Taux : entre espoirs de paix en Ukraine et 3ème détente taux US information fournie par Zonebourse 25/11/2025 à 18:41
Détente des taux généralisée en ce mardi, une journée très riche en statistiques aux US comme dans l'UE, mais elles sont éclipsée par des rumeurs -reportées par CBS et ABC- d'un accord multilatéral (UASA/Russie/Ukraine) pour l'adoption d'un plan de paix en 19 points présenté par les Etats Unis après plusieurs 'retouches'.
Elles satisferaient Kiev et Moscou (une dizaine d'articles du 1er plan en 28 points étaient jugés 'bloquants' par l'Ukraine) et pourraient tracer la route vers un cessez-le-feu (qui devra être intégral et respecté, sous la supervision d'une force multinationale).
La nouvelle -connue vers 13H40) a provoqué une détente des rendements : nos OAT effacent -4,3Pts vers 3,408%, les Bunds -2,6Pts vers 2,6710% (stagnation du PIB allemand au T3), les BTP italiens -5Pts vers 3,3950%.
Outre Atlantique, les raisons de la hausse des T-Bonds sont moins liés à la situation en Ukraine : les anticipations de baisse de taux le 10 décembre prochain forment un consensus à 80/85%: le '10 ans' se détend de -2,8Pts à 4,000%, le '30 ans' de -2,7Pts à 4,65%, le '2 ans' de -2Pts à 3,469%.
Wall Street a été confronté ce mardi une série d'indicateurs économiques de premier plan aux Etats-Unis : ils ne témoignent pas d'une franche dégradation de la conjoncture US et ne vont pas révolutionner la politique monétaire de la Fed.
Le dernier chiffre publié à 16H est par exemple décevant (mais ils ne l'ont pas tous été depuis 14H30) : la confiance du consommateur a chute de -6,8Pts vers 88,7,à son plus bas niveau depuis le mois d'avril, selon l'enquête mensuelle publiée mardi par le Conference Board qui précise que la composante des anticipations a chuté de 8,6 points à 63,2 pour ressortir pour le 10ème mois consécutif en-dessous du seuil des 80 points considéré comme potentiellement annonciateur d'une récession en devenir.
Bonne surprise en revanche du côté des ' promesses de ventes' de logements : elles ont progressé de 1,9% aux Etats-Unis, là où les analystes tablaient sur une progression de seulement 0,5%, le niveaux des taux hypothécaires, compris entre 6,3 et 6,5% demeure dissuasif.
Publiés un peu plus tôt, à 14h30, les chiffres des ventes de détail aux Etats-Unis ont progressé de 0,2% en septembre par rapport au mois précédent, atteignant 733,3 milliards de dollars.
En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail affichent une progression de 0,3% entre août et septembre.
Toujours selon le Département du Commerce, les ventes de détail américaines ont progressé de 4,3% en septembre par rapport au même mois de 2024, marquant ainsi une ralentissement par rapport à la croissance annuelle de 5% observée un mois plus tôt (mais cela reste très supérieur aux chiffres observés en Europe, au Japon, et même en Chine depuis le début de l'année avec +4,3% les mois précédents).
Enfin, les prix à la production sont ressortis conformes aux attentes mais c'était la moins scrutée des 'stats du jour'.
Il y avait également des chiffres à analyser dès ce matin en Europe : le PIB de l'Allemagne au 3e trimestre 2025 a stagné par rapport au trimestre précédent. L'Office fédéral de la statistique (Destatis) a ainsi confirmé en seconde lecture son estimation initiale publiée le 30 octobre dernier.
'Des exportations faibles ont eu un effet freinant sur l'activité économique au 3e trimestre, tandis que la formation brute du capital fixe a légèrement augmenté', met en avant Ruth Brand, la présidente de Destatis.
Par ailleurs, la confiance des ménages français se replie légèrement en novembre, au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui cède un point à 89 et demeure bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024).
Ces chiffres ont eu peu d'impact sur les Bunds et OAT en matinée.
Elles satisferaient Kiev et Moscou (une dizaine d'articles du 1er plan en 28 points étaient jugés 'bloquants' par l'Ukraine) et pourraient tracer la route vers un cessez-le-feu (qui devra être intégral et respecté, sous la supervision d'une force multinationale).
La nouvelle -connue vers 13H40) a provoqué une détente des rendements : nos OAT effacent -4,3Pts vers 3,408%, les Bunds -2,6Pts vers 2,6710% (stagnation du PIB allemand au T3), les BTP italiens -5Pts vers 3,3950%.
Outre Atlantique, les raisons de la hausse des T-Bonds sont moins liés à la situation en Ukraine : les anticipations de baisse de taux le 10 décembre prochain forment un consensus à 80/85%: le '10 ans' se détend de -2,8Pts à 4,000%, le '30 ans' de -2,7Pts à 4,65%, le '2 ans' de -2Pts à 3,469%.
Wall Street a été confronté ce mardi une série d'indicateurs économiques de premier plan aux Etats-Unis : ils ne témoignent pas d'une franche dégradation de la conjoncture US et ne vont pas révolutionner la politique monétaire de la Fed.
Le dernier chiffre publié à 16H est par exemple décevant (mais ils ne l'ont pas tous été depuis 14H30) : la confiance du consommateur a chute de -6,8Pts vers 88,7,à son plus bas niveau depuis le mois d'avril, selon l'enquête mensuelle publiée mardi par le Conference Board qui précise que la composante des anticipations a chuté de 8,6 points à 63,2 pour ressortir pour le 10ème mois consécutif en-dessous du seuil des 80 points considéré comme potentiellement annonciateur d'une récession en devenir.
Bonne surprise en revanche du côté des ' promesses de ventes' de logements : elles ont progressé de 1,9% aux Etats-Unis, là où les analystes tablaient sur une progression de seulement 0,5%, le niveaux des taux hypothécaires, compris entre 6,3 et 6,5% demeure dissuasif.
Publiés un peu plus tôt, à 14h30, les chiffres des ventes de détail aux Etats-Unis ont progressé de 0,2% en septembre par rapport au mois précédent, atteignant 733,3 milliards de dollars.
En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail affichent une progression de 0,3% entre août et septembre.
Toujours selon le Département du Commerce, les ventes de détail américaines ont progressé de 4,3% en septembre par rapport au même mois de 2024, marquant ainsi une ralentissement par rapport à la croissance annuelle de 5% observée un mois plus tôt (mais cela reste très supérieur aux chiffres observés en Europe, au Japon, et même en Chine depuis le début de l'année avec +4,3% les mois précédents).
Enfin, les prix à la production sont ressortis conformes aux attentes mais c'était la moins scrutée des 'stats du jour'.
Il y avait également des chiffres à analyser dès ce matin en Europe : le PIB de l'Allemagne au 3e trimestre 2025 a stagné par rapport au trimestre précédent. L'Office fédéral de la statistique (Destatis) a ainsi confirmé en seconde lecture son estimation initiale publiée le 30 octobre dernier.
'Des exportations faibles ont eu un effet freinant sur l'activité économique au 3e trimestre, tandis que la formation brute du capital fixe a légèrement augmenté', met en avant Ruth Brand, la présidente de Destatis.
Par ailleurs, la confiance des ménages français se replie légèrement en novembre, au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui cède un point à 89 et demeure bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024).
Ces chiffres ont eu peu d'impact sur les Bunds et OAT en matinée.