Schneider Electric : une question de prix
La publication des comptes 2017 du spécialiste de la gestion électrique a permis au titre de repasser la barre des 70 euros en Bourse, et d’évoluer en territoire positif depuis le 1er janvier dernier (+1,5%).
La croissance interne des ventes est ressortie à 3,2%, accélérant au quatrième trimestre, à +4,6%. En fin d’année, la dynamique a été particulièrement soutenue dans les activités basse tension et automatismes industriels, ainsi que dans les zones Asie-Pacifique et Amérique du Nord.
Grâce aux efforts sur les coûts, la marge opérationnelle ajustée de l’exercice s’est accrue de 0,5 point de pourcentage à 14,8%.
Bénéfice recordLe résultat net a atteint un record à 2,15 milliards d’euros, en hausse de 23%.
Dans une conjoncture favorable, les objectifs 2018 donnés par les dirigeants apparaissent convaincants : une croissance interne de 3 à 5% et une amélioration du taux de marge opérationnelle de 0,2 à 0,5 point de pourcentage.
Le retour de l’inflation des matières premières, la montée en puissance des services (à la rentabilité un peu moins élevée), et les effets de change négatifs pourraient toutefois peser sur les résultats.
Nous restons neutres sur un titre qui nous paraît bien valorisé.
La valeur d’entreprise - capitalisation plus dette nette - de Schneider Electric représente 12,3