VARSOVIE, 8 décembre (Reuters) - PKO BP PKO.WA ne discute
pas fusion avec sa concurrente Pekao PEO.WA , a déclaré
vendredi la première banque de Pologne, démentant une
affirmation du quotidien Rzeczpospolita faisant état de
discussions entre les deux groupes sur un rapprochement.
Citant des sources proches des deux groupes, le quotidien
polonais a rapporté que les première et deuxième banques du pays
pourraient fusionner en 2018.
"Il est faux que PKO BP ait participé à des discussions sur
une éventuelle fusion avec Pekao. PKO BP ne travaille à aucun
projet portant sur ce rapprochement suggéré (...) Une fusion
n'est pas un objectif pour 2018", déclare PKO BP dans un
communiqué
Une porte-parole de Pekao a refusé de s'exprimer sur le
sujet.
L'Etat polonais possède une participation de 29,4% dans PKO,
tandis que l'assureur public PZU PZU.WA et le véhicule
d'investissement également public, PFR, détiennent à eux deux
32,8% de Pekao.
"Si nous voulons jouer un rôle important sur le marché
bancaire européen dans les cinq à dix prochaines années, alors
la fusion de ces deux groupes est une bonne solution", a déclaré
Pawel Borys, directeur de PFR, cité par le journal.
PKO BP et Pekao comptent respectivement 9,4 millions et 5,4
millions de clients. En cas de fusion, elles contrôleraient 34%
du marché polonais des prêts et des dépôts et 462 milliards de
zlotys (110 milliards d'euros) d'actifs, selon Rzeczpospolita.
Cette nouvelle entité deviendrait également l'entreprise la
plus importante cotée à la Bourse de Varsovie, ajoute le
journal.
"Je dis depuis longtemps que dans le secteur bancaire
polonais, il y a de la place pour quatre, cinq banques
universelles. PKO BP ne sera pas uniquement le premier acteur du
secteur bancaire en Pologne, mais également le chef de file de
son évolution", a déclaré le directeur général du groupe,
Zbigniew Jagiello, au quotidien.
Les titres PKO et Pekao gagnaient respectivement 0,56% et
1,30% en Bourse de Varsovie vers 08h30 GMT.
(Agnieszka Barteczko; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le
service français, édité par Bertrand Boucey)