Renault : en quête d'apaisement

information fournie par Le Revenu 26/06/2019 à 14:00

Le titre Renault est à l'équilibre sur ses niveaux de début d'année mais cède plus de 25% sur un an. (© Renault / Nissan)

Après des mois d'agitation autour de l'affaire Carlos Ghosn puis du projet de fusion avec Fiat, l'heure est à l'apaisement pour l'alliance Renault-Nissan, du moins en apparence. Retrouvez l'analyse et le conseil du Revenu sur la valeur.

L'assemblée générale de Nissan, qui s'est tenue le 25 juin à Yokohama (banlieue de Tokyo), a permis à Renault et à son partenaire japonais de tourner définitivement la page Carlos Ghosn.

Avec un fauteuil de président désormais occupé par Yasushi Kimura, tandis qu’Hiroto Saikawa demeure directeur général, les règles de gouvernance du constructeur nippon ont été modifiées.

Plusieurs comités sont créés au sein du conseil, dont sont désormais membres Jean-Dominique Senard et Thierry Bolloré, respectivement président et directeur général du groupe au losange.

Toujours des contacts avec Fiat ?

Si officiellement l’heure est à l’apaisement entre les deux partenaires, les tensions sont en fait loin d’être terminées. Le dossier revêt plus que jamais une dimension politique. «L'alliance Renault-Nissan est un fleuron auquel nous tenons beaucoup», a ainsi plaidé le 26 juin Emmanuel Macron à Tokyo, après son arrivée dans l’Archipel en vue du G20.

Côté japonais, les manœuvres se poursuivent pour amener le Français à réduire son poids dans le tour de table, autour de 20%, contre 43,4% actuellement.

Si la situation est aussi complexe, c’est que la crise ne concerne pas le seul tandem Renault-Nissan, mais intègre également l’option Fiat-Chrysler.

Le dossier d’un mariage Renault-Fiat est officiellement «à l’arrêt», selon les