Seb : en manque de visibilité

En 2020, Seb a profité d’une tendance favorable liée à la préparation des repas à la maison. En revanche, le marché des machines à café professionnelles s’est effondré. Que faire de l’action après des résultats annuels globalement inférieurs aux attentes ?

Le spécialiste du petit équipement de la maison a bien résisté à la crise sanitaire.

En 2020, il a limité le recul de son chiffre d’affaires à 3,8% à données comparables. Cette bonne performance est due au rebond des ventes de la branche grand public au second semestre (+7,8%).

En revanche, l’activité professionnelle, acquise en 2016, s’est réduite de 30,7% sur l’année, plombée par les restrictions dans l’hôtellerie-restauration.

Dans ce contexte tendu, les dirigeants ont ajusté l’allocation des ressources pour réduire l’impact de la baisse des volumes sur la profitabilité.

Des hausses de prix et la montée en gamme dans certains pays, ainsi que l’amélioration du coût des ventes et la baisse des frais commerciaux et administratifs ont permis de contenir le repli de la marge opérationnelle courante à 8,4% (-1,2 point de pourcentage).

Le bénéfice net par action est ressorti à 6 euros, en recul de 21,4%. Un dividende de 2,14 euros sera proposé à la prochaine assemblée générale.

En Bourse, l’action a cédé 3,8% le 25 février en réaction à cette publication inférieure aux attentes.

En outre, les dirigeants redoutent l’impact négatif des variations de changes, des prix élevés des matières premières et du fret.

Compte tenu du manque de visibilité, nous adoptons une position