Taux: fin de semestre très calme+peu d'écart depuis 31/12/24 information fournie par Cercle Finance 30/06/2025 à 19:24
(CercleFinance.com) - Nos OAT ont longtemps stagné ce lundi 30, puis se sont dégradées en fin d'après-midi, de +1,5Pt vers 3,287%.
Barclays indique que la France souffre d'une 'faiblesse de l'activité économique, bien illustrée dans les mauvais PMI du mois de juin, et des négociations budgétaires qui s'annoncent difficiles' (pour réduire nos déficits de 50MdsE en 2026).
En Allemagne les Bunds sont quasiment sans réaction (+0,5Pt à 2,6020%) après la publication des chiffres préliminaire de l'inflation en Allemagne : l'IPC s'établit à +2% en juin, selon l'estimation préliminaire de Destatis.
Ce taux d'inflation annuel s'inscrirait ainsi en baisse de 0,1 point par rapport à celui observé en mai, de même que celui hors alimentation et énergie (souvent appelé inflation sous-jacente), qui ressortirait ainsi à +2,7% pour le mois qui s'achève.
Destatis précise aussi que ce ralentissement de la hausse des prix à la consommation allemands concerne aussi bien les services (passés de +3,4% en mai à +3,3% en juin) que les biens (passés de +0,9% en mai à +0,8%).
La semaine qui s'ouvre va permettre de faire le point sur la santé de l'économie, avec la publication demain des indices PMI manufacturiers en Europe puis celle, jeudi, des PMI pour le secteur des services.
D'autres indicateurs importants suivront, comme l'indice des prix à la consommation en zone euro demain, mais le point d'orgue de la semaine sera la statistique de l'emploi américain, qui paraîtra exceptionnellement jeudi puisque Wall Street sera fermée vendredi pour la fête nationale d'Independence Day.
Les économistes tablent en moyenne sur 121.000 créations d'emploi en juin après les 139.000 annoncées du mois de mai, témoignant du ralentissement actuel de l'économie des Etats-Unis.
Des chiffres rassurants, c'est-à-dire allant dans le sens de prochaines baisses de taux de la Fed, pourraient permettre d'entretenir l'élan haussier des marchés d'actions américains, qui ont inscrit de nouveaux plus hauts historiques vendredi.
Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans se détendent de -4,5Pts sur le '30 ans' vers 4,8010% et le '10 ans' efface -1,5Pt à 4,243%... des niveaux relativement identiques à ceux du début de l'année.
Enfin, outre-Manche, le rendement des Gilts se stabilise vers 4,4850%, un niveau très comparable à celui du 31 décembre 2024 (4,55%).
Barclays indique que la France souffre d'une 'faiblesse de l'activité économique, bien illustrée dans les mauvais PMI du mois de juin, et des négociations budgétaires qui s'annoncent difficiles' (pour réduire nos déficits de 50MdsE en 2026).
En Allemagne les Bunds sont quasiment sans réaction (+0,5Pt à 2,6020%) après la publication des chiffres préliminaire de l'inflation en Allemagne : l'IPC s'établit à +2% en juin, selon l'estimation préliminaire de Destatis.
Ce taux d'inflation annuel s'inscrirait ainsi en baisse de 0,1 point par rapport à celui observé en mai, de même que celui hors alimentation et énergie (souvent appelé inflation sous-jacente), qui ressortirait ainsi à +2,7% pour le mois qui s'achève.
Destatis précise aussi que ce ralentissement de la hausse des prix à la consommation allemands concerne aussi bien les services (passés de +3,4% en mai à +3,3% en juin) que les biens (passés de +0,9% en mai à +0,8%).
La semaine qui s'ouvre va permettre de faire le point sur la santé de l'économie, avec la publication demain des indices PMI manufacturiers en Europe puis celle, jeudi, des PMI pour le secteur des services.
D'autres indicateurs importants suivront, comme l'indice des prix à la consommation en zone euro demain, mais le point d'orgue de la semaine sera la statistique de l'emploi américain, qui paraîtra exceptionnellement jeudi puisque Wall Street sera fermée vendredi pour la fête nationale d'Independence Day.
Les économistes tablent en moyenne sur 121.000 créations d'emploi en juin après les 139.000 annoncées du mois de mai, témoignant du ralentissement actuel de l'économie des Etats-Unis.
Des chiffres rassurants, c'est-à-dire allant dans le sens de prochaines baisses de taux de la Fed, pourraient permettre d'entretenir l'élan haussier des marchés d'actions américains, qui ont inscrit de nouveaux plus hauts historiques vendredi.
Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans se détendent de -4,5Pts sur le '30 ans' vers 4,8010% et le '10 ans' efface -1,5Pt à 4,243%... des niveaux relativement identiques à ceux du début de l'année.
Enfin, outre-Manche, le rendement des Gilts se stabilise vers 4,4850%, un niveau très comparable à celui du 31 décembre 2024 (4,55%).