Taux : nette tension sur les T-Bonds après propos 'hawkish' de Powell information fournie par Zonebourse 30/10/2025 à 18:58
Les T-Bonds US affichaient encore une sérénité inoxydable vers 19H/19H15, lors de la publication de la décision de la Fed de baisser ses taux directeurs de 25 points de base pour la 2ème fois consécutive.
Mais presque dès l'entame de sa conférence de presse, le patron de la FED a douché le marché obligataire US en laissant entendre qu'une nouvelle réduction du loyer de l'argent à l'issue de la réunion de décembre n'avait rien d'acquis (alors qu'elle était anticipée à 91%).
Autre facteur inattendu, la division inhabituelle affichée par le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed, un gouverneur ayant voté en faveur d'une baisse de taux de 50 points de base (Stephen Miran) et un autre s'étant prononcé pour un 'statu quo' (Jeffrey Schmid).
Jerome Powell a été contraint de reconnaitre l'existence d'approches très divergentes au sein du FOMC.
Bastien Drut, responsable de la stratégie et des études économiques chez CPR AM souligne 'qu'il est vraiment très rare qu'un président de banque centrale insiste de cette manière sur les divisions'.
L'effet douche froide se prolonge ce jeudi soir puisqu'après flambée de mercredi soir (+8 pts), le '10 ans' US se tend de +2,3Pts vers 4,100%, le '30 ans' se tend de +4,7 pts vers 4,6460%.
De son côté, la BCE a confirmé ce midi le maintien des taux, et rien de plus n'est ressorti de la conférence de presse de sa présidente de Christine Lagarde, laquelle était jugée sans enjeu.
Les marchés obligataires se dégradent ce soir avec +1,6 pt sur l'OAT à 3,418% (aucune réaction à la hausse du PIB en matinée), les Bunds rajoutant +2,5 pts à 2,638%, +1,5 pt pour les BTP italiens à 3,396%.
Sur le front des statistiques, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France en volume accélère au troisième trimestre 2025, atteignant un rythme de 0,5% par rapport au trimestre précédent, après une hausse de 0,3% au deuxième trimestre, selon une première estimation dévoilée par l'Insee ce matin.
La demande intérieure finale (hors stocks) a contribué pour +0,3 point à la croissance, la formation brute de capital fixe étant repartie modérément à la hausse (+0,4%), tandis que la consommation des ménages a gardé son rythme (+0,1%).
Par ailleurs, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l'UE, au 3e trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent, selon une estimation rapide préliminaire d'Eurostat, après des hausses respectives de 0,1% et 0,2% au 2e trimestre.
De son côté, l'économie allemande est demeurée stagnante au troisième trimestre, contre une baisse de 0,2% pour le second, toujours pénalisée par la faiblesse des exportations, selon la première estimation du produit intérieur brut (PIB) publiée jeudi par Destatis qui confirme que sur un an, la croissance ressort à 0,3%.
Les Gilts imitent les émissions du vieux continent avec un '10 ans' qui se tend de +1,5Pt vers 4,411%.
Mais presque dès l'entame de sa conférence de presse, le patron de la FED a douché le marché obligataire US en laissant entendre qu'une nouvelle réduction du loyer de l'argent à l'issue de la réunion de décembre n'avait rien d'acquis (alors qu'elle était anticipée à 91%).
Autre facteur inattendu, la division inhabituelle affichée par le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed, un gouverneur ayant voté en faveur d'une baisse de taux de 50 points de base (Stephen Miran) et un autre s'étant prononcé pour un 'statu quo' (Jeffrey Schmid).
Jerome Powell a été contraint de reconnaitre l'existence d'approches très divergentes au sein du FOMC.
Bastien Drut, responsable de la stratégie et des études économiques chez CPR AM souligne 'qu'il est vraiment très rare qu'un président de banque centrale insiste de cette manière sur les divisions'.
L'effet douche froide se prolonge ce jeudi soir puisqu'après flambée de mercredi soir (+8 pts), le '10 ans' US se tend de +2,3Pts vers 4,100%, le '30 ans' se tend de +4,7 pts vers 4,6460%.
De son côté, la BCE a confirmé ce midi le maintien des taux, et rien de plus n'est ressorti de la conférence de presse de sa présidente de Christine Lagarde, laquelle était jugée sans enjeu.
Les marchés obligataires se dégradent ce soir avec +1,6 pt sur l'OAT à 3,418% (aucune réaction à la hausse du PIB en matinée), les Bunds rajoutant +2,5 pts à 2,638%, +1,5 pt pour les BTP italiens à 3,396%.
Sur le front des statistiques, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France en volume accélère au troisième trimestre 2025, atteignant un rythme de 0,5% par rapport au trimestre précédent, après une hausse de 0,3% au deuxième trimestre, selon une première estimation dévoilée par l'Insee ce matin.
La demande intérieure finale (hors stocks) a contribué pour +0,3 point à la croissance, la formation brute de capital fixe étant repartie modérément à la hausse (+0,4%), tandis que la consommation des ménages a gardé son rythme (+0,1%).
Par ailleurs, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l'UE, au 3e trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent, selon une estimation rapide préliminaire d'Eurostat, après des hausses respectives de 0,1% et 0,2% au 2e trimestre.
De son côté, l'économie allemande est demeurée stagnante au troisième trimestre, contre une baisse de 0,2% pour le second, toujours pénalisée par la faiblesse des exportations, selon la première estimation du produit intérieur brut (PIB) publiée jeudi par Destatis qui confirme que sur un an, la croissance ressort à 0,3%.
Les Gilts imitent les émissions du vieux continent avec un '10 ans' qui se tend de +1,5Pt vers 4,411%.