(Bien lire que le conseil d'administration est d'accord pour
céder les puces à Bain, non que le contrat a été signé)
TOKYO, 20 septembre (Reuters) - Toshiba 6502.T a annoncé
mercredi un accord pour céder sa division de semi-conducteurs à
un consortium emmené par le fonds d'investissement Bain Capital,
pour une valeur d'environ 2.000 milliards de yens (15 milliards
d'euros).
La vente du numéro deux mondial des mémoires Nand, derrière
le sud-coréen Samsung Electronics 005930.KS , initialement
révélée par Reuters mercredi, est le résultat d'un vote du
conseil d'administration de Toshiba dans la journée.
Dans une avis financier publié en pleine nuit à Tokyo, le
conglomérat japonais a dit partir du principe que l'opération ne
serait pas remise en cause par la plainte en justice déposée par
son son partenaire Western Digital (WD) WDC.O qui estime que
l'opération ne peut se faire sans son consentement.
Toshiba exploite avec le groupe américain sa principale
usine de fabrication de puces au Japon. Le groupe japonais a
ajouté qu'il poursuivait ses négociations avec la coentreprise
Sandisk concernant l'avenir de leur partenariat.
Le conglomérat dit vouloir boucler l'opération - qui a fait
l'objet de multiples rebondissements - d'ici fin mars, après les
autorisations des diverses autorités de la concurrence.
Bain a indiqué la semaine dernière dans un communiqué que
son consortium avait notamment pour membres Dell DI.UL , Apple
AAPL.O , le fabricant de mémoires Kingston Technology et la
société de stockage de données Seagate Technology STX.O , "qui
injecteront des fonds en signe d'un large soutien du secteur
pour un Toshiba indépendant".
Toshiba cède cette division afin de couvrir les pertes de sa
filiale nucléaire américaine Westinghouse en dépôt de bilan.
(Makiko Yamazaki, Juliette Rouillon pour le service français,
édité par Véronique Tison)