Taux: Trump fait valser les marchés de taux, détente globale information fournie par Cercle Finance 23/05/2025 à 18:44
(CercleFinance.com) - Après un très mauvais début de semaine sur l'obligataire (USA, Japon, Europe), un retour inattendu du 'risk-off' s'est déclenchée à 13H41 avec la publication d'un communiqué de Donald Trump qui menace d'imposer des tarifs douaniers de 50% sur tous les biens importés de l'Union européenne à compter du 1er juin.
Trump demeure le 'maîtres horloges', il a le pouvoir de faire perdre ou gagner des milliers de milliards de $ aux marchés d'un seul message électronique... aucun Président avant lui n'avait provoqué autant de volatilité ni de si grands écarts boursiers et de rendement sur les T-Bonds.
C'était en quelque sorte le privilège de la FED que de s'imposer comme le 'phare' et l'arbitre des décisions des investisseurs.
Cette fois-ci, Donald Trump se plaint d'une Europe construite sur une forme d'hostilité commerciale aux Etats Unis, que 'les négociations n'avancent pas' et pense que sur les bases actuelles, les 'discussions entre les deux parties sont vouées à l'échec'.
Le CAC40 est donc passé en 5 minutes de l'équilibre (vers 7850Pts) à une perte de -3% vers 7.630 (avant de reprendre +100Pts... soit -3,3% sur la semaine écoulée.
Les rendements obligataires se sont symétriquement détendus de de -5Pts en quelques seconds de part et d'autre de l'Atlantique, et la volatilité est demeurée élevée cet après-midi.
C'est apparemment l'heure de la revanche pour les bons du Trésor, malmenés cette semaine -et stables ce matin- mais également depuis le 9 avril puisqu'ils n'ont cessé de se tendre tandis que Wall Street dessinait une 'hausse funiculaire'.
Depuis hier soir, on observe la première détente de plus de 10Pts depuis le 14 avril.
Mais les écarts se réduisent à -3,8Pts sur le '10 ans US (à 4,515% après un 'plus bas' à 4,445%), à -3,3Pts le '30 ans' à 5,031%.
Côté Europe, le Bund efface -5,8Pts vers 2,576%, nos OAT -5Pts vers 3,265% (elles ressortent inchangées sur la semaine écoule) et outre-Manche, les 'Gilts' se figent vers 4,686%.
Côté japon, après le krach de mardi et mercredi, les rendement semblent 'se calmer' avec -10Pts sur le '30 ans' en 24H vers 3,03%, -11Pts sur le '40 ans' à 3,515%... et le '20 ans' se tasse de -7Pts vers 2,526% mais affiche +15Pts sur la semaine (le rendement était de 0,45% en mai 2021, de 1% en mai 2023 et de 1,85% au 1er janvier 2025 : la hausse devient 'parabolique').
Au chapitre macro-économique, les ventes de maisons neuves ont effectué un rebond surprise de plus de 10% en avril tandis que les prix moyens ont reculé de -2% vers 407.200.
Notons que cette hausse des ventes n'est pas du tout 'raccord' avec l'annonce ce jeudi d'un tassement de 0,5% des ventes de logements anciens sur la même période (les américains revendent souvent un logement pour s'agrandir dans du neuf, qui répond à toutes leurs exigences).
En Europe, la confiance des ménages français s'est dégradée en mai, au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui perd trois points à 88, et s'éloigne ainsi de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024).
Le PIB de l'Allemagne a augmenté de 0,4% au premier trimestre 2025 par rapport au dernier trimestre 2024, en données corrigées des prix, des variations saisonnières et calendaires, selon Destatis.
Trump demeure le 'maîtres horloges', il a le pouvoir de faire perdre ou gagner des milliers de milliards de $ aux marchés d'un seul message électronique... aucun Président avant lui n'avait provoqué autant de volatilité ni de si grands écarts boursiers et de rendement sur les T-Bonds.
C'était en quelque sorte le privilège de la FED que de s'imposer comme le 'phare' et l'arbitre des décisions des investisseurs.
Cette fois-ci, Donald Trump se plaint d'une Europe construite sur une forme d'hostilité commerciale aux Etats Unis, que 'les négociations n'avancent pas' et pense que sur les bases actuelles, les 'discussions entre les deux parties sont vouées à l'échec'.
Le CAC40 est donc passé en 5 minutes de l'équilibre (vers 7850Pts) à une perte de -3% vers 7.630 (avant de reprendre +100Pts... soit -3,3% sur la semaine écoulée.
Les rendements obligataires se sont symétriquement détendus de de -5Pts en quelques seconds de part et d'autre de l'Atlantique, et la volatilité est demeurée élevée cet après-midi.
C'est apparemment l'heure de la revanche pour les bons du Trésor, malmenés cette semaine -et stables ce matin- mais également depuis le 9 avril puisqu'ils n'ont cessé de se tendre tandis que Wall Street dessinait une 'hausse funiculaire'.
Depuis hier soir, on observe la première détente de plus de 10Pts depuis le 14 avril.
Mais les écarts se réduisent à -3,8Pts sur le '10 ans US (à 4,515% après un 'plus bas' à 4,445%), à -3,3Pts le '30 ans' à 5,031%.
Côté Europe, le Bund efface -5,8Pts vers 2,576%, nos OAT -5Pts vers 3,265% (elles ressortent inchangées sur la semaine écoule) et outre-Manche, les 'Gilts' se figent vers 4,686%.
Côté japon, après le krach de mardi et mercredi, les rendement semblent 'se calmer' avec -10Pts sur le '30 ans' en 24H vers 3,03%, -11Pts sur le '40 ans' à 3,515%... et le '20 ans' se tasse de -7Pts vers 2,526% mais affiche +15Pts sur la semaine (le rendement était de 0,45% en mai 2021, de 1% en mai 2023 et de 1,85% au 1er janvier 2025 : la hausse devient 'parabolique').
Au chapitre macro-économique, les ventes de maisons neuves ont effectué un rebond surprise de plus de 10% en avril tandis que les prix moyens ont reculé de -2% vers 407.200.
Notons que cette hausse des ventes n'est pas du tout 'raccord' avec l'annonce ce jeudi d'un tassement de 0,5% des ventes de logements anciens sur la même période (les américains revendent souvent un logement pour s'agrandir dans du neuf, qui répond à toutes leurs exigences).
En Europe, la confiance des ménages français s'est dégradée en mai, au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui perd trois points à 88, et s'éloigne ainsi de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024).
Le PIB de l'Allemagne a augmenté de 0,4% au premier trimestre 2025 par rapport au dernier trimestre 2024, en données corrigées des prix, des variations saisonnières et calendaires, selon Destatis.