Rubis rassure sur l’impact du Covid-19

Le spécialiste de la distribution et du stockage de produits pétroliers a publié des chiffres en forte hausse pour les trois premiers mois de l’année. Si l’impact de la crise sanitaire se fera surtout sentir au deuxième trimestre, Rubis a plutôt rassuré les investisseurs. Le titre bondit de 4% ce jeudi.

Au premier trimestre, les ventes du parapétrolier ont progressé de 19%, à 1,39 milliard d’euros.

Elles ont été largement portées par un effet de périmètre, le kenyan Kenolkobil n’ayant été intégré qu’en mars 2019. L’activité du pôle Énergie (distribution) est restée stable à périmètre constant. Hors effets liés au Covid-19, elle aurait progressé de 3%.

La branche Terminal (stockage) reste atone également (stable à 36 millions d’euros, hors l’activité de négoce peu contributrice aux résultats).

Elle est toutefois classée en «activités destinées à être cédées», le groupe ayant finalisé la cession de 45% de son capital au fonds Squared Capital le 30 avril dernier. Le pôle est désormais intégré par mise en équivalence : son chiffre d’affaires ne sera plus consolidé au niveau du groupe.

Après trois premiers mois solides, Rubis devrait subir plus fortement l’impact du coronavirus au deuxième trimestre.

Selon le bureau d’études Portzamparc, les dirigeants prévoient néanmoins une reprise progressive des volumes distribués en mai, après un point bas en avril. Pour l’ensemble de l’année, les analystes anticipent une baisse du résultat net de l’entreprise limitée à 15%, suivi d’un rebond de 17% en 2021.

Suite à ces annonces, l’action Rubis bondissait de plus de 4% le 7 mai en en fin de matinée. Elle