66%, à 3,6 milliards. Le modèle intégré de Total, présent sur toute la chaîne de valeur, de la production d’or noir à la vente de dérivés pétroliers, critiqué quand le cours du Brent dépassait les

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