Taux: les TBonds finissent bien juillet malgré stats solides information fournie par Cercle Finance 31/07/2025 à 17:56
(CercleFinance.com) - Belle séance sur les marchés obligataires pour terminer en beauté le mois de juillet.
Les T-Bonds se détendent de -5Pts vers 4,327%, le '30 ans' efface -5,3Pts vers 4,86%, au lendemain d'annonces sans surprise de la Fed : l'institution n'a pas modifié ses taux directeurs et se montre réticente à évoquer une baisse de taux mi-septembre.
Certains analystes estiment néanmoins qu'à bien lire entre les lignes, le sous-texte utilisé par le patron de la Réserve fédérale a mis en lumière un ton un peu plus accommodant, ou en tout cas moins restrictif, ce qui semble ouvrir la voie à une baisse des taux à la rentrée.
Mais ce FOMC restera 'historique' car deux gouverneurs (l'élite des membres de la FED)- Michelle Bowman et Christopher Waller - ont fait entendre des voix discordantes en plaidant en faveur d'une baisse immédiate du loyer de l'argent.
Christopher Waller avance-t'il ses pions dans l'optique de succéder à Jerome Powell en brossant Donald Trump dans le sens du poil ?
Parmi les annonces du jour, Donald Trump inflige une salve de tarifs douaniers punitifs, avec notamment 50 % à l'encontre du Brésil et 25 % pour l'Inde puis le Mexique (mais 50% sur l'acier et le cuivre).
Le président américain a par ailleurs indiqué que les États-Unis appliqueraient un droit de 15 % sur les importations en provenance de Corée du Sud, dans le cadre d'un accord qui 'apaise' (élément de langage lunettes roses) les tensions avec ce partenaire commercial majeur et allié clé en Asie.
Côté chiffres, les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,3% en juin en rythme séquentiel, après une stabilité le mois précédent, leurs revenus s'étant aussi accrus de 0,3%, après un repli de 0,4% en mai, selon le Département du Commerce.
Le chiffre le plus attendu, c'était l'indice des prix à la consommation dit 'PCE' -très surveillé par la Fed- : il est ressorti à +2,6% en juin en rythme annuel (après +2,4% en mai). En données 'core' (hors énergie et alimentation), il est resté constant à +2,8%... mais il était anticipé en repli de -0,1% à 2,7%.
Le Département du Travail annonce avoir enregistré 218.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 21 juillet : une différence de 1000 par rapport à la semaine précédente totalement insignifiante.
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est quant à elle ressortie à 221 000, en repli de 3.500 par rapport à la semaine précédente... ce qui démontre la robustesse du marché du travail.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités ressort à 1.946 000 la semaine du 14 juillet (soit la période disponible la plus récente pour cette statistique), stable par rapport au niveau révisé de la semaine précédente.
Ce jeudi était également marqué par la publication du taux d'inflation annuel en Allemagne au mois de juillet (en données préliminaires).
Destatis publie un indice des prix à la consommation (IPC) de 2% sur le mois qui s'achève, inchangé par rapport à juin, explique l'institut fédéral de la statistique, l'accélération de la hausse des prix de l'alimentation ayant été compensée par le ralentissement de celle des tarifs des services.
Les analystes s'attendaient néanmoins à un repli de l'inflation annuelle à 1,9%, selon le consensus.
En séquentiel, les prix de détail ont augmenté de 0,3%, selon les données provisoires de Destatis, un chiffre là aussi supérieur au consensus de 0,2%.
Peu de réactions sur le Bund '2035' qui se détend de -1,6Pts à 2,697%, l'OAT décale de -1,5Pt à 3,346%.
Plus au Sud, les Bonos effacent -2Pts à 3,272% et les BTP italiens également à 3,533%.
Petite précision sur le 'CPI' allemand : l'inflation harmonisée aux normes européennes (IPCH) ressort en hausse de 0,4% d'une année sur l'autre et augmente de 1,8% d'une année sur l'autre.
Enfin, outre-Manche, les Gilts se détendent de -2,3Pts vers 4,576%.
Les T-Bonds se détendent de -5Pts vers 4,327%, le '30 ans' efface -5,3Pts vers 4,86%, au lendemain d'annonces sans surprise de la Fed : l'institution n'a pas modifié ses taux directeurs et se montre réticente à évoquer une baisse de taux mi-septembre.
Certains analystes estiment néanmoins qu'à bien lire entre les lignes, le sous-texte utilisé par le patron de la Réserve fédérale a mis en lumière un ton un peu plus accommodant, ou en tout cas moins restrictif, ce qui semble ouvrir la voie à une baisse des taux à la rentrée.
Mais ce FOMC restera 'historique' car deux gouverneurs (l'élite des membres de la FED)- Michelle Bowman et Christopher Waller - ont fait entendre des voix discordantes en plaidant en faveur d'une baisse immédiate du loyer de l'argent.
Christopher Waller avance-t'il ses pions dans l'optique de succéder à Jerome Powell en brossant Donald Trump dans le sens du poil ?
Parmi les annonces du jour, Donald Trump inflige une salve de tarifs douaniers punitifs, avec notamment 50 % à l'encontre du Brésil et 25 % pour l'Inde puis le Mexique (mais 50% sur l'acier et le cuivre).
Le président américain a par ailleurs indiqué que les États-Unis appliqueraient un droit de 15 % sur les importations en provenance de Corée du Sud, dans le cadre d'un accord qui 'apaise' (élément de langage lunettes roses) les tensions avec ce partenaire commercial majeur et allié clé en Asie.
Côté chiffres, les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,3% en juin en rythme séquentiel, après une stabilité le mois précédent, leurs revenus s'étant aussi accrus de 0,3%, après un repli de 0,4% en mai, selon le Département du Commerce.
Le chiffre le plus attendu, c'était l'indice des prix à la consommation dit 'PCE' -très surveillé par la Fed- : il est ressorti à +2,6% en juin en rythme annuel (après +2,4% en mai). En données 'core' (hors énergie et alimentation), il est resté constant à +2,8%... mais il était anticipé en repli de -0,1% à 2,7%.
Le Département du Travail annonce avoir enregistré 218.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 21 juillet : une différence de 1000 par rapport à la semaine précédente totalement insignifiante.
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est quant à elle ressortie à 221 000, en repli de 3.500 par rapport à la semaine précédente... ce qui démontre la robustesse du marché du travail.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités ressort à 1.946 000 la semaine du 14 juillet (soit la période disponible la plus récente pour cette statistique), stable par rapport au niveau révisé de la semaine précédente.
Ce jeudi était également marqué par la publication du taux d'inflation annuel en Allemagne au mois de juillet (en données préliminaires).
Destatis publie un indice des prix à la consommation (IPC) de 2% sur le mois qui s'achève, inchangé par rapport à juin, explique l'institut fédéral de la statistique, l'accélération de la hausse des prix de l'alimentation ayant été compensée par le ralentissement de celle des tarifs des services.
Les analystes s'attendaient néanmoins à un repli de l'inflation annuelle à 1,9%, selon le consensus.
En séquentiel, les prix de détail ont augmenté de 0,3%, selon les données provisoires de Destatis, un chiffre là aussi supérieur au consensus de 0,2%.
Peu de réactions sur le Bund '2035' qui se détend de -1,6Pts à 2,697%, l'OAT décale de -1,5Pt à 3,346%.
Plus au Sud, les Bonos effacent -2Pts à 3,272% et les BTP italiens également à 3,533%.
Petite précision sur le 'CPI' allemand : l'inflation harmonisée aux normes européennes (IPCH) ressort en hausse de 0,4% d'une année sur l'autre et augmente de 1,8% d'une année sur l'autre.
Enfin, outre-Manche, les Gilts se détendent de -2,3Pts vers 4,576%.