Taux : fin de trimestre en roue libre, le 'shutdown' aux US ne stresse personne
information fournie par Zonebourse 30/09/2025 à 18:55

Aucun stress du côté des marchés obligataires US qui ignorent superbement l'imminence d'un 'shutdown' (fermeture partielle des administrations fédérales) dès ce soir minuit.
Les T-Bonds à '30 ans' stagnent vers 4,71%, le '10 ans' efface -1,6Pt vers 4,125%... le '2 ans' se détache avec -3Pts vers 3,603%... mais dans des volumes si creux que cela ne veut pas dire grand chose.

Les T-Bonds n'ont pas réagi aux chiffres du jour, ou peut-être tardivement, et peut-être parce que la confiance des ménages a baissé.

Parmi les statistiques du jour sans grand impact, on note l'indice PMI de Chicago qui ressort en baisse à 40,6 contre 41,5, les creations d'emplois (rapport 'Jolts' du département du Travail) ressortent plus vigoureuses que prévu à 7,227 millions en août, contre 7,208 millions (révisé de 7,181 millions) en juillet.

La 'meilleure nouvelle' pour ceux qui espèrent 2 baisses de taux par la FED d'ici fin 2025, c'est l'enquête mensuelle du Conference Board, dont l'indice ressort en net repli : -3,6Pts de 97,8 vers 94,2 (révisé d'une estimation initiale de 97,4).

Dans le détail, le sous-indice d'évaluation de la 'situation présente' a chuté encore plus lourdement, de -7 points à 125,4 et celui des attentes s'est tassé de 1,3 point à 73,4, un niveau bien inférieur au seuil des 80 qui signale un risque de récession.


De nombreuses données étaient attendues en France pour ce dernier jour de septembre, avec une première estimation de l'inflation pour le mois qui s'achève et les dépenses de consommation des ménages pour août.

Selon l'estimation provisoire réalisée par l'Insee en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient en France de 1,2% sur un an en septembre 2025, marquant ainsi une accélération de l'inflation exprimée en rythme annuel après +0,9% en août.

Cette hausse du taux d'inflation annuel s'expliquerait par une nette accélération des prix des services, liée à une baisse beaucoup moins soutenue des prix des services de communication et à une accélération de ceux des services de santé.

En août 2025, les dépenses de consommation des ménages en biens en France repartent un peu à la hausse sur un mois avec un gain de 0,1% en volume (après -0,6% en juillet, données révisées d'une estimation initiale qui était de -0,3%).

L'Insee, qui publie ces chiffres, précise que la consommation en biens fabriqués rebondit de 0,3% en août (après -0,3% le mois précédent), tandis que la consommation alimentaire et celle en énergie sont quasi stables.

Toujours au chapitre des statistiques du jour, l'indice PMI de Chicago ressort en baisse à 40,6 contre 41,5, les creations d'emplois (rapport 'Jolts' du département du Travail) ressortent plus vigoureuses que prévu à 7,227 millions en août, contre 7,208 millions (révisé de 7,181 millions) en juillet.
L'enquête mensuelle du Conference Board, dont l'indice ressort en net repli : -3,6Pts de 97,8 vers 94,2 (révisé d'une estimation initiale de 97,4).

Dans le détail, le sous-indice d'évaluation de la 'situation présente' a chuté encore plus lourdement, de -7 points à 125,4 et celui des attentes s'est tassé de 1,3 point à 73,4, un niveau bien inférieur au seuil des 80 qui signale un risque de récession.

Aucun impact sur nos marchés obligataires: pas plus de 0,3Pt de base d'écart non plus sur nos OAT (3,532%) et les Bunds (2,705%), ni sur les BTP italiens (3,562%) : on peut clairement parler de stagnation de bout en bout de la séance.

Et même ambiance sur les 'Gilts' britanniques à 4,698% (-0,2Pts de base... c'est de l'épaisseur du trait).