Taux : la BCE ne dévoile rien, c'est le CPI américain qui fait donc la différence information fournie par Zonebourse 11/09/2025 à 18:19
(Zonebourse.com) - La détente des taux se poursuit après le 'CPI' US, on retiendra de cette journée que le T-Bond à '10 ans' est retombé sous 4% et que le 'spread' OAT/Bund s'est resserré de 80 vers 78Pts.
Il y avait également la réunion de la BCE à Francfort, dont les marchés n'attendaient rien, et ils ne se sont pas trompés :
aucune annonce, un statu quo comme prévu, et Christine Lagarde ne dévoile rien de ses intentions ou de celles de ses collègues pour ses prochaines réunions.
Elle affirme cependant que l'épisode de désinflation est terminé, ce qui semble préfigurer un gel de la politique monétaire au moins jusqu'à fin 2025, sauf brusque ralentissement économique dans l'UE... mais elle n'évoque qu'un risque limité de baisse de l'activité suite aux tarifs douaniers de Trump.
Tel ne semble pas être le cas en France puisque l'INSEE vient de réviser à la hausse sa prévision de croissance en France de +0,6 à +0,8%, ce qui semble optimiste vu le contexte outre-Rhin.
'Les dernières données économiques ne justifient pas de nouvelle baisse de taux, et l'accord commercial conclu en juillet avec les Etats-Unis, à savoir des droits de douane limités à 15% pour la grande majorité des exportations européennes, a réduit l'incertitude', avance François Rimeu, stratégiste senior au Crédit Mutuel AM.
Pas de réactions aux propos de la patronne de la BCE sur le Bund qui reste stable vers 2,65% (-0,6Pt), l'OAT efface -2,6Pts à 3,446%, réduisant son spread de 80 à 78Pts, les BTP italiens se détendent de -2Pt vers 3,476%.
Aux Etats Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage augmentent de +27.000, mais le 'temps fort' du jour, c'était la publication du taux d'inflation au mois d'août (CPI).
D'après le Département du Travail, l'indice des prix à la consommation américain a augmenté de 2,9% en août par rapport au même mois de 2024, un taux annuel globalement conforme aux attentes.
Hors énergie (+0,2%) et produits alimentaires (+3,2%), deux catégories souvent volatiles, le taux d'inflation annuel sous-jacent est ressorti à 3,1% le mois dernier, un taux là aussi en ligne avec le consensus des économistes.
En rythme séquentiel, c'est-à-dire entre les mois de juillet et août 2025, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 0,4% en données brutes et de 0,3% en données 'core' excluant l'énergie et les produits alimentaires.
La publication d'un CPI conforme aux prévisions apaise les craintes inflationnistes : le rendement du bon du Trésor US à 10 ans évolue se détend de -3Pts, en dessous des 4% (vers 3,995%), le '30 ans' efface -3,3Pts à 4,6450%.
Outre-Manche, les 'Gilts' accompagnent la détente des T-Bonds US avec -2,5Pts vers 4,597%.
Il y avait également la réunion de la BCE à Francfort, dont les marchés n'attendaient rien, et ils ne se sont pas trompés :
aucune annonce, un statu quo comme prévu, et Christine Lagarde ne dévoile rien de ses intentions ou de celles de ses collègues pour ses prochaines réunions.
Elle affirme cependant que l'épisode de désinflation est terminé, ce qui semble préfigurer un gel de la politique monétaire au moins jusqu'à fin 2025, sauf brusque ralentissement économique dans l'UE... mais elle n'évoque qu'un risque limité de baisse de l'activité suite aux tarifs douaniers de Trump.
Tel ne semble pas être le cas en France puisque l'INSEE vient de réviser à la hausse sa prévision de croissance en France de +0,6 à +0,8%, ce qui semble optimiste vu le contexte outre-Rhin.
'Les dernières données économiques ne justifient pas de nouvelle baisse de taux, et l'accord commercial conclu en juillet avec les Etats-Unis, à savoir des droits de douane limités à 15% pour la grande majorité des exportations européennes, a réduit l'incertitude', avance François Rimeu, stratégiste senior au Crédit Mutuel AM.
Pas de réactions aux propos de la patronne de la BCE sur le Bund qui reste stable vers 2,65% (-0,6Pt), l'OAT efface -2,6Pts à 3,446%, réduisant son spread de 80 à 78Pts, les BTP italiens se détendent de -2Pt vers 3,476%.
Aux Etats Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage augmentent de +27.000, mais le 'temps fort' du jour, c'était la publication du taux d'inflation au mois d'août (CPI).
D'après le Département du Travail, l'indice des prix à la consommation américain a augmenté de 2,9% en août par rapport au même mois de 2024, un taux annuel globalement conforme aux attentes.
Hors énergie (+0,2%) et produits alimentaires (+3,2%), deux catégories souvent volatiles, le taux d'inflation annuel sous-jacent est ressorti à 3,1% le mois dernier, un taux là aussi en ligne avec le consensus des économistes.
En rythme séquentiel, c'est-à-dire entre les mois de juillet et août 2025, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 0,4% en données brutes et de 0,3% en données 'core' excluant l'énergie et les produits alimentaires.
La publication d'un CPI conforme aux prévisions apaise les craintes inflationnistes : le rendement du bon du Trésor US à 10 ans évolue se détend de -3Pts, en dessous des 4% (vers 3,995%), le '30 ans' efface -3,3Pts à 4,6450%.
Outre-Manche, les 'Gilts' accompagnent la détente des T-Bonds US avec -2,5Pts vers 4,597%.