Ramsay Générale de Santé : progression annuelle de l’Ebitda de 1,7% information fournie par AOF 27/08/2025 à 18:01
(AOF) - Sur l'exercice 2024/2025, le chiffre d'affaires annuel de Ramsay Générale de Santé a augmenté de 4,7% à 5,2 milliards d'euros, soutenu par la hausse du volume d'activité et l'acquisition en juin 2024 des centres de soins primaires Cosem. La croissance du chiffre d'affaires à périmètre constant s'élève à 2,7%. L'Ebitda a augmenté de 1,7% à 621 millions d'euros, malgré la baisse de 53 millions d'euros des subventions et autres financements publics en France et une inflation sectorielle toujours sous-financée par les gouvernements.
La perte nette (part du groupe) de 54 millions d'euros est stable par rapport à l'année dernière, sous l'effet de l'augmentation des charges d'amortissement des contrats de location et du coût de la dette, compensée par la hausse d'Ebitda.
Le cash-flow net des activités opérationnelles s'élève à 693,7 millions d'euros contre 586,8 millions d'euros l'année dernière. Cette évolution reflète principalement l'amélioration de la variation du besoin en fonds de roulement impacté favorablement par un niveau plus élevé d'avances reçues par l'Etat français (prolongées dans la cadre de la publication tardive des nouveaux tarifs) en date du 30 juin 2025 comparativement au 30 juin 2024, ainsi que la hausse de l'Ebitda.
" Malgré les pressions budgétaires liées aux financeurs publics - avec la suppression de certaines subventions et une indexation des revenus ne couvrant pas l'inflation - nous avons préservé notre rentabilité opérationnelle. Grâce à une gestion rigoureuse des coûts et à des gains d'efficience, nous avons enregistré une progression de l'Ebitda de +1,7 %, soutenue par une croissance organique du chiffre d'affaires de +2,7 % et avons mis en place un cadre de financement à long terme restructuré, destiné à soutenir notre stratégie future ", a expliqué Pascal Roché, directeur général de Ramsay Santé.
" Nous allons continuer de réclamer un niveau de financement public suffisant et cohérent au regard de la pression sectorielle sur les coûts et du niveau de qualité des soins que nos équipent délivrent ", ajoute t-il.
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