Taux : journée de tension sur les emprunts en Yen, et sur nos OAT information fournie par Zonebourse 20/11/2025 à 19:41
Même si le 'NFP' était 'LE' rendez-vous du jour, cette séance restera également marquée par la nouvelle flambée des taux nippons avec le '10 ans' qui rajoute +4,5Pts à 1,816%, le '20 ans' prend +4,5Pts à 2,852%, le '30 ans' +3,6 à 3,375% (record absolu), le '40 ans' bondit de +5,2Pts 3,755% (record absolu).
L'autre 'fait du jour', c'est le 'risk-off' qui fait un retour tonitruant à Wall Street.
La preuve la plus emblématique, c'est la détente initiale de -18% du 'VIX' qui rétrogradait en dessous du seuil psychologique des 20,00 (jusque vers 19,30) et qui 2 heures plus tard affiche +16% vers 27.50, soit 33% de volatilité alors que la matinée n'est même pas encore terminée sur les marchés US.
Le 'VIX' reflète la nervosité des investisseurs, d'abord euphoriques avec une Nasdaq en hausse de +2,3% en quelques minutes, puis qui succombaient 1 heure plus tard à la déprime : après 3 heures de cotations, le Nasdaq rechutait à -1,5%, soit 3,8% de repli en ligne droite (presque -4%).
Wall Street avait beaucoup misé sur des résultats 'canons' de Nvidia, et ils n'ont pas déçu... le succès serait tel que les derniers GPU les plus chers seraient 'sold out'.
Mais il faut se demander à un moment qui paye, et à combien se monte l'endettement des acheteurs qui ne font pas partie des '7 Fantastiques', ou du 'Top-10' du S&P500 ?
Car les taux US ne baissent plus, et ce, depuis la dernière réunion de la FED fin octobre.
Le marché semble s'être résigné à une 'pause' dans la baisse des taux le 17 décembre prochain (consensus d'à peine 30%) et les chiffres de l'emploi US publiés ce jeudi éteignent encore plus l'espoir d'une dernière baisse avant Noël.
Mais la perte de sérénité qui s'empare de Wall Street se traduit par une petite rotation sectorielle en faveur des T-Bonds US : ils s'améliorent à la marge avec -1,5Pt sur le '30 ans' à 4,737%, le '10 ans' efface -2,4Pt vers 4,1100%, le '2 ans' -3,6Pt à 3.562%.
Le moment le plus attendu de cette séance, c'était la publication des chiffres de l'emploi américain pour le mois de septembre : les créations sont 2 fois et demi plus nombreuses qu'attendu à +120.000 (le consensus des économistes était de 50 000 nouveaux postes après 22.000 en août) mais le taux de chômage progressait de 4,3 vers 4,4%.
Le 'NFP' de septembre constitue un indicateur retardé, mais il n'est pas démenti par les inscriptions aux allocations chômage du 10 au 15 novembre : elles sont ressorties en baisse de -8.000 à 220 000 contre 228.000 la semaine précédente.
Ceci confirme sans conteste la vigueur du marché du travail, malgré des signaux de faiblesse apparus dans de nombreux secteurs où les licenciements s'accélèrent, jusque dans la 'tech', ou les 'cabinets conseil' (l'I.A commence à remplacer de nombreuses tâches humaines à haute valeur ajoutée)
Pas de chiffres à l'agenda sur le vieux continent, le compartiment obligataire européen a pâti de la bonne tenu des indices boursiers durant 90% de la séance : l'OAT à 10 ans se tend de +3,3Pts à 3,49% contre +1,2Pts pour un Bund de même échéance à 2,722%, le '10 ans' italien (BTP) s'est dégradé de +3Pts vers 3,478%.
Le 'spread' OAT/Bund s'écarte de nouveau à près de +77Pts, les 'BTP' reprennent également l'avantage (pour -1,2Pt).
L'autre 'fait du jour', c'est le 'risk-off' qui fait un retour tonitruant à Wall Street.
La preuve la plus emblématique, c'est la détente initiale de -18% du 'VIX' qui rétrogradait en dessous du seuil psychologique des 20,00 (jusque vers 19,30) et qui 2 heures plus tard affiche +16% vers 27.50, soit 33% de volatilité alors que la matinée n'est même pas encore terminée sur les marchés US.
Le 'VIX' reflète la nervosité des investisseurs, d'abord euphoriques avec une Nasdaq en hausse de +2,3% en quelques minutes, puis qui succombaient 1 heure plus tard à la déprime : après 3 heures de cotations, le Nasdaq rechutait à -1,5%, soit 3,8% de repli en ligne droite (presque -4%).
Wall Street avait beaucoup misé sur des résultats 'canons' de Nvidia, et ils n'ont pas déçu... le succès serait tel que les derniers GPU les plus chers seraient 'sold out'.
Mais il faut se demander à un moment qui paye, et à combien se monte l'endettement des acheteurs qui ne font pas partie des '7 Fantastiques', ou du 'Top-10' du S&P500 ?
Car les taux US ne baissent plus, et ce, depuis la dernière réunion de la FED fin octobre.
Le marché semble s'être résigné à une 'pause' dans la baisse des taux le 17 décembre prochain (consensus d'à peine 30%) et les chiffres de l'emploi US publiés ce jeudi éteignent encore plus l'espoir d'une dernière baisse avant Noël.
Mais la perte de sérénité qui s'empare de Wall Street se traduit par une petite rotation sectorielle en faveur des T-Bonds US : ils s'améliorent à la marge avec -1,5Pt sur le '30 ans' à 4,737%, le '10 ans' efface -2,4Pt vers 4,1100%, le '2 ans' -3,6Pt à 3.562%.
Le moment le plus attendu de cette séance, c'était la publication des chiffres de l'emploi américain pour le mois de septembre : les créations sont 2 fois et demi plus nombreuses qu'attendu à +120.000 (le consensus des économistes était de 50 000 nouveaux postes après 22.000 en août) mais le taux de chômage progressait de 4,3 vers 4,4%.
Le 'NFP' de septembre constitue un indicateur retardé, mais il n'est pas démenti par les inscriptions aux allocations chômage du 10 au 15 novembre : elles sont ressorties en baisse de -8.000 à 220 000 contre 228.000 la semaine précédente.
Ceci confirme sans conteste la vigueur du marché du travail, malgré des signaux de faiblesse apparus dans de nombreux secteurs où les licenciements s'accélèrent, jusque dans la 'tech', ou les 'cabinets conseil' (l'I.A commence à remplacer de nombreuses tâches humaines à haute valeur ajoutée)
Pas de chiffres à l'agenda sur le vieux continent, le compartiment obligataire européen a pâti de la bonne tenu des indices boursiers durant 90% de la séance : l'OAT à 10 ans se tend de +3,3Pts à 3,49% contre +1,2Pts pour un Bund de même échéance à 2,722%, le '10 ans' italien (BTP) s'est dégradé de +3Pts vers 3,478%.
Le 'spread' OAT/Bund s'écarte de nouveau à près de +77Pts, les 'BTP' reprennent également l'avantage (pour -1,2Pt).